1

Le Festival Alimenterre met au menu le thème de la souveraineté alimentaire

C’est reparti pour le festival Alimenterre ! Depuis le 15 octobre et jusqu’au 30 novembre, l’édition 2023 propose plus de 70 rendez-vous et s’articule autour d’une programmation de 9 films, faisant la part belle aux thématiques liées à l’alimentation durable.

 

Chaque année, le Festival Alimenterre revient en France et dans d’autres pays. Pour cette édition 2021, qui se déroule du 15 octobre au 30 novembre, les objectifs de l’événement restent les mêmes : « amener les citoyens à s’informer et comprendre les enjeux agricoles et alimentaires en France et dans le monde, afin qu’ils participent à la co-construction de systèmes alimentaires durables et solidaires et au droit à l’alimentation », et ce via notamment la projection de neuf films documentaires.

Cette année encore, de nombreuses thématiques, qui feront le lien entre ici et ailleurs seront abordées : « En prenant conscience de l’interdépendance et la similitude des enjeux agricoles et alimentaires dans le monde, les citoyens peuvent agir pour une alimentation durable et solidaire et contribuer au droit à l’alimentation ici et ailleurs », peut-on lire sur la page du festival en Bretagne.

Au menu du Festival Alimenterre, plus de 70 évènements dans une trentaine de communes bretonnes, de Brest à Rennes, en passant par Broons (22), Lcominé (56), ou encore Nantes (44). On pourra retrouver des projections-débats, des marchés alimentaires et solidaires, des expositions, des visites de fermes..

 

La sélection des films pour 2023 :

 

 

 

Pour connaître le programme détaillé rendez-vous sur le site du Réseau Bretagne Solidaire, et sur la page facebook du Festival Alimenterre en Bretagne




« La Pepille », une pépinière collective et citoyenne qui fait son nid, dans les Côtes-d’Armor

A Lanvallay (22), à côté de Dinan, l’association Les Vigiliantes se mobilise autour des enjeux de résilience et autonomie alimentaire, agriculture, et environnement,, sur le territoire. Elle a ainsi créé une pépinière collective et citoyenne sur 3000m2, baptisée « La Pépille ». Le but : produire des plantations et arbres, destinés à des projets et espaces collectifs du secteur.

 

Les Vigiliantes. Ou la rencontre des mots « Vigilance » et « liens ». C’est le nom d’une association basée à Lanvallay, à côté de Dinan, dans les Côtes-d’Armor. « A la base, c’est un collectif qui est né en 2019 », explique Claire, la présidente de l’association. « Nous étions mobilisés sur les questions liées à l’alimentation, l’agriculture, avec l’organisation de conférences, de journées de rencontres avec les professionnels. Nous interpellions aussi les collectivités sur ces sujets », précise-t-elle. Vient alors la période Covid, et ses restrictions sanitaires, qui font que les actions se font plus rares.

« Ca nous a donné envie de mettre les mains dans la terre, sur notre territoire », rembobine Claire.

Les envies se rencontrent alors avec la commune de Lanvallay, qui disposait d’un terrain de 6 hectares, dédié par l’ancienne municipalité à la construction d’une salle des fêtes. Les nouvelles et nouveaux élu.e.s choisissent de consacrer ces terres à l’installation de projets agricoles. « Nous avons pu bénéficier d’une parcelle de 3000 m2 », indique la présidente de l’association, qui voisine notamment avec un projet en maraîchage solidaire et une horticultrice.

Une belle diversité d’espèces

C’est sur ce terrain qu’est né le projet-phare des Vigiliantes, à savoir une pépinière citoyenne et collective, baptisée « La Pépille ». « L’acte fondateur a été la plantation d’un mini-bosquet nourricier il y a 3 ans, sur 200 m2, en multistrates, avec des arbres nourriciers qui alimentent les humains, la faune et le sol, des herbacées et des buissons », détaille Claire. On y trouve des pommiers, des pêchers, des argousiers, des fraises, framboises, mûres sans épine, du chèvrefeuille comestible, ou encore de la sauge, du thym, des aromatiques… « L’idée, c’est d’avoir une belle diversité d’espèces, qui permet d’avoir des plants-mères pour pouvoir les multiplier ensuite ».

L’hiver dernier a eu lieu l’installation d’un premier espace de production de plantes et d’arbres, sur une surface de 70m2, où l’on trouve des fruitiers greffés, des boutures, des fruits rouges…Les bénévoles de l’association se forment « en faisant, petit à petit. Nous sommes tous des amateurs », déclare Claire. Des ateliers et séances de travaux sont régulièrement organisés : entretien, désherbage, plantation, greffes…toujours en collectif, et ouverts à toutes et tous. Toujours dans cet esprit, tout ce qui est produit dans la pépinière est destinés à être plantés sur des espaces collectifs : pour les collectivités, sur des zones artisanales, des jardins partagés, les espaces verts de magasins bios…et ce en relation avec des pépiniéristes professionnels du secteur, avec qui « tout se passe bien », assure Claire.

Pour découvrir ce beau projet citoyen, on peut passer lors des chantiers organisés régulièrement sur la parcelle. Mais aussi le 7 octobre, lors d’une porte-ouverte qui présentera les différentes activités installées sur le terrain de Lanvallay.

 

Pour en savoir plus :

https://www.vigiliantes.fr/




La recette. Clafoutis soufflé aux cerises

C’est la saison de la cerise ! Le petit fruit, souvent rouge mais qui peut-être aussi jaune ou noire, est sucré, riche en fibres, vitamine C et B3, et potassium. On peut utiliser aussi les « queues de cerises » en tisane et décoction, pour soulager les infections de l’appareil urinaire par exemple.

Ce week-end, nous vous proposons une recette de clafoutis soufflé aux cerises, à faire avec la récolte du jardin.

 

Ingrédients:

600 gr de cerises
120 gr de purée d’amandes blanches
10 cl d’eau
100 gr de sucre de canne complet
50 gr de farine de riz
4 œufs

Préparation:

Selon le goût et la variété des cerises du jardin, vous remplacerez le sucre de cannes complet par du sucre de canne blond. Dans tous les cas, évitez le sucre rapadura qui donnerait un parfum trop puissant.

-Préchauffez le four à thermostat 7.
-Délayez la purée d’amandes blanches en lui ajoutant progressivement de l’eau.
-Mélangez avec le sucre de canne complet et incorporez la farine de riz et les jaunes d’œufs.
-montez les blancs d’œufs en neige et ajoutez-les délicatement à la pâte.
-Étalez les cerises équeutées dans un moule en verre ou en céramique bien huilé ou enduit de margarine végétale, de façon à pouvoir couper les parts dans le plat.
-Versez la pâte dans le moule et enfournez-le aussitôt.
-Selon la taille du moule, comptez 35 à 45 minutes de cuisson. En fin de cuisson, baissez le thermostat à 6.

 

 


Eco-Bretons vous propose une information gratuite. Pour pouvoir continuer à le faire, nous avons besoin de vos contributions financières ! Chaque don, même tout petit, compte. Et en plus, c’est déductible de vos impôts, Eco-Bretons étant une association reconnue d’intérêt général ! Nous pouvons vous délivrer un reçu fiscal.

Vous pouvez contribuez directement en ligne :

Ou par voie postale : Eco-Bretons, 52 Route de Garlan- Kerozar-29600 Morlaix

Toute l’équipe vous remercie !




A Bruz (35), le lien social est dans l’assiette avec Les Petites Cantines

Alimentation durable et lien social sont au menu des « Petites Cantines », réseau national de cantines de quartier qui proposent des repas à prix libres, cuisinés collectivement à partir de produits bio, locaux, ou issus d’invendus. La première du genre en Bretagne ouvrira ses portes début 2024 à Bruz, tout près de Rennes.

« Un réseau non lucratif de cantines de quartier, où les convives s’accueillent et se rencontrent au travers de repas durables, participatifs et à prix libre ». Voilà comment se définissent « Les Petites Cantines ». Ce projet national, a vu le jour grâce à une association créée en 2015 à Lyon, à l’initiative de Diane Dupé La Tour et Etienne Thouvenot. Au fil des années, le nombre de Petites Cantines progresse. Douze sont aujourd’hui opérationnelles, à Paris, Grenoble, Lyon, Strasbourg, Mâcon…et au moins autant sont en projet.

En Bretagne, c’est à Bruz, près de Rennes, que va s’ouvrir la première « Petite Cantine » de la région, et de l’Ouest de la France. A l’origine de l’aventure bretonne : un groupe de quatre femmes, Laurence, Valérie, Mathilde et Anne-Sophie. « C’est en 2021 que le projet s’est mis en route », relate Mathilde. « L’objectif, c’est d’être un lieu ouvert à toutes et tous. La cuisine est un bon moyen pour créer de la rencontre et de la discussion », complète-elle.

Concrètement, les « Petites Cantines » fonctionnent sur un mode participatif : chacun.e peut venir cuisiner, ou manger, ou bien faire les deux. Les repas sont concoctés à partir de produits bios, locaux, ou encore d’invendus récupérés. Le prix du repas est libre. « On affiche le coût de revient, mais on donne ce qu’on veut et peut », souligne Mathilde. Un maitre ou une maitresse de maison sera recruté.e afin d’organiser la cantine, animer le lieu, coordonner les bénévoles. Il ou elle pourra être accompagné.e de stagiaires ou de services civiques.

A Bruz, le local est trouvé, au centre-ville, et l’ouverture est prévue pour début 2024. En attendant, l’équipe organise des « Petites Cantines Ephémères », qui se déroulent sur une journée, et dont les prochaines éditions auront lieu à la rentrée. D’ici là, on peut voter pour Les Petites Cantines de Bruz, qui a été sélectionné pour le budget participatif du département d’Ille-Et-Vilaine, et ce jusqu’au 30 juin : https://jeparticipe.ille-et-vilaine.fr/project/budget-participatif/collect/vos-idees-pour-lille-et-vilaine/proposals/ouvrir-une-petite-cantine-a-bruz-lien-social-et-transition-ecologique

 

Prochain rendez-vous : le samedi 17 juin pour l’inauguration du Tiers-Lieu « Le Quai de la Seiche » à Noyal-Chatillon-Sur-Seiche (35).

 

Plus d’infos : 

https://www.lespetitescantines.org

 


 

Eco-Bretons vous propose une information gratuite. Pour pouvoir continuer à le faire, nous avons besoin de vos contributions financières ! Chaque don, même tout petit, compte. Et en plus, c’est déductible de vos impôts, Eco-Bretons étant une association reconnue d’intérêt général ! Nous pouvons vous délivrer un reçu fiscal.
Vous pouvez contribuez directement en ligne :

Ou par voie postale : Eco-Bretons, 52 Route de Garlan- Kerozar-29600 Morlaix
Toute l’équipe vous remercie !




Crème/lait de riz et d’avoine : végétal et zéro déchet !

Aujourd’hui, il existe de nombreuses alternatives végétales aux produits laitiers. Crèmes, laits, yaourts ou fromages peuvent se faire à base d’oléagineux, légumineuses (soja) et céréales. Ces végétaux étant souvent disponibles en vrac et, de nombreuses recettes existant, vous pouvez réalisez ces produits vous-même et de façon zéro déchet !

Voici deux recettes permettant de faire de la crème et du lait végétal : une au riz et l’autre à l’avoine.

Crème/lait de riz : 

Base de départ :

  • 200 g de riz
  • 750 ml d’eau
  • quelques gouttes d’huile végétale de votre choix
  1. A l’aide d’un mixeur, broyez les grains de riz pour obtenir une poudre fine. La poudre peut être conservée si vous en avez trop.
  2. Versez la poudre de riz dans une casserole, versez-y l’eau avec l’huile et faites chauffer à feu moyen pendant 15 min en remuant régulièrement. 
  3. Pendant ce temps, le riz va épaissir et lorsque le mélange devient consistant (n’est plus liquide), vous pouvez couper le feu. Le résultat correspond à la base qui servira à la crème ou au lait de riz. Si vous n’utilisez pas tout, la base peut être conservée en bocal au congélateur ou au frigo (quelques jours dans ce cas). 

Crème/lait de riz :

  • 250 g de base ci-dessus
  • de l’eau : 75 ml pour la crème et 750 ml pour le lait
  • options : vous pouvez ajouter sel, ail, épices, herbes, jus de citron, sucre, cacao, fruits, vanille, etc.  la crème et le lait peuvent en effet servir tels quels ou comme base pour sauces, appareils à tartes et gâteaux, salés ou sucrés, boissons fruitées ou chocolatées !

Mettez la base dans un mixeur avec l’eau et mixez jusqu’à avoir une crème/lait homogène. Si la texture vous plaît alors c’est terminé ! Sinon, rajoutez de l’eau pour avoir la bonne texture et dosez vos options en conséquence (peut manquer de sel si on rajoute de l’eau par exemple).

Crème/lait d’avoine :

Ces recettes permettent d’utiliser toute la céréale même l’okara.

Lait

  • 70 g flocons d’avoine
  • 1 L d’eau

Il est très facile d’obtenir du lait à partir d’avoine : un peu de flocons d’avoine dans un bol avec de l’eau et vous avez votre p’tit dej lait + céréales en remuant un peu. Bon c’est quand même meilleur en ajoutant quelques trucs comme des fruits secs, noix ou autres céréales et graines. Aussi, pour faire le lait, il suffit de :

  1. Mixer des flocons d’avoine avec l’eau.
  2. Filtrer le tout grâce à une passoire très fine, une étamine ou un tissu afin de retirer les résidus d’avoine dits “okara”. Le lait peut être conservé quelques jours au frigo. 

Vous pouvez boire le lait tel quel ou bien le parfumer avec un peu de sucre, vanille, fruits pressés/mixés ou cacao pour lui donner différentes saveurs, ou encore l’utiliser comme ingrédient pour faire des sauces, gâteaux et autres préparations. 

Crème :

  • l’okara obtenu en faisant le lait
  • 400 ml d’eau
  • 1 c-à-s de fécule de pomme de terre (si vous avez pas vous pouvez remplacer par des patates écrasées)
  • options (comme avec la crème de riz : personnalisez en fonction de ce que vous voulez en faire)
  1. Versez l’eau et l’okara dans une casserole à l’aide d’une cuiller en bois. Faire cuire 20 à 30 min à feu moyen en mélangeant de temps en temps. 
  2. Ajouter la fécule de pomme de terre en fin de cuisson, puis fouettez le mélange et laisser bouillir quelques minutes.
  3. Mixer ensuite le tout de façon à avoir une crème homogène, vous pouvez ajouter vos options à cette étape. Pour régler la texture, mettre plus ou moins d’eau ou plus ou moins de fécule.

Recette Bonus !

Vous n’êtes pas obligé de faire du lait pour réaliser la crème d’avoine et pouvez la réaliser directement :

  1. mixez d’abord les flocons d’avoine seuls 
  2. Faites bouillir 160 à 320 g d’eau (selon la texture désirée), couper le feu aux premiers bouillons
  3. Ajoutez dans l’eau les flocons mixés, 3-4 cuillers d’huile (olive, colza, etc.) une pincée de sel et de sucre. 
  4. Bien mélanger (avec fouet si possible) puis laissez reposer plusieurs heures pour que la crème épaississe.

Voilà, si ces recettes vous ont plu vous pouvez les retrouver ci-dessous, leurs auteures faisant d’autres recettes qui pourraient vous plaire.




La recette. La confiture de pissenlits.

Avec le printemps, c’est la fête du pissenlit dans les jardins. Même si elle est (malheureusement) encore souvent considérée comme une mauvaise herbe, elle regorge pourtant de ressources. Le pissenlit est ainsi riche en fer, en calcium, potassium, vitamines A, C et K. C’est aussi un diurétique naturel, et il peut stimuler la digestion. Et tout dans la plante se mange ! Les feuilles (en salade), els racines, mais aussi les fleurs. Elles sont à la base de cette recette de confiture.

 

 

Ingrédients :

  • Des fleurs de pissenlit
  • du sucre
  • de l’eau
  • des oranges ou du citron (facultatif)

 

 

Préparation et cuisson :

 

  • Laver les fleurs de pissenlit et garder le jaune (ne pas hésiter sur la quantité) : environ 300 grammes pour obtenir un petit pot de confiture

 

  • dans une casserole, mettre le jaune et recouvrir d’eau. Laisser bouillir jusqu’à ce que le mélange ressemble à une compote.

 

  • Passer au chinois ou la passoire, et récupérer le jus obtenu. Les fleurs restantes pourront être intégrées au compost.

 

  • Rajouter du sucre au jus afin d’obtenir un mélange moitié sucre-moitié jus. Rajouter du citron ou des oranges non traitées pour avoir un goût plus prononcé.

    Faire rebouillir l’ensemble une trentaine de minutes, dans une marmite en cuivre.

 

  • Une fois la confiture obtenue, la mettre en pot. On peut la consommer tout de suite ou plus tard !