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Recette saisonnière du week-end : un cake au chèvre et aux courgettes !

 

 
Ingrédients pour 6 personnes :

3 courgettes, 2 tomates, 4 petits chèvres frais, 3 œufs, ½  oignon, 100 g de farine, 1 sachet de levure, huile d’olive.

Préparation
 

– Faire revenir les courgettes coupées en fines rondelles dans l’huile d’olive et  l’oignon coupé en petits morceaux.
– Couper les tomates et les chèvres en petits morceaux.
– Y incorporer ensuite les tomates, le chèvre et les courgettes que vous aurez, une  fois la cuisson terminée, coupés en petits morceaux.
– Mettre dans un plat à cake préalablement beurré.
– Cuire 35 minutes au four à 180° (th 6).
 



Festival du bout du monde : Quoi de neuf pour les filières biologiques et locales finistériennes ?

 
 
La recette pour des plats originaux ?  Des aliments frais, biologiques, locaux et de saison !

Durant 3 jours, les membres de l’association « La Maison de la Bio 29 » se sont activés, mobilisés et entraidés pour la restauration collective de produits frais, biologiques, locaux et de saison à l’occasion du festival du bout du monde.
Aux menus : sandwichs à la tome des Monts d’Arrée ou au chèvre de la Presqu’île d’en face servis avec du mesclun aux fleurs, du rougail-saucisses, des cookies et sablés de la boulangerie bio du Faou « Le Pain d’Antan », du far banane-choco-coco, des salades du bout du monde faites maison (sarrasin, couscous, betteraves crues, tomates, échalotes, concombres, citron…)

Eplucher, découper, rincer, rissoler, mijoter… Cela commence tôt le matin pour proposer des produits de qualité et des plats faits sur place. Un stand, des bénévoles et de la cuisine de terroir, il n’en fallait pas plus pour se démarquer et mettre à l’honneur la vie locale de la Presqu’Île, qui « se développe de plus en plus, et de façon positive. Chaque année, nous constatons une constante progression pour la consommation de nos produits » relate Sylvie Thomas, membre du Comité d’Administration de la Maison de la Bio 29, et traiteur biologique. Ici, tous les produits utilisés sont certifiés biologiques, achetés au plus près, sur la Presqu’île elle-même ou aux alentours de Plougastel. « On fonctionne au maximum avec des producteurs locaux, ainsi notre stand est une façon de montrer qu’il est possible de déguster des plats délicieux, tout près de chez soi, et à des prix raisonnables ! », mais le véritable objectif de l’association durant ces 3 jours est de « communiquer avec les personnes convaincues ou non de l’aspect éthique et respectueux de l’environnement des aliments biologiques. Ces produits sont accessibles à tous : il est important de continuer à les démocratiser ! » pointe Sylvie Thomas.

 
Une association au cœur de la production et de la consommation locale
 

Le soutien aux producteurs biologiques passe donc indéniablement par une démarche de la part des consommateurs, qui sont à même de choisir de respecter le vivant, à travers des pratiques durables pour les sols et les écosystèmes bretons. « C’est d’ailleurs tout naturellement que l’association s’est créée en 1988, en réunissant des consommateurs et des producteurs de la filière biologique qui portaient ces valeurs. Cette mise en relation est essentielle pour installer la garantie d’un lien social et d’une économie locale durables ! » précise Sylvie Thomas.

En effet, parmi leurs actions, la structuration de la filière locale et la mise en valeur des porteurs de projets est un point phare pour faire durer la filière biologique finistérienne. Des partenariats avec le Groupe des Agriculteurs Biologiques 29, la Maison de l’Agriculture Biologique et le Conseil Général du Finistère ont notamment permis d’approvisionner plus de 125 établissements
en produits biologiques.

 

De plus, ces collaborations ont également permis la réduction de l’usage des pesticides auprès des particuliers et des collectivités, grâce à l’organisation d’ateliers de jardinage, de formations et de conseils techniques. D’autres formations continues sur mesure sont proposées pour le personnel d’entreprises biologiques, le personnel de restauration collective, de l’entretien des espaces verts et des enseignants. À cela s’ajoutent des animations pédagogiques dans les écoles et les lycées pour sensibiliser, non pas seulement les consommateurs, mais le grand public à ce mode de consommation citoyen, avec la mise en place de conférences, d’ateliers cuisine, et même d’un guide interactif des points de vente.

Le développement des projets de ces filières et leur présence sur le territoire finistérien ont ainsi menée l’association à compter près de 300 adhérents artisans, agriculteurs, consommateurs et commerçants. Une réjouissance dont ne se cachent pas les consommateurs d’après Sylvie, puisque « pendant le festival, certains nous remerciait d’être là pour porter des valeurs en faveur d’un développement durable de notre territoire : on ressent donc toute l’importance d’agir dans cette démarche et le bienfait de notre présence ! »
 

 

 

Pour plus d’informations, consulter :

Maison de la Bio
Ecopôle
29460 DAOULAS

02.98.25.80.33

 

 

 




Diversités culturelles et développement durable : En route pour le Festival du Bout du Monde !

 
 
Un festival éclectique où se côtoient différences culturelles et musicales

Le Festival du Bout du Monde entame sa quinzième édition. Si des artistes déjà célèbres seront au rendez-vous ce week-end, tels qu’Ayo, Pink Martini, ou encore Ibrahim Maalouf, le festival consacre 2/3 de sa programmation à des artistes moins connus du grand public. Ce recul volontaire de la scène musicale fait naitre une programmation qui sort des sentiers battus, composée d’un mélange des genres et des couleurs : un élément pilier de ce festival. Il a d’ailleurs tenu à réaffirmer ses valeurs multiculturelles suite aux scores du Front National lors des dernières élections européennes :
« Quel avenir pourrait bien se construire autour de valeurs comme la peur ou le rejet de l’autre ? Laisser une place à chacun et respecter l’autre n’est-il pas préférable ? C’est collectivement que cette prise de conscience doit avoir lieu. Nous ne baisserons pas notre garde et cette édition aura une saveur toute particulière. Elle célèbrera la volonté de porter toujours plus haut le message fort des musiques du monde et le brassage des identités en Presqu’île de Crozon » estiment les organisateurs.
 

Un engagement pour la protection sociale et environnementale

Sur les 1 600 personnes bénévoles qui seront sur place ce week-end, 90% sont Finistériennes issues de 70 associations locales partenaires. « Nous avons la particularité d’avoir une équipe bénévole assez âgée et cela contribue à l’ambiance familiale et intergénérationnelle du festival » nous explique Marie Clavier, responsable de la communication et des partenariats. Ainsi, la moitié du public se rend au festival pour y apprécier l’ambiance, la taille humaine et ce mélange des générations. Elle ajoute: « Même si on a été pris d’assaut sur la vente des places en recevant des appels quotidiens, nous tenons à garder une accessibilité qui puisse permettre à chacun de circuler facilement dans un esprit convivial ».

En matière d’engagement dans une démarche de développement durable, « le but est de rendre la prairie plus propre que lorsque nos partenaires agriculteurs nous l’ont laissée pour ces 3 jours ! » s’exprime Marie Clavier.
Les actions mises en place concernent  le nombre de toilettes sèches qui augmente chaque année, mais aussi la « Brigade du tri sélectif » qui vous offrira une crêpe pour 2 sacs poubelle correctement triés, ou encore la revalorisation de 600 gobelets par an, la mobilisation des transports en commun bretons, le compostage des déchets verts…

A suivre sur Eco-Bretons: un reportage consacré au partenariat entre le Festival du Bout du Monde et le « Sakifo », un festival situé sur l’Île de la Réunion. Puis, focus sur les actions mises en place pour favoriser le développement local et associatif de la Presqu’Île de Crozon. Bon festival à tous !

 

Plus d’infos :

http://www.festivalduboutdumonde.com/
 



Vieilles Charrues, Rock en Seine, Eurockéennes : Quand les festivals agissent pour l’accessibilité des personnes en situation d’handicap

Jean-Marc Pautras (Président du festival des Eurockéennes), François Missonnier (Directeur et Fondateur du festival Rock en Seine) et Jérôme Tréhorel (Directeur général des Vieilles Charrues) ont collaborés autour d’une charte mise en place pour favoriser l’accès des festivals aux personnes en situation d’handicap © Marion Moureau

 

 

 

A lire aussi :

Vieilles Charrues et développement durable : Où en est la démarche ?
Les Vieilles Charrues n’oublient pas les otages
 

En savoir plus :

Ls Vieilles Charrues, un festival eco-citoyen

 




La Recette du week-end : un pain méridional végétarien !

Ingrédients

4 courgettes
1 aubergine
1 poivron rouge ou vert
1 oignon
100 g de tomates séchées ou de tomates fraîches sans le jus
100 g d’olives noires dénoyautées
2 oeufs
20 cl de crème fraîche
80 g à 100 g de parmesan
1 cuillère à soupe bombée de farine
1 cuillère à soupe de thym frais
20 feuilles de basilic frais ou basilic surgelé (3 cuillères à soupe)
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
20 g de beurre
Sel et poivre

Préparation

1) Couper les courgettes en dés, l’aubergine en rondelles de 2 cm.
2) Ôter les graines et les filaments du poivron, le couper en dés, hacher l’oignon.
3) Dans un filet d’huile, cuire 5 min à l’étouffée les courgettes avec du thym sel et poivre
4) Poêler à feu vif 5 min l’aubergine, le poivron et l’oignon dans 2 cuillères à soupe d’huile d’olive.
5) Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6).
6) Dans un saladier, battre les oeufs, la farine, la crème et le parmesan, ajouter les légumes cuits, les tomates séchées, les olives noires, le basilic ciselé (réserver 4 feuilles).
7) Saler, pas trop en raison des olives, poivrer, mélanger.
8) Beurrer un moule à cake, y verser la préparation, enfourner 45 min à 1 heure.
9) Couvrir d’un papier d’aluminium si le pain colore trop.
10) Servir chaud dans le moule ou laisser reposer 4 heures au frais avant de le démouler.

 

Plus d’infos

http://pm22100.net/JDC/JDC-Dinan.html




Solidarité Internationale : l’engagement passe aussi par la jeunesse !

Les jeunes bretons ont-ils toujours la réputation de globe-trotters ? La jeunesse se caractérise par la construction de l’indépendance, de l’identité, l’apprentissage des responsabilités et la curiosité. Chacun sait qu’en se cherchant, elle recherche l’expérimentation. Elle apprend non seulement à faire des choix, mais aussi à gérer ses désirs et les contraintes d’une société dans laquelle elle est amenée à trouver sa place. Dans ce parcours de vie, une année à l’étranger ou plus peut être bénéfique au niveau de la connaissance de soi et de l’ouverture culturelle, qui favorisent un développement personnel tout au long de la construction de ses projets d’avenir.
En Bretagne, que ce soit pour découvrir une autre culture ou s’engager pour une cause, les voyages sont une priorité pour un tiers des 550 000 jeunes Bretons, un chiffre en progression constante depuis 2006. Dans l’enquête réalisée par le Centre Régional Information Jeunesse l’année dernière, il est recensé que la notion de plaisir est la plus souvent évoquée comme motivation à l’engagement avec un chiffre de 57%. Ainsi, quatre jeunes sur dix se sont engagés par esprit de solidarité, et 35% d’entre eux se sont engagés pour approfondir leurs connaissances. Si l’engagement se fait plutôt au niveau local selon l’enquête, il n’en reste donc pas moins une très grande curiosité pour découvrir d’autres horizons… (Enquête réalisée sur 3500 jeunes, dont 64% issus de l’enseignement supérieur.)
 

 

Emmanuel Motte : « J’avais prévu de faire un an de césure pour découvrir d’autres choses que les études, voir les choses par moi-même, faire quelque chose d’original en aidant les autres, et découvrir l’Afrique. »

 

Voyager, cela peut être aussi pour s’engager et être volontaire pour une cause qui nous tient à coeur. Pour aller dans ce sens, la solidarité internationale est un moteur important dans les actions que chacun peut mettre en œuvre dans le but d’aider les autres, améliorer les conditions de vies des populations et dans la prise de conscience des inégalités Nord-Sud.
C’est ce qu’a vécu Emmanuel Motte, étudiant à Rennes 1 et résident à Pordic (22), qui a décidé lui aussi de partir pendant 6 mois à Lomé, capitale du Togo :

« J’avais prévu de faire un an de césure avec mes études pour voir les choses par moi-même, faire quelque chose d’original en aidant les autres, et découvrir l’Afrique. C’est un continent dont on n’entend pas beaucoup parler dans les médias. La première étape était donc de bien me renseigner pour connaître les possibilités d’actions qui existaient. J’ai fais des recherches sur Internet, pris rendez-vous avec des associations à Rennes et à Saint-Brieuc, et c’est finalement une association parisienne qui m’a accompagné dans mes choix. J’ai été guidé vers l’association du Comptoir des Jeunes Togo située dans la capitale de Lomé, car je voulais allier la découverte d’une culture à l’action de volontariat. Elle agit pour le développement local et la réduction de la pauvreté, mais aussi pour l’éducation, l’environnement et la vie sociale. Je suis donc parti d’octobre 2012 à avril 2013 : j’avais vraiment envie de faire un séjour assez long pour vivre cette expérience à fond et m’intégrer.

Là-bas, j’étais assistant secrétaire et travaillais alors pour la communication et le renforcement associatif du CDJ Togo (recherche de partenaires, de financement, de volontaires…) C’est une association où les personnes sont très ouvertes sur tes envies d’agir ! Par exemple, il y a un orphelinat à Lomé et spontanément je me suis rapproché d’eux. Ainsi, j’allais deux fois par semaine faire du soutien scolaire en allant chercher les enfants à l’école, les ramener chez eux, les emmener au sport. J’ai également vécu au rythme d’un camp chantier avec notre équipe de volontaires, qui visait à aider à la mise en oeuvre de projets pour l’amélioration des conditions de travail des agriculteurs, en leur donnant des graines et des conseils par exemple. Pour Noël, nous avons pu être en partenariat avec une école de Rennes pour offrir des jouets aux enfants de Lomé. Un autre partenariat a été créé avec une pharmacie de Pordic (22) pour sensibiliser la population à la carie dentaire, une infection répandue qui s’aggrave vite dans le pays, car l’hygiène dentaire n’est ni facile d’accès, ni remboursée. Nous avons donc pu distribuer des brosses à dents et du dentifrice à la population. Pour une association locale togolaise, cela apporte de la crédibilité auprès des structures étrangères, et notamment européennes, d’avoir des volontaires expatriés dans le cadre de partenariats potentiels. On peut voir que le travail que font les associations est souvent celui que sont sensées faire des instances politiques. Celles-ci ne sont pas forcément fragiles mais surtout indifférentes à la misère de leur peuple, car le Togo est gouverné par la même famille depuis plus de 40 ans. »

Entre les cours de géo-politique et l’immersion dans une autre culture, la prise de conscience des inégalités Nord-Sud prend une dimension réelle toute autre sur le terrain. Un voyage nécessite donc une préparation et un accompagnement avec des associations prévues à cet effet, car « 6 mois au Togo, c’est totalement dépaysant, ça crée un choc culturel assez important. Je me suis habitué à vivre autrement, et ce que j’ai pu retenir de cette expérience est ma capacité à relativiser les problèmes qu’on peut rencontrer en France, assuré d’avoir un toit. Et je retiens surtout la spontanéité et la chaleur humaine des Togolais ! »
 


Les Togolais(es) en action pour le projet de reboisement à Nigmana © CDJ TOGO

Quand « Voyage » rime avec Engagement associatif et Vision d’avenir

Ainsi, Emmanuel ne s’est pas arrêté à ces 6 mois d’expérience. Lorsqu’on lui propose de reprendre l’antenne française du Comptoir des Jeunes Togo qui est presque inactive, il fait revivre l’association avec Tommy Halleybone, trésorier de l’association. « Après réflexion, je voulais continuer à aider le Togo depuis la France et j’ai remarqué que mon travail était encore plus efficace depuis la France. Mais attention, il ne s’agit pas de mettre les pieds dans les affaires des autres en imposant quelque chose de « meilleur.» Aider, cela se fait selon les besoins et demandes de la population. Autrefois, les associations françaises étaient très directives quant aux actions à mener, mais l’idée ici c’est que les Africains savent d’eux-mêmes ce qui est bon pour eux, et qu’ils prennent donc des décisions en autonomie. Pour nous, la solidarité internationale c’est être une association partenaire du pays en question et à l’écoute des Togolais(es) pour les aider à réaliser leurs projets. »

Le CDJ France apporte donc un appui humain, matériel et financier au CDJ Togo en agissant sur plusieurs volets : le soutien des projets menés localement par l’ONG à Lomé dans les domaines de l’éducation (soutien scolaire, construction de salle de classe, sensibilisation/animation…), le social (réinsertion des enf
ants des rues), l’environnement (projet d’assainissement des quartiers, reboisement, banque de semence…).
« On accompagne également les futurs volontaires en France dans leurs démarches, avec la possibilité d’effectuer des stages et des conventions prévues à cet effet. » précise Emmanuel. « Avec le recul, je dirais que les gens vivent au jour le jour. En France on essaie toujours de prévoir l’avenir, mais là-bas ce n’est pas possible. Ça se traduit aussi par la spontanéité des gens qui peuvent nous offrir des choses et nous accueillir même s’ils ne pourront peut-être pas manger le lendemain ; pour eux l’important est le moment présent qu’ils vont vivre. Cette proximité entre les gens est remarquable et vraiment chaleureuse ! »

En ce qui concerne l’engagement, l’ancien volontaire agissant aujourd’hui aux côtés des Togolais(es) rapporte que l’essentiel est d’identifier ce qu’on aime faire avant toute chose. Agir dans ce sens permet de s’ouvrir l’esprit et de ne plus être seulement un étudiant en se sentant plus utile. C’est une expérience qui lui a même permis de dessiner son avenir, en s’orientant vers un Master spécialisé dans l’Économie sociale et solidaire, mais également avec une année consacrée à une spécialisation dans le domaine du développement durable.

 

En savoir plus :

Soutenir un programme à destination des enfants des rues
ONG CDJ TOGO
https://www.facebook.com/cdj.togo
https://www.facebook.com/CDJFranceTogo