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Avec les « 50 règles d’or zéro déchets », plus d’excuses pour réduire le volume de la poubelle !

Il est grand temps de réduire nos déchets, les poubelles débordent ! Pas toujours facile de savoir comment s’y prendre. Le livre « Les 50 règles d’or zéro déchets », qui vient de paraître aux édition Larousse, nous montre qu’amorcer la démarche peut être finalement assez simple !

Avec une production de 2 224 700 tonnes de déchets ménagers et assimilés en 2014, soit 694 kg/habitants, la région Bretagne dépasse la moyenne nationale qui est d’environ 570 kg/habitants. 80% de ces Déchets Ménagers et Assimilés (DMA) sont produits par les ménages, le reste étant des déchets provenant de petites entreprises et administrations, collectés en même temps. Si, dans notre région, la production de déchets est élevée, elle s’explique notamment par le volume élevé de déchets verts apportés en déchetterie (12% des DMA). En Bretagne, on produit plus de déchets, mais on trie mieux et on utilise volontiers les déchetteries. Néanmoins, il reste encore du boulot pour réduire le volume de nos poubelles ! Avec la sortie de l’ouvrage « Les 50 règles d’or du Zéro déchets », paru fin septembre chez Larousse, on aura déjà quelques pistes intéressantes à essayer chez soi. L’auteur, Julie Niel-Villemin, est journaliste en télévision et en presse écrite, spécialiste des questions environnementales. Elle a également à son actif le livre « Les 101 règles d’or de la Green Attitude ». Avec « Les 50 règles d’or du zéro déchets », elle a pour objectif de nous inciter à réduire nos déchets et à repenser nos habitudes de consommation grâce à des petits gestes du quotidien, à la portée de chacun : privilégier les circuits courts, consommer des produits de saison, dire non au suremballage, optimiser les restes, pour l’alimentation ; se mettre à l’hygiène intime écologique (serviettes jetables ou coupe menstruelle), faire ses cosmétiques soi-même, privilégier le solide, dans la salle de bains ; organiser un vide-dressing, réparer ou faire réparer, louer une tenue, pour nos armoires ; récupérer, acheter d’occasion, choisir des couches lavables pour bébé ; se meubler massif, réparer, passer en mode « récup » », pour la maison ; composter, replanter ses déchets, au jardin ; choisir du rechargeable, économiser le papier, s’équiper en matériel informatique responsable pour faire rimer « technologie » et « écologie » au boulot.

Si beaucoup de ces conseils peuvent s’avérer être au final une question de bon sens (surtout pour les éco-citoyens déjà engagés dans une démarche de réduction de déchets), il n’en reste pas moins que « les 50 règles d’or zéro déchets » est un livre facile et agréable à lire grâce à sa présentation en fiche, et bourré d’informations et d’astuces. Avec sa petite taille et son petit prix, il passe partout et le rend encore plus accessible aux néophytes !




Un cheval au camping du festival du Bout Du Monde : Le tri des déchets révisité par Vulcain

Un bruit de sabot fait sortir certaines têtes des tentes du camping 1 et 2 ce samedi matin 5 août 2017. Devant eux se dresse Vulcain, un majestueux cheval de trait poitevin, qui transporte une carriole où s’amoncellent progressivement les sacs poubelles des campeurs-festivaliers. L’idée originale vient de Séité Père et fils, une entreprise agricole (débardage, plantes invasives, fouchères, dessouffage) basée à Guilers qui fait également de « l’attraction animale » comme nous le dit Jean-Jacques Séité par téléphone « On fait des animations pour la ville de Brest notamment lors de Fêtes Maritimes de Brest depuis 8 ans » et « le festival du Bout Du Monde pour la deuxième année consécutive ».

Rencontre avec Vulcain, sa dresseuse et les bénévoles environnements au camping n° 1 du Bout du Monde 2017 :

Aujourd’hui, mercredi 9 août, Jean Jacques Séité amène un autre de ses chevaux de trait, « un breton probablement » pour une longue journée qui s’annonce. De 8h30 à 17h00, les bénévoles environnement et tous les volontaires disponibles auront pour mission le ramassage intégral des déchets du site du festival du Bout Du Monde à Crozon. Ce ne sera pas une partie de plaisir comme nous le confie Pascal, un des bénévoles environnement. La tâche est vaste. Eco-bretons a donc décidé de se rendre compte par lui même et sera présent pour le ramassage toute la journée.

Ces terres sont pour une partie des terres agricoles et devront être rendues dans la plus grande propreté.

Découvrez le portrait de Jean-Jacques Séité dans Sillage N°200, juin 2017, P22-23.




Vous prendrez bien un rafraichissement : Les « Frigo Biblio » de Ty Lien

Mettre son livre dans un frigo ? La démarche est plutôt inhabituelle. Ty Lien, jeune association de Châteaulin propose de détourner des vieux frigos pour en faire des « boîtes à lire » sur les quais du canal de Nantes à Brest. La campagne de financement Ulule est lancée.

Ils sont une bonne dizaine, d’âges divers à vouloir « détourner des objets de leur sinistre destin, la déchetterie ». Deux objets attirent leur attention en particulier : les frigos et les livres. Le projet s’inspire des « boîtes à lire », ces petites niches à livres qui ont envahi l’espace urbain depuis quelques années. Chacun peut y disposer ou emprunter des livres librement. Les démarches originales fusent : boîte aux lettres, ruches, cabanes, anciennes cabines téléphoniques, vestiaires..etc. L’association de Châteaulin a quant à elle choisit les frigos.

Les frigos réhabilités serviraient d’insolites bibliothèques placées le long du canal grâce au soutien du canal de Nantes à Brest et de la ville de Châteaulin. L’association espère pouvoir y placer une dizaine de frigos. Ty Lien s’inscrit dans la continuité d’un espace de troc original dans un espace publique avec cette idée de « bibliofrigo ».

A l’origine du projet : le Tiers Lieu* situé au sein du Lycée de l’Aulne. Cette zone de projets et de créativité partagée créée il y a un an par les étudiants du BTS développement et animation des territoire ruraux devait entrainer une dynamique de lien sur le territoire. Ty lien est un des bébés éprouvette du projet.

Campagne de financement et inauguration le 29 juin

Elle vient de lancer une campagne de financement à hauteur de 1450 euros qu’elle explique par les frais de « dépollution des frigos, plaques hydrofuges, peintures et sous couches, vernis, d’animation pour l’inauguration » . Leur action devrait par ailleurs se prolonger vers « un centre de récupération, de valorisation d’objets destinés à la destruction ». Chacun est donc libre de soutenir cette association « d’étudiants créatifs à souhait » et de « retraités écolos » dans leur projet de frigobiblio !

>> L’inauguration aura lieue le 29 juin à partir de 18h quai Carnot

* Tiers Lieu : c’est un lieu de travail hors du domicile et de l’entreprise. Cet espace physique ou virtuel met en relation des personnes d’horizons différents aux compétences variées qui peuvent se trouver complémentaires. L’objectif est de mettre en relation des personnes qui ne seraient pas croisées dans leur vie quotidienne. Des activités, groupes de travail peuvent y être organisé pour dynamiser les relations des participants.

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De A à Z. Tawashi

Éco-Bretons rêvait d’un tuto « tawashi », Kaizen l’a fait!

Éponge zéro déchet d’origine japonaise, le tawashi est un accessoire indispensable dans la cuisine, la salle de bains…  Facile et rapide à réaliser,  il suffit de tisser quelques vêtements partant en « pillou » et le tour est joué!

Fabrication

Première étape, réunir des chaussettes orphelines et des tee-shirts usés en coton.

Puis visionner la vidéo http://www.kaizen-magazine.com/do-it-yourself-realiser-un-tawashi/

« Avec un métier à tisser réalisé à partir de trois fois rien et la technique décrite dans cette vidéo », réalisée par le magazine Kaizen, « vous pourrez confectionner en quelques minutes une éponge gratuite, lavable et écologique ».

* pilhoù ou pillou (breton) = chiffon

 




Ty vrac, pour un monde sans emballage

À Trégunc (29), une nouvelle boutique, Ty vrac, va bientôt ouvrir dans le centre-ville. Cette épicerie proposera des produits en vrac. Elle veut aussi être un lieu de rencontres.

Dans quelques semaines, une nouvelle boutique ouvrira ses portes dans le centre-ville de Trégunc (29). La particularité de cette épicerie ? Vendre des produits en vrac ! « À Ty vrac, vous trouverez des produits de qualité, locaux autant que possible, et avec 350 références vous aurez le choix », explique le site de la boutique.

Ty vrac se veut aussi « lieu d’échanges et de rencontres ». Il y sera possible de déguster thé, café, tisane et petite colation. « Ty vrac vous accueille aussi pour un rendez-vous, pour une réunion à deux, trois ou plus (et jusqu’à douze autour d’une grande table) », ajoute le site.

Financement participatif

De plus, des ateliers seront régulièrement organisés à l’épicerie pour apprendre à faire des produits d’entretien ou des cosmétiques. Enfin, une boîte à don sera mise à disposition des clients pour favoriser les échanges : « Vous commencez à bouquiner tranquillement, mais il est temps d’y aller… pas de problème le livre part avec celui qui le lit ».

Pour terminer l’aménagement de la boutique, une campagne de financement participatif a été lancée. Elle se termine le 20 mai. Si la campagne atteint les 3000 €, elle permettra d’acheter une vitrine réfrigérée. Passé 5000 €, le financement d’un distributeur de lessive est assuré. Enfin, avec la somme de 8000 €, c’est une cuisine équipée et aux normes qui est financée. « J’ai besoin de votre soutien et c’est grâce à vous que je peux mener à bien cette entreprise », appelle Pauline, à l’origine du projet.

Pour aller plus loin :

www.tyvrac.fr

La page facebook de Ty vrac

La page du financement participatif




Retritout, une recyclerie pour moins jeter

Dans le Sud Finistère, il y a une recyclerie à Quimper. Il y en a aussi une à Lorient. Mais entre les deux, rien. Pour palier à cette absence, l’association Retritout veut ouvrir une recyclerie à la fin de l’été. Une campagne de financement participatif a été lancé pour financer l’achat d’un camion.

Depuis plus de deux ans, un groupe d’habitants du Sud Finistère travaille sur un projet de recyclerie. Ils ont créé l’association Retritout pour porter ce projet. « Nous sommes une trentaine de bénévoles, intéressée par la récup’ et le bricolage. On trouvait dommage que tant de choses soient jetées en déchetterie. On avait envie de récupérer ces déchets », explique Estelle Caudal, bénévole de l’association.

L’association a contacté les collectivités locales afin de mettre en place un partenariat : « Des bennes vont être installées dans les déchetteries pour que les gens puissent y déposer les objets qui peuvent réutilisés ». Deux communautés d’agglomération, Quimperlé et Concarneau, ont déjà autorisé l’accès aux déchetteries.

Un lieu de rencontre

Plusieurs communes ont également proposé des locaux pour héberger l’association Retritout. « Nous avons un local à Bannalec pour stocker les objets que nous allons récupérer et un bureau à Quimperlé. Il nous manque encore un local pour accueillir le public et vendre les objets », détaille Estelle.

Ce lieu d’accueil du public, les membres de l’association veulent en faire un lieu de vie et de rencontre : « Nous avons la volonté de créer du lien. On pense, par exemple, proposer des ateliers de réparation, de fabrication de produits d’entretien et de cosmétique ou encore organiser des ciné-débats ».

Retritout compte ouvrir sa recyclerie à la fin de l’été prochain. Pour être opérationnelle, l’association doit acheter un camion : « Il nous permettra d’aller récupérer les objets dans les déchetteries ». Pour financer l’achat du véhicule, une campagne de financement participatif a été lancé sur la plate-forme HelloAsso. Les membres de l’association ont également réalisé un petit film pour expliquer leur démarche.

Pour aller plus loin :

La page facebook de Retritout

La page du financement participatif