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Les Utopiennes, voyage contre l’éco-anxiété en direct de 2043

Petite baisse de moral à l’approche de la fin d’année ? Alors lisez le recueil « Les Utopiennes », paru aux éditions La Mer Salée, basées en Loire-Atlantique. Il réunit des récits, un poème, des interviews, une BD…. concoctés par des personnalités telles que Dominique A, Charlotte Marchandise, Timothée Parrique, Jean-Marc Gancille… Ils et elles nous racontent la vie en 2043, où, bonne nouvelle, tout va mieux. Un ouvrage qui fait du bien.

 

Quel est le point commun entre Dominique A (chanteur et poète), Charlotte Marchandise (candidate à la Primaire Populaire), Damien Deville (géographe et auteur), Louise Browaeys (essayiste et auteure), Jean-Marc Gancille (essayiste et défenseur de la cause animale, Timothée Parrique (spécialiste de la décroissance) ? Toutes et tous ont participé au recueil « Les Utopiennes, des nouvelles de 2043 », paru aux éditions La Mer Salée, basées à Rezé en Loire-Atlantique.

Dans cet ouvrage, on trouve des récits, des interviews, des dessins, un poème, une BD…. Ce mook nous emmène dans le futur, en 2043. Chacun.e nous raconte la vie dans 20 ans, en expliquant aussi quels ont été les points de bascules des années 2020-2030.. Nous sommes ainsi transporté.e.s dans une époque où la guerre n’existe plus, les Gafam non plus. Les grandes villes sont métamorphosées, plus vertes, la voiture en est absente. Les énergies renouvelables sont produites par les habitant.e.s. Les constructions sont réalisées en matériaux naturels, avec réutilisation de ceux utilisés des années auparavant. On laisse la place à l’animal et au vivant, on vit en paix avec lui. Internet est désormais libre, gratuit, non commercial, et n’a pas d’impact écologique.

En 2043, le monde est apaisé, les low techs sont la norme, ainsi que la différence. Loin des prédictions catastrophistes de 2023 et de l’effondrement, l’humanité vit bien, l’environnement est préservé. La démocratie est renouvelée et revivifiée.

Avec les « Utopiennes », on prend une belle bouffée d’air frais. Grâce aux différentes formes de récits et à l’imagination (parfois débordante) des contributrices et contributeurs du mook, on a aucun mal à s’imaginer dans ce « monde meilleur » de 2043. Un remède à l’éco-anxiété, qui fait du bien en cette fin d’année, et une belle démonstration du pouvoir de l’imagination, si cher à Rob Hopkins. De quoi garder espoir pour les années à venir !

 

 

Les Utopiennes – Des nouvelles de 2043, Editions La Mer Salée, 24 euros.

Plus d’infos : https://www.lamersalee.com/les-livres/les-utopiennes-des-nouvelles-de-2043




Participez au déploiement de la Fresque des Possibles avec Le Lieu-Dit !

Le Lieu Dit, collectif d’associations brestoises engagées dans les transitions et l’ESS, lance un financement participatif afin de contribuer au déploiement de son outil, La Fresque des Possibles, en Bretagne et plus largement en France.

Créé en 2015, Le Lieu Dit est un collectif qui fédère douze structures brestoises. Il mène des projets coopératifs autour des transitions et de l’économie sociale et solidaire On y trouve des associations comme Brest à Pied et à Vélo (BAPAV), la monnaie locale brestoise Heol, Vert Le Jardin, Les Fabriques du Ponant…. « L’idée, c’est de travailler ensemble autour des transitions, sur des thématiques comme le réemploi, l’agriculture, la consommation locale, les circuits-courts…qui sont le cœur d’action des structures du collectif », expliquait Elena Kerrain, la coordinatrice du Lieu Dit, dans un article que nous avons publié précédemment.

Depuis 2021, le collectif est labellisé Fabrique de Territoire, dispositif du Ministère de la Cohésion des Territoires, qui soutient les tiers-lieux. Le Lieu Dit a d’ailleurs créé la Caravane des Possibles, tiers-lieu itinérant, qui est aussi un « outil d’animation territoriale ». Un guide des initiative locales a aussi été édité, et une « Fresque des Possibles » est aussi née.

C’est sur cette dernière que le focus est mis par Le Lieu Dit en cette fin d’année. L’association souhaite aujourd’hui la déployer dans tout le Pays de Brest, la Bretagne, et plus largement la France.

La Fresque des Possibles est un outil créé sur un modèle similaire à la célèbre Fresque du Climat, il vise à « échanger autour de la transition avec bienveillance, autour de thématiques telles que se déplacer, s’équiper, se nourrir, travailler. C’est un support qui permet aux participants d’échanger entre eux et d’identifier des acteurs locaux qui peuvent répondre à leurs besoins », souligne Elena. Trois thématiques sont aujourd’hui finalisées : « se déplacer », « s’équiper », et « se nourrir ». Deux nouvelles sont en cours de développement : « habiter », et « décider ensemble ». Plus de 1000 personnes ont déjà participé à une « Fresque des Possibles » en format classique, et plus de 2500 en format événementiel, sur stands ou avec la Caravane des Possibles.

Afin de pouvoir former des animatrices et animateurs sur d’autres territoires, et d’exporter la Fresque ailleurs, Le Lieu Dit a lancé un financement participatif. Objectif : 8000 euros.

Il reste encore 40 jours pour participer, à l’adresse suivante : https://www.helloasso.com/associations/le-lieu-dit/collectes/accelerer-le-deploiement-de-la-fresque-des-possibles




Dans le Kreiz Breizh, préserver la biodiversité, c’est pas sorcier !

Tous les 28 du mois, l’association Kreiz Breizh Transitions organise un atelier ou une conférence, ouverte à toutes et tous, avec pour but de se rencontrer et « apprendre à faire ensemble ». Le 28 novembre, le rendez-vous était donné à la Brasserie de Guerlédan, pour participer à une « fresque de la biodiversité ». Objectif de la soirée : prendre conscience des enjeux globaux et locaux lié à la biodiversité, et réfléchir à leur intégration dans l’action sur le territoire. Reportage.

Une quinzaine de personnes ont répondu à l’appel, et se sont réunies dans les locaux conviviaux de la Brasserie, créé il y a 3 ans, et qui fabrique sa bière à partir de produits bios et locaux au maximum. On retrouve notamment ici Emilie et Stéphane, qui ont créé l’écogite Le Bôlieu au Quillio, et qui sont venus en voisins, et Quentin Soissons, déjà rencontré lors du précédent reportage sur la Fresque du Climat. C’est lui qui animera d’ailleurs la Fresque de la Biodiversité, en format adapté, qui est proposée en première partie de soirée.

Après un premier exercice de présentation durant lequel chacun.e choisit un « animal ou une plante totem » et explique aux autres quelle est sa vision et son rapport à la biodiversité, le groupe de scinde en deux. Sur chacune des grandes tables est installée une grande feuille blanche. Quentin nous distribue à toutes et tous une carte. Le principe est à peu près le même que celui de la Fresque du Climat. Mais ici, il s’agit de reconstituer un écosystème et de découvrir quelles peuvent être les perturbations sur celui-ci. « Elle est moins linéaire que la Fresque du Climat », précise Quentin. Tour à tour, nous énonçons le contenu de nos cartes, et réfléchissons ensemble à l’ordre dans lequel nous allons les placer sur la table. Plusieurs écosystème sont ainsi à l’étude : la Camargue, la campagne française…

Après cette entrée en matière qui permet de mieux comprendre la notion d’un écosystème et ce qui peut l’impacter, on passe aux réflexions à partir de cinq lots de cartes. A cette étape, on prend conscience de ce qu’est la biodiversité, ce qu’elle apporte, et ce qui la menace et la détruit. On en ressort un peu comme après la Fresque du Climat, avec un sentiment de colère, et de tristesse face à la situation.

Mais on peut agir localement, chacun.e avec ses envies, moyens et compétences. Et quoi de mieux qu’un exemple concret pour nous remettre un peu de baume au cœur ? Hélène Moreau, de l’association Alimentation Bien Commun (ABC), nous présente le travail de la structure et la maquette qui a été réalisée. « ABC a été créé juste après la visite de la Bascule, qui s’était installée dans l’ancienne polyclinique de Pontivy », rembobine Hélène. « On a identifié alors que le local était un levier dont chacun pouvait se saisir pour agir ». Et notamment dans le domaine de l’alimentation, qui « est émetteur en gaz à effet de serre ». Alimentation Bien Commun propose ainsi des action de sensibilisation pour les adultes et les scolaires, autour de l’autonomie alimentaire et d’une alimentation saine et raisonnée. Un jardin pédagogique a été créé aussi par l’association sur la commune de Le Sourn.

Hélène nous détaille maintenant la maquette réalisée par l’association, et qui représente un jardin. « C’est un espace naturel, un écosystème, constitué de différents milieux, un véritable carrefour entre ceux-ci ». On peut y voir par exemple l’herbe, une mare, un potager….et les différents habitats : la mare et les salamandres, les hautes herbes pour les hérissons…Hélène évoque ainsi l’importance de laisser des espaces non tondus dans les jardins afin de laisser la biodiversité s’y installer. « Les déchets verts n’existent pas », affirme-t-elle. Tout peut être réutilisé : en paillage, en haie sèche, au compost, en vannerie…les possibilités sont multiples. La maquette permet à toutes et tous de comprendre comment on peut facilement faciliter l’installation du vivant dans son jardin, et ainsi contribuer à une meilleure préservation de la biodiversité au niveau local.

 

Plus d’infos

https://sites.google.com/view/kreizbreizhtransitions/accueil




Le Défi Zéro Déchet repart pour une seconde édition autour de Lannion

La seconde édition du Défi Zéro Déchet, mis en place par Lannion Tregor Communauté et piloté par Laëtitia Crnkovic, se déroulera de janvier à juin 2024. Objectif : réduire son volume de déchets en famille, grâce à un coaching personnalisé, des conseils, des ateliers pédagogiques, visites, et échanges avec les autres participant.e.s. Inscriptions possibles jusqu’au 6 décembre.

58%. C’est le taux de réduction des déchets dans les familles ayant participé l’année dernière au premier Défi Zéro Déchet organisé par Lannion Trégor Communauté, dans le cadre de son Programme de Prévention des Déchets Ménagers (PLPDMA). « L’objectif était de 30% », rappelle Laëtitia Crnkovic, formatrice, autrice, conférencière, spécialiste de la réduction des déchets, qui avait piloté cette première édition, et qui rempile pour 2024. L’objectif est toujours, en six mois, d’ « ancrer les habitudes dans les foyers », avec l’accompagnement de spécialistes telles que Jennifer Pellan ou Sabrina Toudic (à qui nous avons consacré un portait ici). Les familles (au nombre de 40) bénéficieront ainsi d’un coaching personnalisé, et participeront à une dizaine d’ateliers dans l’année.

Concrètement, le défi, qui va démarrer en janvier et se terminer en juin, se déroulera selon plusieurs étapes. La première consiste en une observation des pratiques. « On va faire l’autopsie des poubelles », explique Laëtitia, « et voir quels peuvent les freins à une démarche de réduction des déchets, comme par exemple le mode de vie, le temps disponible, si on aime cuisiner ou pas… ».Les marges de progression vont ainsi pouvoir être identifiées, et des solutions sur-mesure vont être proposées. Vont suivre alors quinze jours de mise en place.

Puis, la seconde phase peut alors commencer. Durant quatre mois, « on va vraiment commencer à réduire les déchets, grâce aux conseils de la coach et aux ateliers », précise Laëtitia. Les familles engagées dans le défi pourront apprendre comment faire des courses zéro déchet, en utilisant le vrac, la consigne, la recharge….et ainsi passer un cap. « Montrer en direct avec l’exemple, cela permet de dédramatiser, et de s’apercevoir que les possibilités de courses zéro déchet sont multiples ». Au programme également, des ateliers par petits groupes, pour découvrir de façon pédagogiques des alternatives zéro déchet, des visites de sites emblématiques (plateforme de compostage, centre de tri…). Puis, mi-juin, le défi prend fin lors d’une grande fête, et un bilan quantitatif et qualitatif permet de mesurer les nouvelles pratiques des foyers. Ceux-ci doivent par ailleurs souscrire au départ à une charte, qui les engagera à participer aux deux séances de coaching, à quatre ateliers sur les neuf proposés, à deux visites sur trois, et à peser régulièrement les déchets à l’aide de l’outil fourni par Lannion Trégor Communauté.

Pour s’inscrire à « celle belle expérience, créatrice de liens, et qui fait du bien au commerce local » comme le définit Laëtitia, rendez-vous sur la page dédiée sur le site de Lannion Trégor Communauté.

 




Morlaix : Retour sur le Festisol

Le samedi 18 novembre, le SeW était le point central du Festisol 2023 à Morlaix. L’événement est organisé par le collectif « Maison du Monde », rassemblant une quarantaine d’associations et d’acteurs locaux de la solidarité internationale, de la mobilité internationale et de l’échange culturel. Cette année, le thème retenu était la souveraineté alimentaire. Reportage et interviews audio.

Il est 11h, le hall du SeW commence à se remplir. Petit à petit, le public prend place face au plateau radio qui est installé. Une émission, qui va être enregistrée, est animée par un groupe de douze volontaires en service civique du secteur. Le tout sous la houlette de Yann Lever, de Micro-Ondes et crustacés. « C’est la première fois qu’il font de la radio », explique-t-il en préambule. Au programme de l’émission : des interviews en direct ou enregistrées, avec Jean-Claude Balbot, paysan retraité et administrateur du Civam, Kathy Guiot pour Roul’Panier, l’épicerie d’aide alimentaire alimentaire itinérante créé par le CCAS de la Ville de Morlaix, Jean-François Le Borgne du Secours Populaire, et Nathalie Barnet, adjointe au maire de Morlaix à la transition écologique, et conseillère communautaire déléguée sur le même sujet à Morlaix Communauté, ainsi que Géraldine Gabillet, pour l’opération « Paniers suspendus » de l’Ulamir-CPIE. Les jeunes ont également enregistré des micro-trottoir en ville, interrogeant les habitant.e.s sur leurs habitudes alimentaires. Le tout entrecoupé de pauses musicales qu’ils et elles ont choisi. Un bel exercice pour prendre confiance en soi ! Radio Nord Bretagne, radio associative locale, se chargera de la diffusion de l’émission début décembre.

Une fois l’enregistrement de l’émission terminé, on passe à la dégustation de la soupe « participative », réalisée par des bénévoles encadrés par le Centre Social Carré d’As. Au menu : carotte, céleri, coriandre…Des légumes récupérés auprès de Roul’Panier, mais aussi de l’exploitation du Lycée de Suscinio.

Après avoir repris des forces et s’être réchauffée avec un café, direction les stands associatifs. Le Buzuk, la monnaie locale du Pays de Morlaix, est présente. En plus d’un jeu où il faut deviner quelle part revient au producteur sur un achat de 10 euros alimentaire au supermarché, on discute aussi autour de la sécurité sociale de l’alimentation. Un concept que nous explique Nicolas, salarié de l’association, en audio :

 

Un peu plus loin, ça débat sur la situation au Proche-Orient avec l’équipe locale de l’association France Palestine. Plus au fond, on retrouve les bénévoles de En Vrac à l’Ouest, qui proposent de nombreuses recettes « zéro déchet » à tester. On peut goûter ainsi aux orangettes (un délice!) en guise de dessert, réalisées à partir d’épluchures d’orange et de chocolat. Ou encore déguster une part de cake à base de matière sèche de pomme issue d’un extracteur de jus. Et on apprend à faire de la soupe avec les fanes de radis, de carottes, de betteraves, de navets…rien n’est perdu !

A côté, l’Ulamir-CPIE met en avant sur son stand le projet des « Paniers suspendus ». Le principe : un peu comme les « cafés suspendus », on va au marché, on achète un panier de légumes, et on peut laisser une somme d’argent supplémentaire qui sera ensuite transformée en d’autres paniers qui seront distribués à des familles en situation de précarité alimentaire. Les explications en audio avec Géraldine Gabillet :

Autre animation de l’Ulamir-CPIE : un grand jeu de l’oie, animé par Sophie. L’expérience s’avère ludique et conviviale : il faut choisir un pion « légume » et lancer un dé géant. Chaque case numérotée donne accès à une question, qui est disséminée dans le hall du SeW. Un peu comme un grand jeu de piste, à faire en groupe ou en solo. Une manière de s’interroger par le jeu sur notre consommation et notre rapport à l’alimentation, avec humour !

 

 




Découvrir « Les bestioles du compost » grâce à une mallette pédagogique bretonne

L’association Les Compostioles, basée à Crozon, a pour but de développer des outils à la fois pédagogiques, esthétiques et ludiques, de sensibilisation au vivant, à l’écologie, et au compostage. Après avoir réalisé un court-métrage « Illustration Compostage » sélectionné dans plusieurs festival, elle se lance dans un nouveau projet : une mallette pédagogique consacrée aux « bestioles du compost », fabriquée en Bretagne.

Elise Aufray est fascinée par le compost. Il y a presque dix ans, prof à l’Ecole Supérieure d’Arts de Bretagne, elle se lance dans le projet de filmer ce lent et intriguant processus. Elle emprunte du matériel dans son école, et, installée à Crozon avec son compagnon, transforme un garage en studio photo. Durant trois mois, tous deux photographient le bac à compost, toutes les heures, la journée et nuit. Le résultat : un court-métrage, baptisé « Illustration Compost », formé de 2500 prises de vue mises à bout, avec montage et musique. « L’objectif, avec ce film, c’était de répondre à la question : qu’est ce qu’il se passe dans le compost et comment le montrer ? Comment créer un outil qui donne envie de pratiquer ? », explique Elise. « Illustration Compostage » va alors se retrouver en sélection aux festivals de Clermont-Ferrand, de Berlin, de Brest… « Au final, il a été diffusé un peu partout dans le monde ! », souligne la co-fondatrice des Compostioles, l’association créé pour l’occasion.

Celle-ci décide alors de se concentrer sur l’aspect pédagogique, et de créer des outils esthétiques et fun pour inciter à composter. Un premier prototype de « Flip Book » est créé. Puis, l’association travaille avec le Musée Bel, en Belgique, sur une série de films, « De la graine aux légumes ». Un autre outil est en train aussi de voir le jour : une mallette pédagogique consacrée aux « bestioles du compost ». Un projet sur lequel Elise et Les Compostioles travaillent depuis 6 ans. « On a réalisé des prototypes de bestioles en pâte à modeler, papier, carton, éponge… », développe la jeune femme. La bonne formule est maintenant trouvée : ce sera de la pâte à modeler durcissante, un matériau « léger, doux au toucher, et résistant au choc ». L’objectif de la mallette : « rencontrer en grand les petites bêtes qui font le compost, les montrer, mettre à disposition l’information de manière fraîche et élégante ». Elle sera orientée vers le jeune public, qui a « une capacité de fascination incroyable : on va pouvoir leur dire : regardez les cloportes, les collemboles, les vers, c’est génial ! ». L’outil est particulièrement attendu par les animateurs et animatrices spécialistes du compost, notamment à l’approche de l’application d’une directive européenne qui demande aux intercommunalités d’organiser le compostage chez tous les particuliers et professionnels à partir du 1er janvier 2024.

Pour la fabrication de la mallette pédagogique, l’association Les Compostioles travaille en collaboration avec des acteurs locaux, comme par exemple le FabLab « Silex et Compagnie » de la Maison des Minéraux de Crozon, Et pour la rendre plus accessible, elle cherche actuellement des fonds privés et publics, à hauteur de 40 000 euros. La mallette est déjà en prévente pour les collectivités locales. Certaines ont d’ores et déjà passé commande.

 

Plus d’infos : https://lescompostioles.com