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Défi  « famille zéro déchet » : atelier « faites-le vous-même » : la couture pour les débutants

L’atelier, qui se déroule chez les Chiffonniers de la joie à Morlaix, est animé par Rozenn Gouret, de l’association L’Etend’arz, dont le siège social est à Locquénolé. Cette association, créée en 2015, anime régulièrement des ateliers couture, ouverts à tous, sur le Pays de Morlaix, mais aussi des ateliers de sérigraphie, de fabrication de jouets en bois et de teintures végétales, bref tout ce qui touche un peu à l’art textile et à l’écologie.

En lien avec une artiste bengalie, qui, de son côté, contribue à la mise en place dans des villages du Bangla Desh, d’ateliers de tissage artisanaux, l’association envisage dans l’avenir de faire ses propres créations de tissus, mais ce n’est qu’un projet pour l’instant.

A cet atelier, participaient 8 femmes et aucun homme faisant ainsi mentir la chanson « papa pique et maman coud ».

L’atelier s’est déroulé en deux temps : découverte de la machine à coudre et de la technique d’enfilage, et première réalisation : une lingette pour la toilette du visage.

Première découverte : il n’existe pas UNE machine à coudre mais autant de modèles qu’il y a de participantes, ce qui ne simplifie pas les explications pour la première épreuve, l’enfilage. Cette étape est fondamentale : si vous buttez sur ce casse-tête, inutile d’essayer d’aller plus loin, ce serait un peu comme si vous partiez à la pêche sans savoir accrocher votre hameçon à la ligne. Comme d’une machine à l’autre, cela peut varier, le plus simple est de se reporter à un des nombreux tutoriels qu’on trouve facilement en ligne.

 

Mais à l’expérience, cela se révèle moins compliqué qu’il n’y paraît, le cheminement des fils étant en général balisé. Il suffit de faire les choses dans l’ordre et de ne jamais s’affoler et surtout de se souvenir que les fils doivent toujours être tendus.

Petite astuce de réglage ensuite : une fois que vos deux fils, celui de la bobine du haut et de la cannette du bas sont bien en place et noués entre eux : plus votre tissu est épais, plus vous devez choisir un point long. Quant à la largeur, droit ou plus ou moins en zig-gaz, cela dépend de la finition que vous voulez obtenir.

La machine enfilée et les réglages faits, il est temps de passer aux travaux pratiques : la fabrication d’une lingette.

1°.Découpez un carré d’environ 10 centimètres dans un tissu éponge (ici c’était du coton bio). Cela peut être du tissu de récupération mais pour le confort et la douceur du produit final, il vaut mieux utiliser un coupon neuf, car il s’agit de la face appliquée sur la peau.

2°.Découpez un carré de même dimension dans un tissu quelconque, de récupération de préférence et si possible très coloré qui servira de doublure à la lingette.

3°.Mettez les deux carrés de tissu l’un contre l’autre, endroit contre endroit (car on va d’abord coudre à l’envers). Si vous n’êtes pas sûr de votre dextérité, prenez la précaution de fixer l’ensemble avec quelques épingles.

4°.Engagez l’ensemble sous le pied presseur à un demi-centimètre du bord et commencer à coudre en ligne droit, jusqu’à ce que vous arriviez à un demi-centimètre du bord (si vous cousez à un centimètre, arrêtez-vous à un centimètre du bord

5°Faites pivotez votre pièce de 90° et recommencez l’opération sur les deux côtés suivants

6° Quand vous arrivez au 4° côté, arrêtez-vous à environ trois centimètres du bord et faites une petite marché arrière afin de bien stopper votre couture.

7°. Dégagez la pièce et coupez le fil.

8°. Afin d’avoir une finition propre, « dégarnissez » chaque coin en coupant en biais le tissu qui dépasse de la piqûre sur environ la moitié de chaque côté ; cela évitera d’avoir un bourrelet disgracieux quand on retournera la pièce.

9°. Une fois cet ébarbage terminé, insérez deux doigts dans l’ouverture laissée dans le 4° coté et retournez l’ensemble de façon à ce que les deux côtés « endroit » soient à l’extérieur.

10°. Remettez la pièce sou le pied-presseur et faire une surpiqûre à deux millimètres du bord sur les 4 côtés.

Petite astuce : pour avoir une belle finition, tirez sur chaque coin avec la pointe d’une épingle afin d’éviter d’avoir un petit bourrelet à chaque coin.

Voilà, votre lingette est terminée. Fini les lingettes en papier qui remplissent inutilement nos poubelles !

Et si vous utilisez des chutes de tissu de différentes couleurs et de différents motifs pour l’envers de la lingette, cela peut faire une belle collection. Lors de l’atelier, l’une des participantes a réussi ainsi un bel assortiment de 5 lingettes, verte, rouge, jaune, à fleurs ou à rayures, du plus bel effet !

L’atelier suivant qui concernait des couturières plus expérimentées devaient se lancer dans la fabrication de « porte-tartes ». Si l’une d’entre elles pouvait nous dire ce que c’est, cela nous éclairerait bien.

Pour en savoir plus sur l’enfilage :

https://www.youtube.com/watch?v=lX4WgEVMs8Q

https://www.youtube.com/watch?v=kfbwFbN-jfg

https://www.pratique.fr/enfiler-machine-coudre.html

https://fr.wikihow.com/enfiler-une-machine-à-coudre

 

 

 

Focus sur les…Chiffonniers de la joie

Les chiffonniers de la joie, c’est une association qui évolue dans une dynamique d’innovation sociale, solidaire et durable. Créée en 1984, cette association située 74 Route de Callac à Morlaix a pour vocation première de favoriser la socialisation en fusionnant vie collective et activités professionnelles. Lieu d’échange et de cohésion sociale, les chiffonniers contribuent grandement à la réinsertion socio-professionnelle de personnes fragilisées. « L’activité de Ressourcerie c’est l’outil de cette dynamique de socialisation » explique Isabelle Ogès directrice de l’association et éducatrice.

11 salariés, une soixantaine de bénévoles qui œuvrent à recycler divers objets et à leur redonner une nouvelle vie avant leur mise en vente dans la ressourcerie. Ordinateurs transformés en machines de gamers old school*, boîtes de cigares métamorphosées en instruments de musique, meubles restaurés, ou plus simplement recyclage de vêtements, de livres, d’ustensiles de cuisine, et d’objets en tout genre ; ce système de ressourcerie qui se veut durable permet une réduction des déchets. En effet, les objets recyclés sont récupérés grâce à un système de collecte mobile et via deux points de collecte dans les déchetteries de Taulé et Langolvas.

Transmettre, apprendre, partager son savoir, grâce aux divers ateliers proposés par Les chiffonniers de la joie. Restauration et création de mobilier, tapisserie d’ameublement, couture, et atelier numérique et mécanique, autant d’ateliers éclectiques et accessibles à tous.

Abondance d’idées et de projets pour les dynamiques chiffonniers de la joie, en effet l’association prévoit la création d’un hébergement collectif pour les personnes qui ne peuvent vivre seule, qui ont besoin de vivre en collectif. Le futur lieu d’hébergement sera rénové avec des techniques d’écoconstruction. Une formation d’écoconstruction sera alors mise en place l’année prochaine.

* à l’ancienne

Pratique :

74 Route de Callac, 29600, Morlaix

02 98 62 18 60

Horaires ressourcerie : lundi – fermé

mardi – 14h-18h

mercredi – 10h-12h / 14h-18h

jeudi – 14h-18h

vendredi – 14h-18h

samedi 10h-12h / 14h-18h

dimanche – fermé

Horaires ateliers : Atelier tapisserie d’ameublement – mercredi après midi

Atelier couture – mercredi 10h-12h

Atelier numérique et mécanique samedi 10h-12h / 14h-18h

Atelier restauration et création de mobilier samedi 10h-12h / 14h-18h

Youna Forner




[Défi familles Zéro Déchets] Visite chez l’association Terre d’Espoir à Morlaix

Le 20 avril nous avons été accueillis par le président et le vice président de l’association Terre d’Espoir. L’association morlaisienne, qui fête cette année, ses 40 ans est entièrement composée de bénévoles qui collectent, tri et revendent des déchets papier. (750 tonnes de papier triés et vendus en 2017!). L’argent ainsi collecté avec ces activités permet de financer des projet humanitaires autour de l’enfance.

 

100 000 euros récoltés cette année pour des projets humanitaires !

Les associations et ONG qui reçoivent finalement ces dons sont principalement basées en Bretagne et mènent des actions dans des Pays en voie de développement comme le Burkina Faso, le Sénégal, Haïti mais aussi en France.

En effet, 20 % des dons sont utilisés pour l’achat de couches et ont permis l’an dernier la distribution de 20 000 couches à destinations d’associations comme les Restos du cœur, le Secours Catholique et le Secours Populaire.

Cette année, ce sont ainsi près de 100 000 euros qui ont étés récoltés par l’association et entièrement redistribués.

 

Réduire le coût du traitement des déchets pour la collectivité

Terre d’Espoir apporte une solution concrète à la problématique de retraitement des déchets à l’échelle d’un territoire. Il faut d’ailleurs abandonner tout espèce de fantasme quant à l’argent qu’une collectivité pourrait gagner en revendant ses déchets. Comme l’explique Nicolas Ulrich, de Morlaix Communauté, « cela permet juste de minimiser le coût exorbitant pour la collectivité ».

Pour exemple le papier blanc est revendu 200 euros la tonne par la collectivité alors que cela lui coûte 250 euros. Cela coûte bien 250 euros alors même que le papier blanc est le plus rentable à la revente.

Donc plutôt que d’impacter les finances de la collectivité il vaut mieux alors donner ses déchets à Terres d’espoirs qui en plus finance des projets humanitaires.

L’association reçoit également beaucoup de livres. Certains sont revendus à des bouquinistes et à des particuliers, les autres sont revendus pour le papier.

Terre d’Espoir travaille avec des entreprises du territoire, comme par exemple Cellaouate, à qui elle revend du papier journal, ou encore Véolia pour le tout venant, principalement des magazines, et pour la première fois cette année le papier blanc type feuilles d’imprimantes. L’association propose d’ailleurs l’enlèvement des documents d’archives chez les entreprises et les particuliers le papier blanc étant plus intéressant à la revente.

 

Terres d’Espoirs est située au 66 route de Callac dans des batiments dont elle est propriétaire depuis cette année ; Des points de collecte sont par ailleurs présents dans l’ensemble des déchetteries du Pays de Morlaix et même au-delà.

 

Plus d’infos

http://terreespoirmorlaix.wix.com/recyclage




[Défi Famille Zéro Déchet] Atelier cuisine sans restes à Elocop

Les familles du défi « zéros déchet » animé par Morlaix Communauté avaient rendez-vous le 18 mai 2018 à Pleyber-Christ pour un atelier cuisine.

Sandrine, l’une des créatrices d’Elocop nous accueille dans ce hangar aux aménagements sommaires au fronton duquel figure fièrement l’enseigne «l’épicerie paysanne ». L’histoire d’Elocop a commencé en 2015 avec quatre agriculteurs locaux qui voulaient vendre en direct, au centre-bourg, leur production issue de l’agriculture biologique. Aujourd’hui, ils sont 40 producteurs qui fournissent légumes et fruits de saison, viande, produits laitiers, mais aussi crêpes, viennoiseries, pain, glaces et conserves de fruits et de légumes, de quoi remplir le réfrigérateur pour la semaine. Tous ces producteurs sont du Pays de Morlaix sauf un qui, de Brest, fournit des conserves issues de la récupération de fruits et légumes dit « de rebut ».

Justement puisqu’il est question de récupération, l’atelier est animé par Pierre-Antoine, la cheville ouvrière des Temps-Bouilles, une ressourcerie alimentaire qui « bricole les invendus » et propose lors d’animations ponctuelles, des jus et salades « de bidouillage » comme il le dit lui-même. L’ambition des Temps-Bouilles est d’ouvrir un restaurant où ne seraient proposés, moyennant un prix raisonnable, que des plats cuisinés à partir de légumes récupérés auprès de la grande distribution et des producteurs locaux. Le projet avance à son rythme et devrait voir le jour avant 2020.

L’atelier démarre dans une certaine animation. En effet, c’est l’heure de pointe des livraisons. Toutes les semaines, le rituel est établi, les clients viennent le vendredi en fin d’après-midi, récupérer le panier qu’ils ont commandé par internet dans la semaine. Et comme ils sont 583 clients potentiels identifiés dans les fichiers d’Elocop, dont un centaine de consommateurs réguliers, cela fait un peu de monde dans le hangar entre 17heures et 19heures. Mais tout se passe plutôt dans une ambiance détendue : entre habitués, on se connaît.

Pendant ce temps-là les participants à l’atelier ont fini d’arriver : ils sont une quinzaine, et on vient un peu en famille. C’est d’ailleurs le but et il s’agit pour la plupart de jeunes couples qui comptent sur ces ateliers pour mettre en pratique les mille et une petites astuces qui permettront de vider leurs sacs poubelles de tout ce qui est inutile.

Sauf que aujourd’hui, il n’y aura pas de pratique : Pierre-Antoine officie seul mais quand il le fait, cela paraît tellement simple, du moins quand on a le coup de main qui en dix gestes précis vous transforme un chou-rave en fétu et un chou chinois en dentelle.

Donc les participants regardent et goûtent et en général l’avis est très favorable même si l’un des enfants présents avoue ingénument que « c’est bon mais j’aime pas ! »

Au menu, jus apéritif et salades concoctés avec les quelques kilos de légumes collectés pour l’occasion par les Temps-Bouilles. Peu de fruits au menu car nous sommes entre deux saisons mais du chou, beaucoup de chou, choux-fleurs, choux chinois, choux raves et choux pointus, mais aussi des concombres des fanes de carottes, du fenouil une des dernières oranges de la saison et quelques kiwis.

L’apéritif est un cocktail de légumes où on retrouve le chou chinois, des fanes de carottes, des épluchures de chou pour le goût, du concombre pour le jus et des kiwis pour la pointe d’acidité, le tout épicé par une pointe de gingembre frais qui se trouvait par hasard dans la collecte. C’est frais, c’est goûteux et ça ouvre l’appétit.

Deux salades au menu mais qui deviennent bientôt quatre au gré de l’inventivité de Pierre-Antoine

la salade de choux-fleurs

Depuis le début de l’année, on en a vu défiler des choux-fleurs et l’imagination commence à manquer. Qu’à cela ne tienne. Prenez un chou-fleur et détaillez les fleurs que vous ciselez finement, très finement même, rajoutez un gros poivron haché finement également, 2 ou 3 tomates de récupération qui subissent le même sort que le poivron. Quelques gouttes de cidraigre (c’est ainsi qu’on appelle le vinaigre de cidre vendu à Elocoop) bien remuer. Et voilà une salade bien agréable.

Et si le coeur vous en dit et puisqu’il reste encore du chou-fleur, voici la recette express née de la découverte sur l’étal d’Elocop d’un pot de pesto à l’ail des ours . Le chou-fleur subit le même sort que son confrère en quelques coups de couteau habiles, deux grosses cuillerées de pesto et le tour est joué. Il faut dire qu’avec l’ail des ours, la partie est souvent gagnée.

La salade de fenouil-orange

Il paraît que fenouil et orange, c’est le mariage du siècle. Dommage que pour l’atelier, il manquait un peu d’orange. Comme toujours la magie du couteau a vite fait de transformer le fenouil en fins filaments, l’orange en jus vient se rajouter mais il paraît que l’orange en tranche c’est encore meilleur ; il suffit de rajouter un peu de chou pointu, finement ciselé, un jet d’huile d’olive, un peu de sel et du poivre. La recette est terminée. On peut remplacer le fenouil par de l’aneth quand c’est la saison mais alors il faut un peu plus de chou pour la consistance de la salade.

Et pour finir la salade de chou-rave.

Prendre un chou-rave, le détailler en lamelles fines puis découper ces lamelles en fins bâtonnets. Y rajouter un peu de curry et un giclée de sauce soja. Compte tenu de la force en goût du curry et de la sauce soja, il convient d’avoir la main légère.

Et voilà comment en une grosse demi-heure, vous avez un apéritif et 4 salades. Pour les petits repas d’été, rien de tel.

Et tout ça avec des produits qui auraient dû ne jamais être mangés.

Pour réaliser cela, très peu de matériel est nécessaire : un bon couteau bien aiguisé, une planche à découper, des tas de récipients. Seul le jus demande du matériel un peu plus sophistiqué ; en l’occurrence, c’était un extracteur de jus mais un mixeur peut faire l’affaire à condition de disposer d’une passoire à maille fine genre « chinois » pour tamiser la soupe ainsi obtenue.

Et au bout du compte, très peu de déchets : l’écorce de l’orange, la peau des kiwis, les grosses côtes des choux-fleurs et le plumeau du fenouil, c’est à dire à peine de quoi remplir un petit seau qui finira au compost sauf évidemment l’écorce d’orange car les buzuks n’aiment pas les agrumes, paraît-il.

Pour aller plus loin :

http://elocop.panierlocal.org/

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Une association pour le Zéro Déchets dans le Finistère Nord

L’association Zéro Déchets Nord Finistère a été créée en octobre 2017. Elle a pour objectif l’information et la sensibilisation des nords-finistériens aux zéro déchets. Pour cela, elle organise des conférences, ateliers Do It Yourself, apéros et pique-nique zéro-déchets, dont le prochain aura lieu le samedi 26 mai à Brest.

Essayer d’atteindre le zéro déchets, voilà l’objectif de l’association « Zéro Déchets Nord Finistère ». Créé en octobre 2017 par un petit groupe de citoyens, elle compte aujourd’hui une dizaine de membres actifs. « Nous sommes une antenne locale du mouvement Zéro Waste France, qui lui a été créé il y a une vingtaine d’années », explique une membre de l’association. Le Finistère compte ainsi désormais deux déclinaisons territoriales de Zéro Waste : une association au nord, et l’autre qui s’occupe de la partie sud (Zéro Waste Cornouaille, à laquelle nous avons déjà consacré un sujet, ndlr).

L’objectif de Zéro Déchets Nord Finistère est de sensibiliser et d’informer les habitants du territoire à la réduction des déchets. «  Nous évoquons les aspects économiques, écologiques, et sanitaires des déchets, et essayons de faire prendre conscience que l’on peut changer son mode de consommation, pour passer par exemple du jetable au durable », précise la membre. L’association anime pour cela des conférences, à l’invitation des collectivités locales. Elle est également présente sur des événements avec un stand où l’on peut voir « l’autopsie » d’une poubelle, et des Disco Soupes.. Des ateliers « Do It Yourself » pour apprendre à fabriquer déodorant, dentifrice, lessive, grâce à des produits locaux et sans déchets sont également mis en place. Un projet de cartographie des commerçants finistériens acceptant les contenants des clients, baptisé « Mon commerçant m’emballe durablement », est également en cours, avec Zéro Waste Cornouaille. A noter d’ores et déjà sur vos agendas : Zéro Déchets Nord Finistère propose un « pique-nique zéro déchets », afin de parler du zéro déchets et du gaspillage alimentaire de façon conviviale et ludique, le samedi 26 mai à Brest !




Les répar’acteurs, un réseau pour moins jeter

Pour inciter à réparer plutôt qu’à jeter et favoriser l’économie locale, la chambre régionale de métiers et de l’artisanat de Bretagne a mis en place le label Répar’acteurs. Il valorise le travail des professionnels de la réparation dans la région.

En France, chaque personne jette chaque année entre 16 et 20 kg d’objets et d’équipements. Or, beaucoup de ses objets pourraient être réparés. « Faire réparer nos objets, c’est à la fois moins jeter, donc faire un geste pour l’environnement et faire travailler des acteurs de l’économie locale », explique la chambre régionale de métiers et de l’artisanat (CRMA) de Bretagne.

Depuis 2015, elle a lancé, avec les chambres de métiers départementales, le label Répar’acteurs. Ce réseau permet de valoriser le travail des artisans de la réparation. « Les objectifs sont d’inciter à réparer pour réduire les déchets et le gaspillage, de favoriser l’économie de proximité, de valoriser le savoir-faire et l’expertise technique des artisans de la réparation et de fédérer les acteurs de la réparation et leur donner de la visibilité », détaille le CRMA.

Un annuaire et des outils de communication

Un annuaire répertorie les professionnels qui adhèrent à la charte et « s’engagent à favoriser la réparation plutôt que la vente ». Environ 400 répar’acteurs sont actuellement recensés en Bretagne. « Un répar’acteurs contribue à prolonger l’utilisation des objets, économiser matières premières, eau et énergie, et limiter le transport de produits neufs et le rejet de gaz à effet de serre », précise le CRMA.

La chambre régionale de métiers et de l’artisanat fournit à tous les professionnels participants des outils de communication afin de mettre en avant son engagement auprès de ses clients. « Les répar’acteurs sont sollicités pour participer à des événements locaux, en lien avec les collectivités locales, notamment lors de la Semaine européenne de la réduction des déchets », soutient le CRMA qui a mis en place une formation de deux jours pour les artisans pour les aider à mieux communiquer.

Pour aller plus loin :

La page facebook des Répar’acteurs

www.crma.bzh/annuaire-reparacteurs




De A à Z. Fabriquer son allume-feu

Aujourd’hui, on vous propose une petite recette facile à base de récup’ pour fabriquer facilement votre allume-feu. Merci à Chantal pour la recette !

Si vous voulez nous faire partager une recette ou un tuto, n’hésitez pas à nous écrire à info@eco-bretons.info

Ingrédients

  • Reste de bougies
  • Paille à hamster (fond de cage)
  • Boîtes à œufs cartonnées

Recette

  • Faire fondre les bougies dans une casserole
  • Remplir chaque alévéole de boite d’oeufs (6 ou 12) avec de la paille
  • Remplir les alvéoles de bougie fondue
  • Laisser refroidir au moins 4 heures
  • Découper chaque alvéole (si boîte de 6 alvéoles, vous avez 6 allumes-feux)

Astuce : en découpant, faire attention de bien garder la totalité du carton de la boite à œuf. Le côté un peu plus haut sert à allumer l’allume-feu.