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Les landes de Monteneuf labellisées “Espace remarquable de Bretagne”

Réunissant -et même très largement- les conditions requises, les landes de Monteneuf ont été classées réserve naturelle régionale, en juin dernier, par la Région. Un statut réglementaire garantissant la préservation du site, mais pas seulement. Le gestionnaire et les 42 propriétaires (dont 39 privés) pourront également bénéficier d’un soutien technique et financier de la Région pour la mise en œuvre d’actions de protection et de sensibilisation. De nouvelles dynamiques de développement local seront par ailleurs encouragées, en lien avec la Commune de Monteneuf, la Communauté de communes du pays de Guer et le Conseil général du Morbihan.

Une grande diversité faunistique avec une étonnante variété d’oiseaux, chauves-souris, libellules, papillons ou autres amphibiens, reptiles et mammifères.
382 espèces végétales, dont une dizaine protégée au niveau national. Des landes couvertes d’ajoncs et bruyères offrant un paysage riche en couleurs… A proximité de la forêt de Paimpont, les 125 ha couverts par les landes de Monteneuf sont un formidable réservoir de biodiversité. De plus, avec les quelque 420 monolithes des Pierres Droites et les nombreux mégalithes répertoriés, le site constitue un ensemble archéologique d’une richesse inestimable.

Au début des années 2000, des actions de préservation et valorisation ont été entreprises sous l’impulsion de la Communauté de communes de Guer et de la Commune de Monteneuf. Confiées à l’association Les Landes, elles ont d’abord porté sur l’accueil et la sensibilisation du public, avant de s’étendre à de véritables missions de gestion. Ainsi, les inventaires réalisés par l’association ont permis la reconnaissance du site en ZNIEFF type 1 [1][1] (zone d’intérêt écologique faunistique et floristique), en 2010, et conduit les deux collectivités et l’association à aller plus loin, en sollicitant sa labellisation en Espace remarquable de Bretagne, auprès de la Région.

Suite à l’inauguration officielle de cette nouvelle réserve, l’association Les Landes invitera les visiteurs à découvrir le site et son patrimoine à l’occasion de diverses animations ponctuelles, au cours des mois d’octobre et novembre.

 




Un temps avec … Remy Lucas

Est-ce que vous pouvez nous donner quelques informations pour vous présenter ?

Je m’appelle Rémy Lucas. Je suis le créateur et le dirigeant de l’entreprise Algopack située à St Malo ; c’est une entreprise qui a été créée en 2010.
Je suis issu d’une famille Finistèrienne. Mes grands-parents et arrière grands-parents étaient des « paysans marins » qui vivaient de l’agriculture mais aussi un peu de la pêche. Ils allaient récolter le goémon près de Plouguerneau. Ils chargeaient le goémon dans des charrettes à bras avec des chevaux, l’amenaient sur les dunes pour le faire sécher et s’en servaient comme engrais.
Après des études à Brest, j’ai travaillé 15 ans dans la plasturgie. Un jour, j’ai eu l’idée de remplacer le plastique par des algues. À partir de ce jour, j’ai travaillé pendant 10 ans dans mon garage pour passer de la phase d’innovation à la phase recherche-développement. J’ai déposé des brevets après avoir vérifié sur un site pilote que l’innovation était industriable. Aujourd’hui, trois brevets sont étendus au niveau international.

Comment s’est fait pour vous, le choix des algues ?

J’ai participé, lorsque je travaillais dans la plasturgie, à l’émergence les matières agrosourcées à base d’amidon de maïs et amidon de pomme de terre. J’ai choisi l’algue comme bio matériau estimant que c’était le matériau le plus vertueux au regard de la biodiversité et j’ai souhaité créer l’entreprise la plus vertueuse qui soit dans sa globalité : de la matière première jusqu’au produit final.

Qu’entendez-vous par vertueux ?

1 – Les algues absorbent beaucoup de CO2 : elles fonctionnent comme un puit à carbone au niveau de la mer. Elles transforment ce CO2 en sucres et ensuite libèrent de l’oxygène dans l’eau.
2 – Les algues ne consomment ni pesticides, ni eau contrairement à différents agromatériaux à base de maïs ou autre. On ne vient pas polluer le biotope existant mais au contraire on lui apporte quelquechose puisque le développement des algues brunes favorise le développement du plancton en mer.
C’est un matériau en avance par rapport aux plastiques utilisés sur le plan toxicologique : les plastiques contiennent des substances classées CMR (cancérigènes) comme le bisphénol A, le phtalate. Notre matière est moins nocive pour l’homme. Elle ne contient aucune de ces substances, même pas le formaldéhyde.
Il n’entraîne pas de déchets. En fin de vie, on voit des emballages plastiques partout et énormément en mer.
En commençant 50 ans plus tôt, on aurait pu éviter le 8ème continent dont parle Maud Fontenoy. J’ai voulu créer le matériau qui ne générera aucun déchet et j’y suis arrivé ;
Plus encore qu’aucun déchet produit, ce matériau apporte des oligoéléments lorsqu’il est mis en terre.
C’est le premier matériau 100% biocompostable.

 

En quoi fabriquer un matériau à base d’algues favorise la biodiversité locale ?

La biodiversité globale est favorisée au niveau local car on a deux sources d’approvisionnement en algues : la première source est la récolte des algues dans leur élément naturel avec les chaluts et leurs « scoubidous ».
La seconde source, qui se développe maintenant, est la culture d’algues. On cultive les algues en écloserie. On les dépose sur les boutes c’est-à-dire sur des filières et les algues poussent toutes seules. Donc, elles contribuent par leur atout de puit à carbone à un élément naturel très important pour la biodiversité.
Ensuite, c’est une biomasse qui ne pollue pas.
Autre apport : en favorisant le développement de la culture des algues, on contribue à l’émergence d’une filière aujourd’hui en Bretagne qui était historiquement très développée. Utilisée comme engrais dans l’agriculture, cette production a disparu avec l’arrivée des potasses d’Alsace, les engrais chimiques.

 

Jusqu’où pourrait aller la substitution des produits pétrosourcés par des produits biosourcés ?

Tous les secteurs d’activité et tous les usages des plastiques sont concernés : automobile (tableaux de bord,…), jouets, packaging alimentaire ou cosmétique … Ce matériau répond à toutes les caractéristiques techniques requises pour chacun de ces usages.

Y a t’il des obstacles dans la diffusion de ce matériau novateur ?

Le temps est le principal obstacle. Par exemple : pour développer et mettre sur le marché un bouchon cosmétique, il faut fabriquer un moule et que cette pièce soit compatible avec des processus industriels haute cadence de mise sur les bouteilles.
Y a t’il un bénéfice pour d’autres organismes marins que les algues ?
Oui, pour les poissons. L’algue consomme du CO2 pour sa croissance. Elle le transforme en sucre et elle libère de l’oxygène, en particulier « les laminaires ». Plus on apporte de l’oxygène dans l’eau plus on assure le développement du plancton, maillon de la chaîne alimentaire, et plus on favorise la croissance du poisson. Pour le représenter, nous avons une ferme expérimentale dans la Rance et tous les pêcheurs se regroupent autour des algues qui poussent car il y a une multitude de poissons.

Est-ce que l’on peut faire exister la notion de biodiversité dans le commerce ?

Votre génération est plus sensible que la nôtre à toutes ces questions de biodiversité et d’environnement donc on voit une certaine évolution positive, une prise de conscience.
Nous avons une certaine responsabilité pour les générations qui viennent de leur laisser une solution alternative aux plastiques. On est pas là que pour faire de l’argent, on est aussi là pour transmettre et laisser quelque chose.

Les gens sont-ils sensibles à cette démarche ?

Il y a eu trois types de comportements. La première : les gens n’y ont pas cru. La perception a franchi une deuxième étape : c’est possible mais va t’il y arriver ? Et aujourd’hui l’adhésion est totale sur tous les plans.

 

 

 

 




L’agence des aires marines protégées (AAMP) renforcée : le pilier marin de la future agence française pour la biodiversité

Les missions de l’AAMP renforcées au sein d’une agence française pour la biodiversité ambitieuse

Parmi d’autres mesures de la loi cadre, la création de l’agence française pour la biodiversité est une opportunité sans précédent de se doter d’un outil de gestion et de protection de la biodiversité efficace et reconnu. La transversalité de l’outil et les moyens financiers et humains dont il sera doté conditionneront sa qualité et son efficacité, faisant la différence entre une coquille vide et un outil de gestion puissant. L’agence doit être dotée de moyens nouveaux et additionnels pour pouvoir remplir ses missions de connaissance, de conseil, de gestion, d’animation et de concertation à partir des compétences des parties qui devraient la composer (l’ONEMA, l’AAMP, Parcs Nationaux de France, le GIP ATEN, la FCBN mais aussi l’ONCFS). Il restera à construire des liens fonctionnels forts avec d’autres acteurs comme RNF, la FCEN, le MNHN et l’IRSTEA. Ce n’est qu’à cette condition qu’elle sera « le second bras armé du ministère », avec l’Ademe, sur terre et en mer.

Réconcilier terre et mer : main droite et main gauche ne peuvent plus s’ignorer

FNE souhaite que l’AAMP intègre l’agence de la biodiversité pour des raisons de cohérence politique. La biodiversité marine étant intimement liée à celle terrestre et ne saurait être traitée à part. Rappelons que plus de 80% des pollutions marines sont d’origine terrestre, charriées par les fleuves et rivières. Or, eaux douces et eaux salées ne se rencontrent pas dans l’administration française tant leur gestion et leurs statuts sont différents. Ces deux mondes ne peuvent plus se tourner le dos, d’où l’intérêt de retrouver dans la même structure l’ONEMA et l’AAMP.

FNE refuse les cache-misères

En revanche, l’agence ne doit pas servir de cache misère en accueillant une AAMP privée de moyens et de soutiens politiques. L’agence des aires marines protégées, forte de ses premiers succès devra, au contraire, voir ses missions confortées afin que le projet qu’elle porte de voir 20% des eaux territoriales françaises classées en aires marines protégées se réalise. De plus, nombre de projets de parcs marins, tel que celui du Bassin d’Arcachon, sont en cale sèche et doivent d’urgence être remis à flot.

Pour Bruno Genty, président de FNE : « L’agence française de la biodiversité devra capitaliser la richesse unique et originale que constitue l’outil AAMP. En outre elle devra articuler ses missions avec celles des autres établissements intégrés. C’est précisément en cela que l’agence pour la biodiversité sera une réelle plus-value. La France a la chance et la responsabilité d’avoir un patrimoine naturel d’une exceptionnelle richesse. Il n’appartient qu’à nous de le capitaliser, de le protéger et de profiter de tous les services qu’il nous rend. La nature vaut bien une agence ; une agence ambitieuse, qui fasse une juste place à tous les acteurs de la biodiversité pour la sortir des discours et l’ancrer dans le 21ème siècle ».

 





Les océans profonds enfin l’objet d’un vote au Parlement européen

En juillet 2012, la Commission européenne proposait de renforcer très strictement l’encadrement de la pêche profonde en Europe et dans l’Atlantique Nord-Est et d’éliminer notamment les méthodes de pêche les plus destructrices : chalutage profond et filets maillants de fond.

Cette mesure a cristallisé l’opposition du secteur de la pêche industrielle qui a contracté des cabinets de lobbying professionnels pour mener une guerre d’usure à ce règlement au sein du Parlement européen.

Côté société civile, une mobilisation grandissante des chercheurs, des ONG et des citoyens : plus de 300 chercheurs ont signé une déclaration de soutien à la proposition d’interdire les méthodes de pêche les plus destructrices de l’Histoire, plus de 20 000 citoyens ont signé la pétition de BLOOM adressée à François Hollande lui demandant de tenir ses engagements d’ « excellence environnementale ». De nombreuses personnalités apportent désormais leur soutien actif à BLOOM et à la coalition d’ONG « Deep Sea Conservation Coalition ».

L’appel de Richard Branson adressé aux institutions européennes et aux citoyens du monde est désormais visible sur Internet : http://www.youtube.com/watch?v=5ewGs_s0Q1Y, ainsi que les interviews des personnalités engagées pour la préservation des océans profonds : Nicolas Hulot, Allain Bougrain-Dubourg, Marielle de Sarnez, le dessinateur Jul et de nombreux chercheurs et parlementaires http://www.bloomassociation.org/mobilisation-internationale-pour-defendre-les-oceans-profonds/

Une interview de Claire Nouvian, fondatrice de BLOOM sur youtube : http://www.youtube.com/watch?v=s4v7l4naJhA

Gilles Boeuf, Président du Muséum national d’Histoire naturelle et Les Watling, professeur à l’Université de Hawaï ont cosigné une tribune dans le New York Times la semaine dernière (http://www.nytimes.com/2013/10/03/opinion/deep-sea-plunder-and-ruin.html?src=recg) appelant les 25 députés membres de la Commission PECH du Parlement européen à prendre en compte l’immense vulnérabilité des milieux océaniques profonds et à voter avec ambition ce texte décisif pour la sauvegarde du plus grand réservoir de biodiversité que porte la planète.




Plantañ gwez evit ar bevliesseurted !

Petra ‘ta emañ an aridennad bugale-se oc’h ober e-kreizur park d’ur merc’her goude merenn ? Deuet eo bugale kreizenn dudi Sant-Pabu betek park Mathieu Stephan, labourer-douar e Lambaol-Gwitalmeze, evit plantañ gwez ennañ. N’eo an abadenn-mañ nemet un darn eus ar raktres « 1, 2, 3 Garzhaoueg ! » (1, 2, 3 Bocage !, e galleg) kaset da benn abaoe ouzhpenn ur bloaz gant ar gevredigezh Le Petit caillou, eus Lambaol-Gwitalmeze, e Goueled Leon.

Le Petit caillou, ur gevredigezh yaouank
 

Ur gevredigezh yaouank a-walc’h eo Le Petit caillou gant ma oa bet krouet e miz Ebrel 2009. Pal ar gevredigezh-se eo « kizidikaat an holl dud d’an endro ha d’ar mod da wareziñ anezhañ, hag ivez broudañ an oberoù hag a liammo an dud an eil re ouzh ar re all hag ouzh o c’horn-bro ». Labourat a ra war an dachenn e kumun Lambaol- Gwitalmeze ha tro-war-dro. C’hoant o deus ivez da ziorren raktresoù pleustrek war an dachenn, liammet ouzh ar vro, hag « 1, 2, 3 Garzhaoueg ! » a zo unan anezho.
Boulc’het e oa bet ar raktres-mañ e miz Gwengolo 2011, ha meur a bal a zo dezhañ. Da gentañ penn, brudañ ha displegañ pegen pouezus eo ar c’hleuzioù hag ar girzhier evit ar parkeier hag evit gwareziñ ar bevliesseurted. Da eil, lakaat tud ar c’hornad da gemer perzh e buhez ar vro ha reiñ an tu da dud disheñvel da genlabourat tro-dro d’un danvez gant ur pal boutin d’an holl. Hag, a-benn ar fin, pinvidikaat biologiezh ur vro o plantañ gwez hag oc’h adsevel kleuzioù.

« Lambaol-Gwitalmeze a zo bet unan eus parrezioù kentañ Penn-ar-Bed oc’h adlodennañ ar parkeier » a zispleg deomp Céline Chardin e penn ar gevredigezh Le Petit caillou, « hag abaoe hon eus komprenet e oa un dra vat kaout girzhier ha kleuzioù, na pa vefe evit ma c’hellfe ar glaveier mont en douar. » Pa zistrujer an elfennoù-mañ e vez drastet kalite an dour, met ivez hini an aer hag an douar…
Evit kas da benn ar raktres e labouront dreist-holl gant ur gevredigezh all deus ar vro, L’Estran nature hec’h anv.

Kizidikaat ha kehentiñ war talvoudegezh ar Garzhaoueg

Bremañ m’eo bet komprenet e c’hell bezañ fall difraostañ ha dispenn ar c’hleuzioù e fell d’ar gevredigezh distreiñ war an dachenn evit adsevel ar pezh a zo bet diskaret, en ur labourat gant a bep
seurt tud.
A-hed ar bloavezh paset e oa bet graet un toullad traoù gant izili ar gevredigezh evit lakaat ar gaoz war an tem-se ha boulc’hañ gant an oberioù pleustrek. Ha kement ha kregiñ ganti o deus aozet ur bourmenadenn dre an hentoù-treuz e traoñienn ar Froud etre Lambaol ha Gwitalmeze evit displegañ en un doare plijus da betra kaout gwez ha kleuzioù war an tiriad. « Hag evit an taol kentañ eo bet un taol kaer », eme Claude Colin, e penn ar gevredigezh L’Estran nature, bet o kas ar bourmenadenn, « e-pad div eurvezh ez eus bet ouzhpenn 30 den o vont gant an hentoù. » Hag ar mizioù war-lerc’h ez eus bet aozet darvoudoù all, ouzhpenn d’ar pourmenadennoù. Gant m’eo kustum ar gevredigezh Le Petit caillou da labourat gant skolioù ar vro, he deus kinniget ivez, e framm ar raktres « 1, 2, 3 Garzhaoueg ! », abadennoù diwar-benn ar c’hudennoù-se.
E deroù ar bloavezh 2012 e oa bet skignet an teulfilm La magie des haies (o talvezout kement ha “Burzhud ar girzhier” e brezhoneg) e Sal ar gumun – Oaled ar Maezioù e Lambaol-Gwitalmeze. Dre an teulfilm-se, bet skrivet ha sevenet gant Sébastien Bradu ha Marie-Odile Laulanie, e reer anaoudegezh gant tud a bep lec’h e Bro-C’hall, tud hag a zo war micherioù liammet-start ouzh ar girzhier, pe tud a zo o studiañ, o wareziñ, oc’h adplantañ girzhier… Ha dre ar veaj-se e tizoloer pegen pouezus eo ar girzhier evit ar bevliesseurted, ar parkeier, al loened pe c’hoazh ar gweleadoù freatek.

Lakaet eo bet ar gaoz war loened gouez ar c’hoadoù hag ar garzhaoueg a-drugarez d’an
diskouezadeg Arroudenn degemeret e-pad div sizhun. An diskouezadeg-mañ a zo bet savet gant Ti ar C’hoadoù, er Chapel-Nevez (Bro-Dreger). Divyezhek eo, hag ouzhpenn
kinnig 8 loen dibar eus ar c’hoadoù e tiskouez o skeud ha roudoù gwir bet dastumet en natur. Goude bezañ bet e-pad ur sizhun e bourk Lambaol-Gwitalmeze eo bet
staliet an diskouezadeg e skol Keribin e Gwitalmeze.

Mont pelloc’h eget kizidikaat : plantañ gwez !

Gant m’eo bet lakaet da bal ar raktres kas da-benn obererezhioù pleustrek, eo bet aozet meur a goulzad plantañ gwez gant tud ar gevredigezh. Aozet ez eus bet dreist-holl darvoudoù gant bugale.
Ar wech kentañ e oa bet plantet gwez-kistin gant re grenn ha re vras ar skol-vamm, e Lambaol. Ur wech all e oa bugale ur greizenn dudi hag o doa plantet un dek gwezenn wern bennak e-barzh park ul labourer-douar biologel, Mathieu Stephan e anv.
Bremañ, p’emañ ar raktres « 1, 2, 3 Garzhaoueg ! » oc’h echuiñ, e vo embannet ul levrig gant ar
gevredigezh, evit ma talc’ho an dud o deus c’hoant d’en em soñjal diwar-benn ar gwez, ar c’hleuzioù hag ar c’harzhaoueg. « Labouret hon eus gant ur c’hlasad CM1 eus skol Keribin e Gwitalmeze evit dibab 8 spesad gwez a vez kavet puilh en hor bro » eme Céline Chardin, a-raok kenderc’hel « hag evit sevel al levrig hon eus bet tro da genlabourat gant tud a-vicher evit ma vo ul levrig kaer hag a-zoare evit ma c’hello pep hini implijout anezhañ aes. » Gant m’o deus Céline Chardin hag ar gevredigezh Le Petit caillou maread a soñjoù e vo raktresoù all o tont war-wel a-benn nebeut. Daoust hag-eñ e raio unan anezho un heklev d’ur ganaouenn all gant Gweltaz Adeux ? Ha selaouet ‘vo, da skouer, birvilh an dour e Goueled Leon ? 

 
Evit gouzout hiroc’h

Ar gevredigezh Le Petit caillou : http://lepetitcaillou.infini.fr/

 




L’équipe européenne de volontaires pour l’environnement passe l’été à la Station biologique de Paimpont !

En 2012 la première équipe européenne de volontaires pour l’environnement « La Team » avait été accueillie à la Station biologique de Paimpont, dans le cadre d’un partenariat avec Etudes et Chantiers. Cette année, nous avons renouvelé l’expérience pour 4 mois (juin à septembre) avec des volontaires venues de Grèce, d’Estonie, d’Ecosse, mais aussi des français ! Trois volontaires français participent au même moment aux différentes Teams dans les pays partenaires du projet, grâce au dispositif SVE (Service Volontaire Européen).

Comme l’an passé, les volontaires participent à des missions variées, autant scientifiques que musclées ! Ils mènent des inventaires de la biodiversité commune sur le massif de Brocéliande dans le cadre de l’Observatoire Agricole de la Biodiversité, ont construit un amphithéâtre de verdure, une passerelle, ainsi que d’autres aménagements en bois facilitant l’accueil du public à la station (toilettes sèches, tables de pique-nique). Les volontaires ont également réalisé une œuvre de land-Art lors d’un stage encadré par une artiste professionnelle.

Le projet d’équipes européennes de volontaires pour l’environnement a pour finalité de promouvoir le volontariat environnemental à l’échelle européenne. A l’heure où l’urgence écologique et sociale n’a peut-être jamais été aussi forte tant en Europe que dans le monde, le mouvement études et chantiers s’est associé à la création d’un nouveau réseau européen pour le volontariat environnemental : CVA, Conservation Volunteer Alliance. Les partenaires de ce réseau ont imaginé ce projet de « Teams », afin de permettre à des équipes mises en place localement d’agir simultanément à des projets de préservation de l’environnement à travers l’Europe.

Des « Teams » locales sont donc mises en place tous les ans, du 1er mai au 31 octobre, sur une période de 6 mois.

 

Plus d’infos

www.ecbpdl.org/