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Un crowdfunding pour les ruches de Trégueux et Langueux

Suite au succès de l’installation de ruchers dans deux endroits différents l’année dernière (Trégueux et Langueux), la coopérative Biocoop La Gambille (en partenariat avec le collectif local Gwenan, les ruches solidaires de Bretagne et le Jardin associatif des 4 branches) a décidé de pérenniser le projet et de développer son étendue pédagogique. Une campagne de crowdfunding est lancée. 

En 2018, deux ruches avaient été installées et sur le toit du magasin Biocoop de Trégueux et quatre au Jardin des 4 branches à Langueux pour sensibiliser le grand public vis-à-vis de la sauvegarde des abeilles. Pour financer l’entretien des ruches, un appel à parrainage auprès de tous ses clients avait été réalisé. « Les parrainages nous permettent de prendre en charge l’entretien des ruches à l’année par un apiculteur professionnel du collectif Gwenan ainsi que les différentes animations de sensibilisation proposées aux parrains, aux écoles et au public »indique Marion Bouchevreau, coordinatrice du projet à La Gambille. 

Cette année, c’est un crowdfunding qui est lancé ! L’objectif des porteurs du projet (la coopérative Biocoop La Gambille en partenariat avec le collectif local Gwenan, les ruches solidaires de Bretagne et le Jardin associatif des 4 branches) est de développer l’étendue pédagogique du projet en ciblant une audience plus large que la clientèle existante de ses établissements. 

Le but est de protéger les abeilles tout en sensibilisant le maximum de monde. Ces insectes sont malheureusement plus que vulnérables : chaque année en France, 30 % des colonies disparaissent… Sur l’objectif minimum à atteindre (30000 €), environ 500 € a été récolté. Si vous souhaitez participer à la campagne de financement, cliquez ICI. La cagnotte fermera le premier avril 2019. 




Retour sur la rencontre technique « Gestion des terrains de sports engazonnés sans produits phytosanitaires » du 11 décembre à Lannion

Retour sur la rencontre technique qui s’est déroulé le mardi 11 décembre à Lannion, sur le thème de la gestion des terrains de sports en zéro phytos.

La rencontre a rassemblé environ 65 personnes, agents communaux en charge de l’entretien des espaces publics et élus municipaux.

Christian Hunaut, 1er adjoint au maire de Lannion, a rappelé la forte volonté politique de la ville de Lannion dans l’engagement vers le zéro phyto, sur tous les espaces communaux, et ce de longue date. Cela se traduit à Lannion par un trophée zéro phyto, décerné par le conseil régional, et le Label Terre Saine du Ministère de la transition écologique et solidaire. Ainsi, c’est depuis 7 ans que les terrains de sports de la ville de Lannion sont gérés sans produits phytosanitaires.

Jean-Claude Lamandé, Vice-Président de LTC en charge de l’environnement, de l’aménagement de l’espace rural et de l’économie agricole, Président du SAGE Baie de Lannion et du Comité des bassins versants de la Lieue de Grève a resitué la problématique de l’entretien des terrains de sports parmi les enjeux beaucoup plus larges de qualité de l’eau à l’échelle des SAGE.

Christian Méheust, Président du Bassin versant « Vallée du Léguer », a invité à rassembler les conditions pour permettre l’évolution des techniques sur les terrains de sports, en étudiant les possibilités de mutualisation de matériels et en développant le partage d’expériences entre collectivités.

Un état de la réglementation a été dressé par les techniciens des bassins versants, rappelant d’une part les précautions obligatoires (réglementaires) en cas de traitement phytosanitaire sur terrain de sports, ainsi que les objectifs fixés par les SAGE Baie de Lannion et Argoat-Trégor-Goëlo.

Michel Lanchec, responsable du service des sports de la ville de Lannion, a présenté son expérience de la gestion des terrains de sports en 0 phyto à Lannion. Cela implique l’emploi de matériels spécifiques et une maîtrise de l’utilisation des terrains, en évitant la sur-fréquentation. Important également, une attention permanente et une forte réactivité aux problèmes rencontrés: resemis rapide et mise en défens des zones érodées… L’idée est de réunir des conditions favorables au gazon (sol souple, aéré, circulant) et défavorables aux adventices. La rencontre s’est poursuivie par une présentation des matériels utilisés par la ville.

L’accompagnement des communes sur cette thématique se poursuivra dès 2019 en continuant à diffuser des connaissances, peut-être à l’occasion d’une formation spécifique, et en évaluant précisément les besoins des communes en matériels dédiés à la gestion des terrains de sports.




L’Eco-Domaine du Bois du Barde obtient l’écolabel européen

L’Eco-Domaine du Bois du Barde, basé à Mellionnec, est l’un des cinq « Pôles Territoriaux de Coopération Economique de Bretagne ». Quatre structures y sont basées, qui assurent des activités agricoles, d’hébergement, de formation et d’activité pédagogique. Depuis septembre, l’Eco-Domaine bénéficie de l’Ecolabel Européen pour sa partie hébergement.

L’éco-domaine du Bois du Barde est situé à Méllionnec, dans les Côtes-d’Armor, en Centre-Bretagne. C’est un lieu qui est actuellement partagé par quatre structures : La ferme de Coat An Bard, exploitation en agriculture biologique, arboricole avec une récolte de pommes à cidre et de sève de bouleau, élevage de moutons landes de Bretagne et de poneys highlands ; La Sasu (agrément Esus en cours) Le Champ du Barde, qui gère une aire de camping naturelle avec hébergements insolites ; l’Association Breizh Coopération, organisme de formation professionnelle, qui propose des formations professionnelles autour de la coopération, de la sociocratie et de la communication bienveillante ; et l’association Koed Barz, qui met en place diverses activités pédagogiques et d’animation (séjours de vacances, événements culturels, sensibilisation aux cultures et aux langues régionales de Bretagne…).

L’éco-domaine est un l’un des 5 Pôle Territorial de Coopération Economique de Bretagne (PTCE), et le premier s’appuyant sur une activité agricole. D’après le site « Le Labo de l’ESS », Les PTCE sont des regroupements, « sur un territoire donné, d’initiatives, d’entreprises et de réseaux de l’économie sociale et solidaire associé à des PME socialement responsables, des collectivités locales, des centres de recherche et organismes de formation, qui met en œuvre une stratégie commune et continue de coopération et de mutualisation au service de projets économiques innovants de développement local durable. ».

Depuis le mois de Septembre, l’Eco-Domaine est également un hébergeur certifié par l’écolabel européen. Une certification qui concerne la partie « accueil touristique », et qui met en valeur les actions réalisés par Le Bois du Barde : bassins phytoplantés pour 100 personnes, toilettes sèches, tri sélectif…Les établissements certifiés par ce label doivent respecter un cahier des charges précis et exigeants : limitation de la consommation d’énergie (utilisation d’ampoules de classe A), limitation de la consommation d’eau (ajustement des débits des douches et des robinets…), limiter la production de déchets (interdiction des articles de toilettes jetables, tri…), utilisation de sources d’énergies renouvelables, approvisionnement en privilégiant les fournisseurs locaux…L’Eco-Domaine est le premier hébergeur touristique certifié « Ecolabel Européen » sur le territoire touristique Coeur de Bretagne-Kalon Breizh.

Pour en savoir plus sur l’Ecolabel européen en matière de tourisme  :




Les étudiants de BTS GPN de Suscinio à la découverte de la ferme pédagogique de Trémargat

Les étudiants de BTS GPN se sont rendus à la ferme pédagogique de Trémargat pour découvrir le projet pédagogique de Leila et Dorig, paysans et animateurs nature!

Une Ferme pédagogique située dans les Côtes d’Armor (22), au cœur de la Bretagne, dans une région boisée et vallonnée au bord du G.R 341, des chaos de Toulgoulic, de l’étang de Kerné-Huel, des landes de Locarn et des gorges du Corong, lieu idéal pour la balade à pied ou à cheval. C’est l’endroit même où les fest-noz perpétuent les traditions de musique, de chants et de danses.

La ferme à Trémargat, en plus de ses vaches laitières, de ses chevaux, de sa basse-cour, de son rucher, de son jardin, sur 30 ha de champs, de bois de landes et de nombreux chemins, offre : Un gîte de 36 places (chambres de 2 à 7 lits, salon avec cheminée et restauration). Une grande longère, avec four à pain, cheminée, sanitaire, cuisine, salle à manger, sur un terrain permettant d’accueillir des mini camps.

Les paysans, Dorig, Leïla et leur équipe accueillent depuis 28 ans des enfants en séjours scolaires de 2 à 15 jours pour l’éducation à l’environnement et pour les vacances dans le cadre de centre de vacances, ainsi que des séjours de randonnée ou de formation.

L’alimentation est produite pour une grande partie sur la ferme, celle-ci est menée en agrobiologie (sans pesticides et sans engrais chimiques). Les repas sont cuisinés de manière traditionnelle et familiale.

Les compétences de l’ensemble de l’équipe correspondent à des savoir-faire utilisés dans toutes les activités de la Ferme pédagogique à Trémargat. Elles répondent aux différentes normes exigées par l’Inspection Académique, la Cohésion Sociale, la Direction des Services Sanitaires : Agriculteurs, accompagnateur de tourisme équestre, directeur de centre de vacances, animateurs nature et B.A.F.A, cuisinière.

L’association


«La ferme à Trémargat» est une association loi 1901, elle a pour but d’offrir aux enfants et aux adultes un lieu de vie privilégié propice à l’écoute, au contact, à l’éveil aux activités de la ferme et de son environnement,mais aussi de rencontre, de découverte et de questionnement.

L’association rassemble une vingtaine de personnes (Paysans, enseignants, animateurs, éducateurs, etc.). Elle oeuvre depuis bientôt 27 ans et s’appuie sur les activités de la ferme de Guillerbot et de son environnement pour sensibiliser au respect de l’homme et de son environnement. Elle s’inscrit dans le courant de l’éducation populaire. C’est au travers de valeurs de citoyenneté, d’égalité, de solidarité et de convivialité que l’association fonde son existence et ses actions.




A Lannion, eau, haies et bocage en discussion

Les Sixièmes Rencontres Nationales « Arbres et Haies Champêtres » se déroulent jusqu’à demain à Lannion (22). Le thème retenu cette année est « Ressources en eau, ressources bocagères ». Des enjeux liés, qui sont particulièrement forts en Bretagne, région symbolique pour la reconquête de la qualité de l’eau.

Pour la première fois, la Bretagne accueille les Rencontres Nationales « Arbres et haies champêtres ». Cette sixième édition, organisée par l’Afac-Agroforesteries, se déroule jusqu’à demain, à Lannion. Objectif de la manifestation, à laquelle 500 personnes participent : permettre les échanges, les croisements d’expériences, les réflexions sur l’avenir…concernant les ressources en eau et les ressources bocagères. A travers des ateliers, des visites de terrains, des conférences, des tables-rondes…agriculteurs, techniciens, conseillers…auront l’occasion d’essayer d’apporter des réponses à des questions telles qu ela prise en compte de l’eau dans les actions de gestion de bocage sur le terrain, les fonctions du bocage pour l’eau, le choix d’une politique publique pour articuler planification, coordination et action en faveur du bocage et des haies…

Le choix de la Région Bretagne pour la tenue de ce colloque n’est pas innocent : c’est en effet à Rennes, en 1976, que s’est déroulé un premier événement sur le thème du bocage, organisé par l’INRA, le CNRS et l’Université de Rennes. La Bretagne est également une région où la question de la qualité de l’eau est très prégnante. Les enjeux liés au bocage, et à l’eau, sont par ailleurs très liés. Dans le contexte actuel de changement climatique, et de développement de l’agrocéologie, la fonction des haies par rapport à l’eau est davantage mise en lumière aujourd’hui : elles peuvent être un frein au ruissellement de l’eau, font une barrière naturelle, peuvent permettre de lutter contre la pollution, notamment issue de l’utilisation de pesticides.. Elles sont importantes aussi pour la biodiversité. En Bretagne, la Région a lancé d’ailleurs un grand plan, baptisé « Breizh Bocage ». Il encourage la création et la préservation du maillage bocager.

On parlera aussi durant ces rencontres du rôle des politiques de bassins versants, pour gérer le bocage, le tout dans un objectif de préservation de l’eau. Les structures de bassins versants mènent des actions en faveur du bocage (notamment des opérations de reconstruction, avec les agriculteurs).

Mais du chemin reste à parcourir. L’association Bretagne Vivante vient de publier un communiqué en ce sens. Elle estime que «  Au moment où le Conseil Régional et l’Etat font le bilan de Breizh bocage, Bretagne Vivante appelle à une véritable prise de conscience et une mobilisation de tous sur l’importance du bocage breton. Dans un contexte de réchauffement climatique, d’érosion des sols, de pollutions des eaux, de perte d’habitats pour la biodiversité, la disparition du bocage est un enjeu fondamental pour la Bretagne. Force est de constater que les politiques régionales, pourtant dotées de fonds importants, ne suffisent pas à enrayer cette disparition. ». Elle appelle alors, outre les actions individuelles, les acteurs publics, et en particulier les collectivités territoriales, à « de développer de vrais programmes d’action sur le bocage, avec les agriculteurs, les habitants et les associations environnementales, au bénéfice de tous ». De quoi alimenter les réflexions pour le colloque de Lannion !




Un week-end autour de la fiction, de la littérature et des déchets à Saint-Brieuc

Ce week-end, rendez-vous au Musée d’Art et d’Histoire de Saint-Brieuc, pour la fondation de la « Bibliothèques des Futurs », avec au programme des ateliers de co-création autour de trois nouvelles sur les déchets. Ces nouvelles seront présentées au public lors de « lecture-performance ».

Du 16 au 18 novembre, on parlera des déchets au Musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc (22). A l’invitation du Théâtre de la Folle Pensée, d’Open Bay, du centre de tri Kerval Centre Armor, de Lumière d’Août, de Waste Lab et de la Start Up Hoali, la Bibliothèque des Futurs sera mise en place. Toutes ces structures, qui travaillent dans les domaines de la création artistique, de l’économie circulaire, de l’économie sociale et solidaire et de la prévention et réduction des déchets, s’interrogent autour des questions suivantes « Les signes qu’émet le futur, comment les traduire ? », « Comment élaborer des langues pour nommer ce qui vient ? », « La fiction peut elle offrir à la communauté des humaines des formes de vie inimaginées, jamais pensées ? ».

Concrètement, on assistera ce week-end à la présentation de trois nouvelles : Or comme une ordure de Frédéric Ciriez, Rudimenteurs d’Alexis Fichet, et Mourir Bio d’Alexandre Koutchevsky. Ces trois textes, commandés par le Théâtre de Folle Pensée et Open Bay dans le cadre « d’audits poétiques », traitent toutes les trois des déchets, et sont rassemblées sous le terme générique de « déchets-fictions ». Elles serviront de base vendredi et samedi en journée à des ateliers de co-création, qui seront le point de départ de travaux et d’échange, Des lectures-performances de ces textes, ouvertes à tous, sont aussi au programme au musée, le samedi de 19h à minuit, avec la participation d’artistes et d’acteurs.

Le dimanche, la Bibliothèque des Futurs sera mise en place lors d’une élaboration commune. Les trois nouvelles, ainsi qu’un roman, Eves Futures, ré-écriture par Alexis Fichet du roman de Villiers de l’Isle Adam, L’ève future, seront les « premières fictions déposées dans cette bibliothèque », expliquent Jean-Benoit Orveillon, directeur de l’économie circulaire à Kerval Centre Armor, et Roland Fichet, directeur du Théâtre de la Folle Pensée. Objectif de cette ambitieuse opération ? « Par la fiction, arriver à avoir une force de prédiction, une capacité à voir demain ». Mais aussi « Faire réfléchir des personnes qui ne sont pas forcément sensibilisés au tri des déchets, déclencher quelques chose de nouveau chez eux ».

Le programme détaillé :

Vendredi 16 novembre 2018 – Musée d’art et d’histoire

De 9h30 à 13h : Premier Set Déchets-Fiction

Lecture de fragments de la nouvelle « Mourir bio », d’Alexandre Koutchevsky, suivie de deux courtes intervention des lecteurs. Contribution des participants, et débat.

14h-18h : Deuxième set Déchets-Fiction

Lecture de fragments de la nouvelle Rudimenteurs, d’Alexis Fichet, suivie de deux courtes interventions de lecteurs. Contribution des participants et débat.

20h30-22h : Eves Futures, performance, vidéos et lectures

De l’Eve Future de Villiers de l’Isle Adam, aux Eves Futures d’Alexis Fichet

Samedi 17 novembre – Musée d’Art et d’Histoire

9h30-13h : Troisième set Déchets-Fictions

Lecture de fragments de Or Comme une ordure, de Frédéric Ciriez, uivie de deux courtes interventions de lecteurs. Contribution des participants et débat.

14h30-18h : Elaboration collective des lignes de force apparues au cours des discussions. Perspectives de déploiement et zones d’impact

19h-23h30 : Lecture/Performance des trois nouvelles Déchets-Fictions

19h : Déchets-Fictions 1 : Mourir Bio d’Alexandre Koutchevsky

20h30 : Déchets-Fiction 2 : Rudimenteurs de Alexis Fichet

22h : Déchets-Fiction 3 : Or comme une ordure de Frédéric Ciriez

Entre chaque performance, restauration légère, boissons, temps d’échange informels

Dimanche 18 novembre – Musée d’Art et d’Histoire

9h30-13h30 : La Bibliothèque Des Futurs : Définition du concept. Quelle forme peut prendre la bibliothèque ? Comment l’alimenter ? Comment s’en servir ? Quelles sont les productions littéraires et artistiques projetées par les participants ? Les rendez-vous de 2019.