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L’idée sortie. Un salon de la recup’ à Plouigneau

Dimanche 26 février se tiendra à Plouigneau à côté de Morlaix l’édition 2017 du salon Récup’ère. Il a pour objectif la sensibilisation à la récupération des déchets et au recyclage.

Organisé par des étudiants de l’IUT Gaco (Gestion Administratives et Commerciales des Organisations) de Morlaix, le salon Récup’ère en est à sa trosième édition. Comme lors des années précédentes, il se déroulera au Foyer Rural de Plouigneau, le dimanche, à partir de 10h.

Cette année, trois grands thèmes seront à l’honneur : l’agroalimentaire, l’artisanat, et l’industrie du recyclage.

Au programme : des ateliers et des exposants présents pour présenter leurs œuvres. On retrouvera ainsi par exemple l’artiste morlaisienne Zoline Gumpea qui proposera tout au long de la journée un atelier de création de fleurs à base de papier recyclé. Ou encore l’entreprise Les Recycleurs Bretons, qui mettra à disposition des visiteurs plusieurs box de recyclage, pouvant recueillir bouteilles en plastique, papier, magazines, gobelets…

Autre acteur morlaisien présent : l’association « Les Temps-Bouilles », qui veut lutter contre le gaspillage alimentaire et porte un projet de ressourcerie alimentaire, sur un mode participatif. Discussions, échanges et partage d’expérience devraient être ainsi au programme, le tout autour d’une boisson chaude ou d’une petite restauration.

Pour aller plus loin

La page Facebook de l’événement




L’atelier d’insertion « Roul’Age », un second souffle pour les hommes et les objets

C’est à Brest en 1994 que l’atelier d’insertion « Roul’age » voit le jour. Il remet sur pied les personnes en difficultés et participe efficacement à la lutte contre l’obsolescence programmée.

Valorisant

Conseillère en insertion pour l’association de l’« Office des Retraités de Brest », Marie-Hélène JACOLOT accompagne les personnes allocataires de minima sociaux dans une démarche de resocialisation. Accueillis sous prescription des travailleurs sociaux, les participants sont ici pour résoudre des problèmes liés au logement, à la santé, à la mobilité ou au retour à l’emploi.
L’échange et le partage sont les bases de la reconstruction, l’atelier leur apporte l’assiduité, les règles, le cadre, l’écoute, les rires ou la satisfaction du travail bien fait. En contrepartie, leurs compétences professionnelles, souvent enfouies après une longue période d’inactivité sont alors remobilisées.

Valorisé

Lave-linge, micro-ondes, ordinateurs, fauteuils roulants électriques, grille-pain, ce sont les objets du quotidien que l’on retrouve encore trop souvent dans nos déchetteries et qui pourtant ne demandent qu’a être réparés.

C’est ce que s’efforce de faire cet atelier d’insertion financé par le Conseil Départemental, il est composé d’une douzaine de participants et de 25 bénévoles encadrants.
Le hangar de 200m2 est alimenté en appareils électroménagers, vélos, meubles et matériel paramédical grâce aux dons des maisons de retraites, des hôpitaux, des associations ou des particuliers. Le matériel est ensuite réparé dans l’atelier de 150m2 par les participants avec l’aide d’un bénévole encadrant si nécessaire.
Il est ensuite vendu uniquement aux personnes allocataires de minima sociaux, afin qu’ils puissent équiper leur logement décemment.
En ce qui concerne le matériel paramédical, il est envoyé dans les pays en voie de développement par le biais d’associations humanitaires comme « Appel Detresse » ou l’« ASTH » (Association au Service des Transports pour personnes Handicapées au Maroc).

Et comme chez Roul’age on ne fait pas les choses à moitié, on entretient et répare également le matériel des associations partenaires comme le Secours catholique, le Secours populaire ou bien encore La caisse à clous.

Un lieu atypique ou les mots humanité et solidarité prennent tout leur sens.




Hoali, l’appli qui nettoie les océans et sort les poubelles

Une application pour savoir quand sortir les poubelles. Une application pour savoir comment recycler. Mais aussi une application pour inciter à ramasser les déchets. Hoali, c’est tout ça à la fois ! Et c’est une innovation briochine.

Une nouvelle application va bientôt vous faciliter la vie ! Hoali, c’est son nom, veut aider les gens à trier leurs déchets. Elle sera d’abord déployée sur le territoire de Kerval, le syndicat de valorisation des déchets de l’Est des Côtes-d’Armor. « Dès la semaine prochaine, Hoali sera disponible sur le territoire de Kerval. Et d’ici deux mois, on pourra l’utiliser dans toutes les grosses villes bretonnes », précise Alexandre Solucolu, l’un des quatre fondateurs de l’appli.

Concrètement, Hoali contient des bases de données qui aident les utilisateurs à connaître les consignes de tri dans la commune où ils se trouvent. « Les consignes peuvent varier d’une commune à l’autre, et il est facile de se tromper en faisant le tri. Grâce à Hoali, vous n’avez plus ce souci », soutient Alexandre Solucolu. De plus, une alerte prévient les utilisateurs lorsqu’il faut sortir les poubelles. Ainsi, plus de risque de voir les poubelles s’accumuler !

Être un outil de référence

Installé à Saint-Brieuc, au sein de l’incubateur Open Bay, la start-up Hoali travaille avec les collectivités locales. « Grâce à nous, la communication des collectivités est facilitée. Si une consigne de tri ou un jour de collecte change, tous les utilisateurs de l’appli du secteur reçoivent une notification », détaille Alexandre Solucolu, révélant ainsi le modèle économique de la start-up : « Nous voulons être un outil de référence et que les collectivités nous paient pour ce travail d’information ».

En plus de ce travail d’information, Hoali veut inciter les gens à ramasser les déchets qu’ils croisent dans la nature : « Chaque année, il y a 8 millions de tonnes de déchets qui sont jetés dans la nature, et particulièrement dans les océans. Ça représente un camion-benne par minute ! Mais il suffirait que chaque humain ramasse 3 grammes de déchet par jour pour que le problème soit résolu ».

Des poubelles et des challenges

Les créateurs de l’application se sont rendu compte qu’il était parfois difficile de trouver une poubelle à proximité lorsqu’on ramasse un déchet. Ils ont donc eu l’idée de cartographier les poubelles publiques : « Nous avons déjà 270 000 poubelles enregistrées partout en France ! » Pour alimenter leur carte, ils intègrent des bases de données existantes mais font également appel à leurs utilisateurs pour indiquer l’emplacement des poubelles non cartographiées.

D’ici l’été, et toujours pour inciter les gens à ramasser les déchets, l’application proposera des challenges à ses utilisateurs : « Quand on ramassera un déchet, on l’enregistrera sur l’appli. Il sera ensuite possible de comptabiliser ses déchets. On travaille actuellement avec des magasins pour offrir des bons d’achat à partir d’une certaine quantité de déchets collectés ».

Les deux volets de cette application – nettoyer et informer – permettront d’atteindre les objectifs de ses créateurs, « moins produire et mieux trier », et ainsi rendre le monde plus propre.

Pour aller plus loin

www.hoali.org




Une première Conférence Bretonne sur les Ressources à Pontivy

Vendredi 20 janvier, la première Conférence Bretonne sur les Ressources se déroulera au Palais des Congrès de Pontivy dans le Morbihan. Co-présidée par la Région, l’Etat et l’Ademe, l’événement vise à réunir autour de la table les acteurs bretons du traitement des déchets, de l’économie circulaire et de l’utilisation des éco-matériaux.

Après la Conférence de l’Eau et des Milieux Aquatiques (CBEMA), la Conférence Bretonne de la Transition Energétique et la Conférence de la Biodiversité, place à la Conférence Régionale des Ressources. La première édition de cette instance de concertation, qui vient compléter le travail des autres conférences existantes, aura lieu le vendredi 20 janvier à Pontivy. Co-présidée par la Région Bretagne, l’Etat et l’Ademe, elle a pour objectif de réunir les entreprises, associations, et collectivités travaillant autour du traitement des déchets, de l’économie circulaire et de l’utilisation des éco-matériaux sur le territoire. En effet, la Région Bretagne, a, depuis l’application de la loi NOTre en 2015 (Nouvelle Organisation Territoriale de la République), acquis la compétence « planification des déchets », et a pour mission de construire un plan régional de prévention et d’action concernant toutes les catégories de déchets. Il s’agit aussi avec ce plan d’une démarche de simplification, pour remplacer les 9 programmes préalablement existants. En parallèle à l’application de la loi NOTre, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte a également instauré plusieurs objectifs, à l’horizon 2020 : réduction de 10% de la production de déchets ménagers et assimilés sur la période 2010-2020, taux de recyclage « matière » des déchets non dangereux à 55% en 2020 et 65% en 2025, et réduction du tonnage des déchets enfouis de 30% à l’horizon 2020 et 50% à l’horizon 2025.

C’est dans cette optique que la première Conférence Bretonne des Ressources se déroulera autour de trois thématiques principales : le bâtiment, les ressources organiques, et périmètres des projets de territoire dans une approche d’économie circulaire. Ces trois ateliers, qui ont pour objectif de faire se rencontrer les différents acteurs locaux et nouer des partenariats autour de l’économie circulaire dans une logique transversale, permettront d’échanger sur le thème de plus en plus crucial des déchets et de son impact sur l’environnement, et ce à quelques semaines seulement du lancement de la première Cop Régionale qui aura lieu en mars à Saint-Malo.

Pour s’inscrire : c’est ici

 

 




A Morlaix, on enquête sur le contenu des poubelles

Que contiennent les ordures ménagères ? C’est la question que s’est posée Morlaix Communauté. Labellisée « Territoire Zéro Gaspi Zéro Déchets », la collectivité a lancé une procédure Modecom (Méthode de Caractérisation des Ordures Ménagères). Le but : mieux connaître ce que jettent les habitants hors tri sélectif, afin de proposer des actions pour réduire et mieux traiter les déchets.

 

Connaître le contenu des sacs noirs pour savoir ce qui est jeté par les habitants, voilà l’objectif de l’atelier « Modecom » mis en place à Saint-Martin-Des-Champs par Morlaix Communauté. « Modecom » pour « Méthode de caractérisation des ordures ménagères ». « Nous savons ce qu’il y a dans les sacs jaunes, les sacs de tri sélectif. Mais pas encore ce que contiennent les sacs noirs, qui contiennent en théorie tout ce qui est non recyclable. Cela va nous permettre de préciser les actions en terme de prévention », explique Nicolas Ulrich, chargé de mission prévention des déchets à Morlaix Communauté.

Concrètement, l’opération, qui est codifiée par l’Etat, se déroule en deux phases, au printemps et à l’automne 2016. 70 échantillons prélevés sur différentes collectes, sont détournés de leur destination, à savoir l’incinérateur, afin d’être trié par cinq agents de l’association Tildé, qui emploie du personnel en insertion. Le tri s’effectue à la main, et permet de séparer les déchets suivant une vingtaine de catégories différentes : plastiques, déchets organiques, emballages. « Nous avons également intégré des catégories ou sous-catégories supplémentaires, suivant nos actions sur le territoire. Par exemple, nous avons intégré une catégorie «journaux », car nous avons la présence à Saint-Martin-Des-Champs de l’entreprise Cellaouate, qui recycle ce type de produits. Même chose avec les couches jetables : on a créé une sous-catégorie dédiée dans le groupe « textiles sanitaires », car il y a des actions concernant les couches lavables sur le territoire de Morlaix Communauté », indique Nicolas Ulrich.

La procédure Modecom, qui s’est déroulée en deux temps, au printemps et cet automne, va commencer à livrer ses premiers résultats. Parmi les bonnes surprises, le tri du verre, qui représente une part faible dans le contenu des sacs noirs. Par contre, concernant le papier et le carton, encore très présents parmi les ordures ménagères « tout venant », il y a « encore un travail de sensibilisation au tri à mener », selon le chargé de mission. Et 35% du volume des ordures ménagères seraient constitué de déchets qui seraient évitable : couches jetables, publicité papier, déchets organiques pouvant être compostés…il y a donc encore de quoi faire baisser le poids des poubelles morlaisiennes !




Pour Noël, fabriquez votre sapin !

C’est Noël dans quelques semaines et, dans de nombreux foyers, un sapin va bientôt faire son apparition. Malheureusement, qu’il soit naturel ou artificiel, le sapin de Noël est rarement écologique. De plus en plus de personnes décident donc de le fabriquer elles-mêmes. À Erdeven, il existe même un concours de fabrication de sapin en matériaux recyclés !

Noël approche à grand pas et, pour les personnes soucieuses de l’environnement, c’est, comme chaque année, le moment d’une grande interrogation : Comment se procurer un sapin de Noël sans nuire à la planète ? On peut opter pour un vrai sapin, issu, la plupart du temps, de la sylviculture intensive et qui va mourir juste après les fêtes, ou acheter un sapin artificiel, souvent en plastique… Pas terrible comme choix !

Heureusement, et comme souvent, une autre voie est possible. À Erdeven (56) par exemple, pour la deuxième année consécutive, un concours de construction de sapin de Noël avec des matériaux recyclés est organisé.

À l’origine de ce concours, Benjamin Jardel, un architecte installé depuis peu sur la commune. « J’avais cette idée dans la tête depuis un moment, explique-t-il. Je voulais mettre de la bonne humeur dans la préparation de Noël et dynamiser le village. » Depuis, l’organisation a été reprise par l’Union économique d’Erdeven, dont Benjamin fait parti.

Un stand au marché de Noël

Le concours est ouvert à tous. Trois écoles, d’Erdeven, Kervignac et Crac’h, ont d’ailleurs décidé d’y participer. « L’an dernier, j’avais lancé l’idée tardivement et on avait eu sept sapins », se souvient Benjamin.

Cette année, un stand sera installé sur le marché de Noël qui se déroule le 17 décembre : « Les participants doivent envoyer un mail avec leur nom et celui du sapin. Ils déposeront ensuite leur création le 16 décembre pour que les sapins soient exposés lors du marché de Noël ».

sapin-flotte

Un jury, en cours de constitution, votera pour les différents sapins avant la remise des prix. « J’ai un peu de mal avec l’idée de concours. Je ne veux pas qu’il y ait un seul gagnant ! L’an dernier, tous les participants étaient repartis avec un lot », précise Benjamin.

À l’issue du marché de Noël, chacun est libre de repartir avec son sapin ou de le laisser. « Dans ce cas, je me charge de faire le tri et de recycler le maximum d’éléments ! »

C’est en tout cas une belle idée qu’on espère voir fleurir ailleurs pour perpétuer un esprit de Noël respectueux de la planète.

Pour aller plus loin

www.erdeven.fr/fr/actualite/121270/fabrique-sapin