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A Morlaix, une soirée autour de la mobilité et du vélo à la Virgule Verte

Mai, c’est le mois du vélo. Le mardi 7, rendez-vous était donné à la Virgule à Morlaix, pour une « Virgule Verte » autour des mobilités, par la ville de Morlaix et Morlaix Communauté. L’occasion de visionner le film « Virage vers le futur » et d’échanger autour les alternatives au tout voiture, et bien entendu parler des trajets du quotidien en vélo.

«Comment se passer de sa voiture en zone rurale ? ». Voilà la question à laquelle les habitant.e.s de Morlaix Communauté étaient invité.e.s à venir réfléchir le 7 mai, lors d’une « Virgule Verte », organisé par la Ville de Morlaix, en compagnie du service mobilité de Morlaix Communauté. Une interrogation de plus en plus cruciale, quand on sait que dans les campagnes, le recours à la voiture engendre pas moins de 40% des émissions de gaz à effet de serre des habitant.e.s de ces territoires. Loin des centres urbains et de leurs transports en commun et de la proximité des services, difficile de se déplacer dans notre sacro-sainte automobile lorsqu’on habite en zone rurale. Pourtant, des solutions existent, certaines initiatives innovantes se mettent en place. C’est le cas par exemple dans l’Aveyron, département mis à l’honneur dans le documentaire « Virage vers le futur », diffusé en amont des échanges lors de cette Virgule Verte.

« On est dans un quotidien où il faut accéder à tout très vite »

Ce film, impulsé par six associations locales, a été réalisé par « Les Utopiens », alias Samantha Duris et Olivier Perrot. Il propose un état des lieux de la question de la mobilité en zone rurale, et met en lumières des solutions alternatives pour se déplacer sans voiture, en limitant l’impact carbone et le recours aux énergies fossiles. On découvre ainsi le fonctionnement de « Rézo Pouce », un service d’autostop organisé avec des points de prise en charge stratégiquement disposés sur le territoire, l’achat en commun d’un véhicule à partager entre plusieurs personnes, l’autopartage avec des réseaux coopératifs tels que Citiz, qui permet de louer une voiture en libre-service pour de courtes durées, le transport à la demande avec des navettes….Le vélo électrique est aussi utilisé, tout comme de nouveaux véhicules plus léger, hybrides, comme le « Veloto », développé à Millau (On pense aussi au Vhéllio dont on vous a déjà parlé sur Eco-Bretons, ndlr…). L’intermodalité n’est pas oubliée, car oui, on peut mixer plusieurs mode de transports alternatifs à la voiture, comme le vélo et la marche par exemple. Des témoignages d’habitant.e.s utilisateur.rice.s viennent enrichir le tout, ainsi que des interventions de chercheurs et chercheuses, comme par exemple Marie Huygue, consultante et formatrice en mobilité. Pour elle, « On est dans un quotidien où il faut accéder à tout très vite. Comment faire pour faire se rendre compte aux gens que nos modes de vie sont basés sur des distances qui sont intenables? ». Se pose là la question de nos comportements de tous les jours, de notre rapport aux temps et à l’espace, de notre consommation et bien sûr de l’aménagement du territoire. Le film pose aussi la question de la volonté politique pour contraindre l’usage de la voiture, dans un monde où nous devons diminuer nos émissions carbones.

Suite à la projection, les échanges avec le public ont porté sur diverses solutions apportées par Morlaix Communauté, comme par exemple la gratuité des transports en commun, la location de vélo électrique, les subventions pour l’achat de vélo, la navette électrique gratuite qui traverse la ville, le développement du covoiturage avec l’association Ehop et la plateforme OuestGo…Les questions du public ont porté sur les aménagements territoriaux liés à la pratique du vélo, notamment concernant les itinéraires pour aller à Plouigneau ou Carantec. « C’est le département qui a la maîtrise d’ouvrage sur le sujet » a souligné Roger Héré, vice-président de Morlaix Communauté à la mobilité. D’autres interrogations ont porté sur le transport des vélos dans les cars, et sur l’accès des personnes à mobilité réduite, des points visiblement à améliorer. La bicyclette était l’un des sujets-phares de la soirée, c’est l’occasion de rappeler qu’à Morlaix, l’association Apav (A Pied et à Vélo) encourage les mobilités douces et l’usage du vélo dans le secteur, que le collectif de « Rideuz in Morlaix » propose régulièrement des balades à vélo réservées aux femmes , et que des « Vélorutions » sont organisées tous les samedis de chaque mois par Ekoloké, pour circuler ensemble en vélo entre Locquénolé, Morlaix et Plouezoc’h. Place à la petite reine !




En balade à la découverte de la biodiversité au Domaine de la Roche Jagu à Ploëzal (22)

Depuis le 8 mai et jusqu’au 6 octobre, une nouvelle exposition, baptisée « Impact – la biodiversité en question » est présentée au Domaine de la Roche Jagu. L’occasion d’en apprendre plus sur les actions humaines et leurs conséquences sur la faune et la flore, et aussi de découvrir le parc du domaine, qui présente une mosaïque de milieux et une grande diversité d’espèces.

La nature et le vivant sous le regard de la science. Voilà le mot d’ordre de la nouvelle exposition baptisée « Impact – La biodiversité en question », présentée depuis le 8 mai et jusqu’au 6 octobre, dans le château du Domaine Départemental de la Roche Jagu, situé non loin de l’estuaire du Trieux, à Ploézal dans le Trégor.

Cette expo itinérante a été conçue par le Muséum d’Histoire Naturelle de Toulouse, et réalisée à partir de mobiliers issus d’une exposition du Muséum d’Histoire Naturelle de Londres.

D’où venons-nous ? Quelle est notre place dans l’évolution ? Avons-nous la capacité de maitriser la nature ? Y-a-t-il une hiérarchie dans le vivant et sommes-nous une espèce supérieure ? Quel impact l’Homme a-t-il vraiment sur terre ? Autant de questions auxquelles cette exposition tente de répondre, à travers trois volets : « Le monde d’hier », qui évoque notamment les cinq grandes extinctions de masse, « Le monde d’aujourd’hui », qui retrace l’impact de l’Homme et de son mode de vie sur la biodiversité, et « le monde de demain », sur la résilience de la nature et les solutions imaginées par l’humanité pour restaurer la biodiversité. L’exposition se veut interactive : maquettes, manipulations, vidéos, moulages, photos…

Un parc classé « jardin remarquable » et « écojardin »

Un volet spécifique est aussi dédié à la biodiversité du domaine de la Roche Jagu : on peut y découvrir grâce à des jeux, animations ludiques, et manipulations, plusieurs espèces et écosystèmes présentes sur le site: les papillons, les pics, les chauve-souris, les milieux de vie et différents habitats, les mammifères. En parallèle, dans la tourelle du château, un espace interactif « Birdy Memory » permet aux plus petits (mais aussi aux grands) de s’initier à la reconnaissance des chants d’oiseaux.

Le public est invité aussi à découvrir in situ la très grande richesse de la biodiversité du parc : un circuit en six étapes est proposé pour découvrir les aménagements réalisés en parallèle de l’expo au château : le jardin des terrasses, qui donne à voir trois types de jardin, de « l’aseptisé » au « naturel », le champ des moissons avec ses céréales anciennes, le potager, les bassins de rouissage, la palmeraie et les prés salés…

On n’oubliera pas non plus d’en profiter pour découvrir les autres espaces du parc, classé « jardin remarquable » depuis 2005 et « écojardin » depuis 2017 : l’allée des camélias, le potager médiéval, la saulaie, le verger… De nombreuses animations et visites en lien avec la biodiversité sont organisées ce printemps et cet été. Tout le programme est disponible sur le site du Domaine de la Roche Jagu.




Challenge « Tout à vélo », le retour !

Et si on allait au travail ou en courses en pédalant ? C’est l’objectif du challenge « Tout à vélo » qui va démarrer sa nouvelle édition aujourd’hui le 6 mai jusqu’au 7 juin dans 12 villes de Bretagne. Objectif : faire découvrir les avantages du vélo pour les trajets de la vie quotidienne.

 

Créé à Lannion en 2015 avant d’essaimer sur Brest et Quimper en 2018, et 5 autres villes en 2021, le challenge « Tout à vélo» ( Marc’h Houarn en Breton) veut encourager les habitant.es à développer la pratique du vélo au quotidien. Il est organisé par des associations locales de promotion des déplacements doux et de la mobilité active, comme Bapav (Brest à Pied ou à Vélo), Trégor Bicyclette, Kern’A Vélo, Vélomotive, Apav Morlaix… avec le soutien de l’Ademe et de collectivités.

Cette année, 12 villes y participent : Brest, Carhaix, Lannion, Lorient, Morlaix, Quimper, Redon-Ponchâteau, Vannes, et quatre nouvelles : Plabennec, Saint-Malo, Rennes et Paimpol.

Le fonctionnement du challenge, qui dure cinq semaines, est simple : il faut s’inscrire sur le site internet dédié à la ville qui nous intéresse (par exemple https://brest.challenge-velo.bzh/ , https://lannion.challenge-velo.bzh/ , https://quimper.challenge-velo.bzh/). On peut alors rejoindre une équipe existante, ou en créer une nouvelle. Une fois inscrit.e, il faut alors s’identifier sur le site pour pouvoir déclarer ses kilomètres utilitaires effectués dans la journée (trajets domicile-travail, mais aussi les déplacements pour faire les courses etc.). Tous les trajets « utilitaires » peuvent être comptabilisés. On ne compte donc pas la balade loisirs.

Il y a également trois types de défis : un défi collectif, qui comptabilise le nombre de kilomètres réalisés par tous les participant.es sur la ville, un défi par équipes, et un défi individuel. De quoi se motiver pour dérouiller les guiboles ! L’an dernier, c’est Lannion qui s’est hissé sur la première marche du podium, devant Lorient, et Morlaix. Alors quelles seront les villes heureuses élues cette année ?

Pour retrouver toutes les pages d’inscription aux challenges, dirigez-vous vers le site https://challenge-velo.bzh/

 




Le Printemps de l’éco-construction s’épanouit en Bretagne

La cinquième édition du Printemps de l’Eco-construction vient de démarrer le 2 mai, et va se poursuivre jusqu’au 15 juin, en Bretagne. Organisé par la Fédération Bretonne des Filières Biosourcées, ses adhérents et ses partenaires, l’événement propose au grand public, professionnels et collectivités, des temps d’échanges, des visites de chantiers, des portes-ouvertes….

« Démocratiser la connaissance et l’utilisation des principes constructifs bois, biosourcés et terre crue, à mettre en lumière les projets qui fleurissent en Bretagne et à encourager les rencontres pour favoriser les échanges entre les professionnels, la maîtrise d’ouvrage (publique ou privée), et le grand public. ». Tels sont les objectifs du Printemps de l’Eco-Construction, dont la cinquième édition est organisée dans les quatre départements de la Bretagne administrative, depuis le 2 mai et jusqu’au 15 juin.

Au menu de cette grande opération, organisée par la Fédération Bretonne des Filières Biosourcées : des visites de chantiers et de bâtiments, des conférences, des portes-ouvertes…et un grand final à Rennes du 13 au 15 juin, avec une journée spéciale « collectivités » le jeudi 13 sur le campus Beaulieu, une journée dédiée aux professionnels le vendredi 14 toujours à Beaulieu, et une journée spéciale ouverte au grand public le samedi 15, au Halles en Commun.

En Ille-Et-Vilaine, on pourra ainsi découvrir samedi 4 mai de 14h30 à 16h30 une maison conçue en bois, terre et paille à Laillé, avec l’association Empreinte. Le mardi 28 mai à 10h, direction Epignac pour visiter une ancienne grange en rénovation avec la Scic Eclis. Et le 1er juin, le pôle de l’éco-construction Ecobatys ouvrira ses portes à Maen-Roch, à côté de Fougères.

Dans les Côtes-d’Armor, Tiez Breizh, association pour la connaissance, la sauvegarde et la mise en valeur de l’architecture en Bretagne organise une visite de la scierie Jamet (bois pour construction et rénovation), à Trémorel, le mardi 14 mai. Le 23 mai Saint-Brieuc Armor Agglomération organise une journée de conférences autour du thème « le bâtiment, une possible filière économe en ressources ? ». Le mardi 28 mai de 13h30 à 15h30, on pourra assister à un « test d’étanchéité à l’air » sur une maison en rénovation, à Coatascorn avec Echobat, réseau de l’écoconstruction solidaire. Et le 11 juin, on pourra participer à une journée « road trip des biosourcés », avec des visites de chantiers et d’entreprises.

Dans le Morbihan, on pourra visiter le jeudi 23 mai à 18h un chantier de rénovation d’un bâti ancien avec des blocs isolants écologiques, à Locmiquélic, avec Echobat et Kellig Emren. Le mardi 4 juin, Batylab organise une visite du pôle petite enfance de Baud en matériaux bois et biosourcés. Et le jeudi 6 juin, place à la construction en paille avec Batylab, la Scop Echopaille et le réseau Bruded, à Pluherlin.

Dans le Finistère, le mercredi 15 mai à 9h, le Collectif Paille Armoricain, en collaboration avec la commune de Plouigneau, propose une visite de la crèche multi-accueil, en cours de construction. Non loin de là, le 24 mai, on pourra découvrir l’extension et la rénovation de l’Ehpad de Pleyber-Christ, avec isolation paille et ouate de cellulose pour la toiture, avec le réseau Bruded et le Collectif Paille Armoricain. Et le 25 mai à Quimper, le 7 juin à Concarneau, et le 8 juin à Brest, les professionnels du réseau Approche Eco-Habitat proposent des rendez-vous conseils pour les projets de construction ou de rénovation avec des éco-matériaux.

 

Plus d’infos : https://printemps-ecoconstruction.fr




Trente jardins pour cultiver la terre et la coopération en Centre Bretagne

Trente jardins collectifs et coopératifs vont sortir de terre en Centre-Bretagne, sur les territoires de Pontivy Communauté, Loudéac Communauté Bretagne Centre et le Pays Centre Ouest Bretagne. Sur chaque espace, un.e animateur.ice va accompagner les habitant.e.s et proposer des événements gratuits (formation, animations, chantiers collaboratifs), pour faire sortir de terre les jardins. Un projet baptisé Réseau Coopératerre, qui est porté par trois structures locales de l ‘économie sociale et solidaire : l’association Alimentation Bien Commun à Pontivy, la MFR de Loudéac et le Bois du Barde à Mellionnec.

Créer 30 jardins collectifs en Centre-Bretagne. Tel est l’objectif du réseau Coopératerre, créé et piloté par l’association Alimentation Bien Commun (ABC), basée à Pontivy (56). Un projet qui a vu le jour « grâce à un financement important de la Fondation de France », soulignent Estelle Demaline, directrice adjointe de la MFR de Loudéac, Jean-Yves Quentel, de l’association ABC, et Florian Rivière, animateur de Coopératerre sur Loudéac Communauté Bretagne Centre. Le réseau de jardins collectifs et coopératifs s’étend ainsi sur trois territoires : Pontivy Communauté, Loudéac Communauté Bretagne Centre, et le Pays Cob. Dix jardins seront créés sur chacun de ces espaces, un par commune volontaire. Trois structures de l’économie sociale et solidaire portent le projet : ABC, mais aussi la MFR de Loudéac, et Le Bois Du Barde à Mellionnec pour la partie Pays Cob.

« Nous sommes là pour accompagner la création de ces jardins », explique le trio. Un animateur ou animatrice a été ainsi recrutés sur chaque territoire pour impulser la dynamique et accompagner les volontaires. « Chaque territoire a son identité, ses spécificités. L’idée, c’est de s’y adapter », précise Florian Rivière.

Les 30 jardins créés ne seront pas des « jardins ouvriers » au sens classique du terme, où chacun cultive sa propre parcelle. Il s’agit ici d’un projet coopératif : le collectif va décider ensemble quoi planter et quoi faire sur le jardin. Le projet est prévu pour durer 3 ans. Cette année, c’est la phase de « mobilisation, observation, conception et aménagements ». En 2025, les plantations commenceront, et les participant.e.s pourront bénéficier d’une introduction aux techniques de permaculture. Et l’année suivante, les jardins pourront démarrer leur fonctionnement en autonomie et se développer. Les communes engagées sur le projet signent une convention, mettent à disposition une parcelle et du temps de travail de personnel communal. L’idée, avec le réseau Coopératerre, n’est pas seulement de jardiner, mais aussi de créer « des zones d’échanges, de lien social. Un peu comme un tiers-lieu ! », souligne Florian Rivière. Une belle aventure collective en germination, dont on pourra découvrir les détails durant une table-ronde lors de la Fête de la Nature qui se déroulera le 26 mai à l’éco-domaine du Bois du Barde !

 

Plus d’infos sur la page Facebook du Réseau Coopératerre




Recettes. Le vin de pissenlit

Direction le jardin et plus précisément les pissenlits, grâce à ces deux recettes qui vous permettront de réaliser du « vin » de pissenlit. Cette plante, communément perçue comme une « mauvaise herbe », est en réalité une plante aux bénéfices multiples : riche en fer, calcium, manganèse, vitamine C et D et antioxydants, on l’utilise pour ses vertus dépuratives, diurétiques, et cholagogues (facilite l’évacuation de la bile vers l’intestin). 

 

Comment préparer du « vin de pissenlit » ?

1ère recette

Temps de préparation : 60 minutes
Temps de cuisson : 15 minutes

Ingrédients (pour 4 litres) :

– 3 litres de fleurs de pissenlit
– 4 litres d’eau bouillante
– 3 oranges
– 3 citrons non traités coupés en rondelles (avec l’écorce)
– 500 g de raisins secs
– 1,750 kg de sucre

Préparation

Ebouillanter les fleurs de pissenlit. Laisser reposer 24 h, puis filtrer.
Ajouter les autres ingrédients et laisser macérer 25 jours en remuant tous les jours.
Filtrer au bout de ce temps et mettre en bouteille sans bouchon pendant 2 mois.
Filtrer à nouveau et mettre en bouteille avec bouchon.
Laisser vieillir : plus il aura vieilli, meilleur il sera (il est excellent au bout d’un an).

 

2ème recette

Ingrédients

400 g de fleurs de pissenlit
• 4 oranges non traitées
• 4 citrons non traités
• 2 kg de sucre
• 500 g de raisins secs (blancs) ou figues ou abricots secs
• Gingembre, vanille, clou de girofle

Préparation
1 Cueillir 400 g de fleurs de pissenlit (uniquement la fleur), les rincer sous l’eau froide et les égoutter.
2 Mettre les fleurs dans une cocotte et ajouter 4 litres d’eau. Mettre à bouillir pendant 10 minutes et laisser infuser pendant 24 heures.
3 Après 24 heures, filtrer dans un tamis chinois puis dans un linge afin de récupérer le jus. Ajouter au jus les oranges et les citrons coupés en 4, les raisins coupés en 2 et le sucre.
4 Laisser fermenter dans une cocotte pendant 3 semaines en remuant tous les jours.
5 Filtrer de nouveau le jus. Mettre en bouteille sans les boucher. Laisser reposer 5 semaines à l’abri de la poussière, de la lumière et de la chaleur.
Filtrer de nouveau le jus et boucher les bouteilles.