1

Inondations à Morlaix : comment limiter l’impact ?

« A Morlaix, il y aura toujours des inondations, du fait de la situation géographique de la ville », explique Jean-Charles Pouliquen, maire-adjoint au développement durable et vice-président du Syndicat Mixte du Trégor. Comment faire alors pour limiter l’impact d’un tel phénomène ? Plusieurs mesures sont mises en œuvre. « Nous avons édité un Dicrim (Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs, ndlr), qui décrit les mesures à prendre en cas d’inondation », commente l’adjoint. « Nous recevons également des alertes de la préfecture en cas de montée des eaux, de même que des alertes Vigicrues. La Ville a aussi instauré un dispositif d’alerte aux riverains de zones inondables, par envoi de sms, messages vocaux ou emails ». Des sacs de sables, et des batardeau, dispositifs servant à empêcher l’eau d’entrer dans les habitations ou commerces, sont également mis en place. « Des suivis réguliers avec les éclusiers sont également réalisés », souligne également l’adjoint. De même que l’installation de grilles pour empêcher des branches ou arbres de s’infiltrer et de boucher les galeries souterraines parcourues par les rivières, ainsi qu’un nettoyage et une surveillance des berges des cours d’eau locaux par les « techniciens rivières » du Syndicat Mixte du Trégor.

D’un point de vue plus large, un Plan de Prévention des Risques d’Inondations (PPRI) a été approuvé par l’Etat en 2004, sur les communes de Morlaix, Saint-Martin des Champs et Plourin-Les-Morlaix. Ce document réglementaire, réalisé par l’Etat, définit les zones inondables, réglemente leur occupation. Il s’impose au Plan Local d’Urbanisme

 

Un Plan d’Action de Prévention des Innondations sur les rails

 

D’autres leviers peuvent être également mobilisés, pour tenter de freiner la montée des eaux. C’est le cas par exemple de certaines mesures du contrat Breizh Bocage, qui a pour objectif l’amélioration de la qualité de l’eau en Bretagne. « Avec le Syndicat Mixte du Trégor, nous avons réussi à obtenir une adaptation de ce plan sur le bassin du Douron, afin de financer un talus de ceinture, ce qui permet de limiter les écoulements.Nous souhaitons maintenant que cette mesure s’applique également pour le Queffleuth et le Jarlot, les deux cours d’eau traversant Morlaix », indique Jean-Charles Pouliquen.

Autre élément : l’élaboration d’un Plan d’Action de Prévention des Innondations (Papi), issu d’un partenariat entre l’Etat et les Collectivités Territoriales. « C’est un programme d’action qui prend en compte des paramètres sociaux, environnementaux, agricoles…pour la prévention des inondations, sur tout un bassin versant », commente l’adjoint. « Dès 2004, une étude a eu lieu, suivie de préconisations. En 2009, les services de l’Etat ont demandé une réactualisation des études et l’analyse du rapport coûts/bénéfices. Après de nouvelles analyses en 2012, il n’y a rien eu de neuf. Pour lancer le Papi, il faut que les services de l’Etat décident la réunion du comité de pilotage. Phlippe Martin, ministre de l’écologie, a annoncé son accord de principe lors de sa venue à Morlaix », ajoute Jean-Charles Pouliquen. « Nous sommes en mesure d’avancer sur ce programme, on sait que les préconisations émises en 2004 sont économiquement efficaces ». « Le Papi est un plan d’action de solidarité territoriale, il ne s’agira pas juste de limiter les innondations en centre-ville de Morlaix, mais sur tout le territoire, notamment dans des zones situées en amont, et en hauteur », conclut-il.




Quelle place pour les femmes dans le monde rural et agricole ?

La possibilité pour une femme de s’intaller en tant qu’agricultrice sans avoir à demander l’autorisation à son mari date de 1964. C’est dire la place réservée aux femmes dans le milieu agricole jusqu’à cette date. Au fil du temps, leur statut et leur rôle a évolué. « Après la guerre, les campagnes ont été vidées de la petite paysannerie. Les hommes sont partis travailler dans les usines, comme ce fut le cas autour de Rennes, à l’usine Citroën par exemple », explique Nicole Le Fur, agricultrice, mère de famille, et engagée dans la vie associative. « Les femmes sont restées à la ferme, et se sont occupées du petit élevage », rappelle-t-elle. Les lois agricoles de 1960-62 ont ensuite orienté l’agriculture vers davantage de productivisme. « Avec l’industrialisation, les femmes ont déserté les laiteries, les hommes sont revenus, notamment grâce aux machines à traite pour les vaches », souligne-t-elle. « On a vu petit à petit un changement de mentalité chez les femmes, qui ont demandé alors des améliorations de confort dans la maison ».

 
Des leviers pour l’installation des femmes en milieu rural identifiés

 

Nicole Le Fur, mariée à un agriculteur, a néanmoins le sentiment d’être considérée encore parfois comme une « femme de ». « Certains ne nous demandent rien, et préfèrent s’adresser au mari, ce qui est un peu énervant, car nous travaillons aussi sur l’exploitation », fait-elle remarquer. « Certaines choses restent encore réservées au femmes d’agriculteurs, comme la comptabilité, le ménage, la préparation des repas…Je voudrais dire aux hommes tout le bonheur qu’ils perdent à ne pas partager les tâches », lance Nicole Le Fur.

Selon Jean-Claude Balbot, paysan et secrétaire général de la fédération nationale des Civam, la situation tend à évoluer. « Il y a actuellement 32% de femmes installées en actvités de transformation. On voit arriver beaucoup de gens qui veulent s’installer en milieu rural pour créer une activité, et cela en dehors de toute histoire familiale liée à ce milieu. Parmi eux, la moitié sont des femmes », souligne-t-il . « On commence à identifier les leviers pour développer cela », précise-t-il. « En agriculture, les femmes peuvent avoir la chance de prendre leur place », estime Nicole Le Fur, « Mais cela n’est pas pour autant gagné d’avance ». Plus largement, la question de l’installation en milieu rural est aussi au cœur du débat. « Il faut que les politiques publiques donnent les moyen de venir vivre et créer son activité dans ces territoires », conclut Jean-Claude Balbot.

 

 

Pour aller plus loin :

 

http://eso.cnrs.fr/spip.php?article371

« Femmes du milieu rural : entrepreneuses et créatrices d’activité », reccueil édité par l’association WECF (Women in Europe for a Common Future)




Création: Les FabLabs bretons tissent leur toile

Brest, Lannion, Vannes, mais aussi Rennes et Saint-Brieuc. Les FabLabs (ou « laboratoires de fabrication » ) essaiment en Bretagne. Depuis quelques mois, des projets naissent, et commencent à faire parler d’eux. Des particuliers, mais aussi des associations, se lancent dans l’aventure. C’est le cas par exemple pour le FabLab de Vannes, porté par l’association Makerspace 56. « L’idée a pris forme suite à la rencontre entre Christophe Augier (président de MakerSpace56) et la technopole de Vannes (VIPE). Christophe cherchait un lieu pour pouvoir partager et échanger sur l’impression 3d, Arduino et le mouvement maker. VIPE nous l’a fourni, et au vu du succès des premières réunions « ouvertes », l’idée de développer un FabLab a germé», explique Nicolas Lebastard, secrétaire de Makerspace 56. Du côté de Brest, une première réunion a eu lieu en 2011, pour aboutir à la création de TyFab, un FabLab associatif de Brest, projet porté aujourd’hui par la Maison du Libre. A Lannion, le projet a été impulsé par Yann Lossouarn, adepte du DIY (« Do It Yourself », ou l’art de faire soi-même, ndlr). « J’ai lancé l’idée de création d’un Lab Fab sur twitter, et nous nous sommes retrouvés à quelques uns pour en discuter. Il y a eu après un effet boule de neige… », souligne celui qui est aujourd’hui président de FabLab Lannion, qui existe depuis un an.

Des « FabLabers » de 15…à 60 ans

Les Fab Labs bretons fédèrent aujourd’hui un public très varié. « Nos réunions hebdomadaires rassemblent des profils très différents  : ingénieurs, professeurs, électricien, passionnés d’informatique, retraités, étudiants, designers….de 15 à plus de 60 ans ! », raconte Nicolas Lebastard, de Makerspace 56. « Parmi les personnes qui viennent nous voir, il y a essentiellement des particuliers », commente David Bozec, l’un des initiateurs de TyFab à Brest, et par ailleurs trésorier de la Maison du Libre. « Mais nous commençons aussi à intéresser des entrepreneurs, qui viennent par exemple faire du prototypage, ou découvrir des nouvelles technologies », poursuit-il. Car l’objectif des FabLab, c’est avant tout de fabriquer soi-même des objets, et d’apprendre à le faire. « Nous avons en quelque sorte deux types d’activités », détaille Yann Lossouarn. « Les personnes peuvent venir nous voir avec un projet très précis, comme par exemple vouloir créer une variante d’une pièce en plastique pour un vélo. Ou alors, certains viennent avec des projets plus élaborées, mais sans les compétences pour les mener à bien. Un apiculteur amateur par exemple est venu nous voir, car il souhaitait pouvoir concevoir une aide à distance pour la surveillance d’essaimage de ses ruches. Une petite équipe s’est alors formée, pour les parties mécaniques, électroniques et informatiques, car il avait l’idée, et le FabLab les compétences », précise-t-il. Du côté de Brest, un drône destiné aux prises de vues photographiques est en fabrication par exemple.

 

 

Au FabLab Lannion – CC-By-SA

 

Des partenariats avec des associations locales

Ouverture, mais aussi pédagogie, collaboration et innovation sont les maitre-mots des FabLabs. Des travaux en commun avec d’autres associations locales ont ainsi été mis en place. « Nous montons un projet avec l’association des Petits Débrouillards et le FabLab de Télécom Bretagne, dans le cadre de l’appel à projet lancé par le gouvernement sur les FabLabs. Baptisé « Les Fabriques du Ponant », il sera notamment dédié à la médiation scientifique », développe David Bozec. A Lannion, le FabLab est basé au cœur du Lycée Felix Le Dantec, ce qui permet « l’hébergement du FabLab, et l’accès à un certain nombre de machines », se réjouit Yann Lossouarn. « Nous essayons aussi d’aller vers le jeune public », poursuit-il. « Avec l’organisation de stages ou d’ateliers, avec les Petits Débrouillards ».

Idem à Vannes, ou des rapprochements avec des lycées et universités ont été opérés. Quid de rapprochements entre FabLabs ? Un hashtag « #bzhlab » permet déjà aux afficionados de se retrouver et de communiquer facilement sur Twitter. « Les FabLabs communiquent et s’organisent en un réseau des FabLabs bretons », confirme Nicolas Lebastard, de Makerspace 56. L’engouement autour de ces lieux de création et d’innovation semble bien réel dans la région. « La Bretagne n’est pas en retard dans le domaine, nous sommes l’une des régions les mieux placées », affirme David Bozec, de Ty Fab. « Nous avons des visites toutes les semaines ! », se réjouit Nicolas Lebastard. « Il y a une vraie dynamique », commente Yann Loussouarn, du FabLab lannionais, « mais il y a aussi d’autres régions où les FabLabs sont moins nombreux, mais pour certains mieux équipés, et ce depuis plus longtemps ».

Nombreux sont les FabLabs bretons qui attendent désormais les résultats de l’appel à projets lancé par la ministre délégué à l’économie numérique pour pouvoir parfaire leurs équipements et développer leurs activités.

 

 

Qu’est ce qu’un HackerSpace ?

Les HackerSpaces sont des espaces de type « laboratoires communautaires » regroupant des personnes avec des intérêts communs, tournants souvent autour de l’informatique, du logiciel libre, du DIY (Do It Yourself), de la création artistique, des médias alternatifs…En Bretagne, on en trouve à Rennes, Saint-Brieuc et Quimper.

Plus d’infos

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hacklab

 

 

Le libre, l’open source…

Les logiciels dits « libres » sont des logiciels dont l’utilisation, la diffusion, ma modification sont permises légalement. Le « code source » est ouvert (« Open source »), ce qui fait que chacun peut apporter des modifications à sa guide, selon une licence peu restrictive.

 

 

 

Plus d’infos:

La page Wikipedia consacrée aux FabLabs, avec une définition

http://makerspace56.org

http://tyfab.fr

http://mdl29.net/

www.lespetitsdebrouillards.org/< /p>

http://fablab-lannion.org

 

 

La carte des FabLabs et HackerSpace bretons

 




L’auberge de jeunesse, un lieu de rencontres avant tout

 

A lire aussi

Le Carnet de Bord, un lieu pas comme les autres

Addes, une association qui veut faire vivre son territoire

 

Plus d’infos

www.aj-morlaix.org/




Paul Ariès : « Il faut une décroissance matérielle mais une croissance en humanité »

Vous vous définissez comme un « objecteur de croissance amoureux du bien-vivre ». Qu’est ce que cela veut dire exactement ?

Je suis pour une décroissance qui n’est pas l’austérité. Il ne s’agit pas d’apprendre à se serrer la ceinture un peu, beaucoup, ou à la folie…mais plutôt d’essayer de changer de style de vie. Il n’y aura pas d’alternatives si on ne suscite pas le désir de changer. Etre un « amoureux du bien vivre » est un clin d’oeil à l’Amérique du Sud, où l’on parle de « buen vivir », de « bien vivre », un concept né là bas, qui renvoie à des alternatives, à « l’écologie des pauvres », à de nouveaux chemins d’émancipation. Je suis très à l’écoute de tous ces nouveaux « gros mots » qui germent à l’échelle mondiale, notamment dans les pays du sud. Je suis convaincu que les principaux « cadeaux théoriques » nous viennent de là-bas.
La planète est actuellement assez riche pour permettre à 7 milliards d’être humains de bien vivre. C’est déjà une bonne nouvelle ! L’ONU ne cesse de répéter qu’il faudrait mobiliser 40 milliards de dollars supplémentaires par an pour régler le problème de la faim dans le monde. Dans le même temps, 1400 milliards de dollars sont dépensés chaque année pour l’armement, et 800 milliards pour la publicité. Il n’y a pas de problème de finances, c’est juste un problème de choix. Il faut changer le modèle, sortir du toujours plus. Il faut donner aux responsables politiques l’envie de penser la transition. Il faut une décroissance matérielle mais une croissance en humanité. Nous ne sommes pas démunis pour cela, il existe une foule d’outils.

Comment peut-on y arriver ? Quels sont ces outils ?

Il est nécessaire de sortir du « toujours plus », en lui opposant quelque chose qui soit aussi fort, comme par exemple le don, le partage, la gratuité des services publiques…On voit actuellement l’émergence de tout un mouvement à ce propos : gratuité dans la restauration collective, la culture, les transports, l’eau. L’essentiel est de s’engager, d’être du côté de la création de lien social. De grands principes structurants sont également nécessaires, comme par exemple la relocalisation, le ralentissement, la désobéissance…L’économie sociale et solidaire peut être aussi un outil extraordinaire. La grande force du système est de rendre ces alternatives, ainsi que la pauvreté, invisibles. L’un des grands enjeux est aussi la mutualisation, accompagnée d’une forte démocratie. Plus la crise s’aggrave, plus on aura besoin d’un surcroît de démocratie. Il faut miser sur l’intelligence collective, et cesser de croire que « plus égal mieux ». Constituer un grand projet collectif, qui redonne espoir.

Quel regard portez vous sur la situation que connait la Bretagne actuellement, secouée par une crise du secteur de l’agroalimentaire ? Que diriez-vous aux salariés qui manifestent ?

Il n’y a pas de réponses, de solutions, dans le cadre du système actuel. Tout doit être fait de façon à ce que ce ne soit pas les salariés qui aient à payer la facture. La Bretagne est la première victime du productivisme agricole, un modèle qui court à la catastrophe. Elle doit devenir maintenant un véritable laboratoire de reconversion dans les domaines économique, écologique, et social. Il est urgent de penser à un plan de reconversion pour la région. S’imaginer qu’on va pouvoir continuer comme ça, ce n’est pas possible. Les politiques doivent penser aux transitions. Comment va-t-on alors vivre ? Instaurer un revenu pour tous est une solution, comme diminuer le temps de travail, et redistribuer les revenus.
Les circuits courts, la relocalisation, peuvent être également d’excellents leviers. Pourquoi ne pas imposer dans les cahiers des charges le recours aux circuits courts ?

 

Votre conférence s’inscrit dans un Forum de l’Economie Responsable. Qu’est ce qu’une « économie responsable » pour vous ?

Je ne suis pas un fétichiste du vocabulaire. Le terme « économie responsable » est symptomatique, cela sous-entend que l’économie n’est pas responsable, sur les plans économique, écologique et humain. Dire qu’il faut construire une économie responsable, c’est avoir une économie qui soit socialement profitable, humainement généreuse et écologiquement responsable. Il est nécessaire de repenser notre façon de produire, ainsi que l’économie politique. Un levier sur lequel il faut s’appuyer pour cela est notamment l’économie sociale et solidaire.

Etes-vous optimiste pour l’avenir ?

Je crois que pour la première fois, le temps de la nature va plus vite que le temps politique. Si l’on ne réagit pas face à la crise, nous allons vers des lendemains qui déchantent. La société est comme un vélo : si on arrête de pédaler, on tombe. Dans le système actuel, si on arrête de produire et consommer toujours plus, on entre en récession, on se casse la figure. Nous devons sortir de ce système. Il faut penser la transition dès maintenant, et montrer que c’est plaisant, qu’on a tout à y gagner, tous. J’ai l’habitude de dire « je ne crois plus aux lendemains qui chantent car je veux chanter au présent ». Il faut montrer qu’on peut y arriver, sans culpabiliser, en donnant envie, en suscitant le désir. La culpabilisation à outrance est injuste et contre-productive. La société du « toujours plus » n’est pas si jouissive que cela, et en face, il faut des réponses qui soient positives.

 

 

Au programme du Fer

 

Jeudi 17 octobre : Conférence de Paul Ariès à 20h30, au Roudour à Saint-Martin-Des-Champs (29) – entrée : 5 euros. Réservations conseillée auprès du Roudour.

 

Vendredi 18 : Concert du trio Signard/Adelen/Besco au bar le Ty Coz à Morlaix (29), dès 20h30.

 

Samedi 19 : 14 h : Table-ronde « Produire et travailler autrement : les formes collectives du travail »

16 h : Table-ronde « Les finances autrement : quels outils pour la finance solidaire, quelle appropriation citoyenne? »

19h30 : Apéro chanté au bar Le Tempo avec le Trio Devojke et Les Vocales Têtues

 

Dimanche 20 : 11 h : table-ronde « commercer et échanger autrement : quel développement des circuits-courts ? »

14 h : table-ronde « Les énergies autrement »

16h30 : Conférence de clôture « Alternatives et territoires : quelles reprises en main citoyenne de l’économie ? Quelles mises en réseaux pour changer d’échelle ? »

 

Et tout au long du week-end à l’Auberge de jeunesse (où se déroule le Fer), des stands d’informations et d’échange, un espace presse et librairie, restauration/buvette…

Plus d’infos et programme détaillé sur http://forumeco.wordpress.com/

 




Le Carnet de Bord, un lieu pas comme les autres

 

L’association « Projets, échanges et développement » existe depuis 5 ans. Elle veut être une structure impliquée dans la qualité de vie du territoire, avec la participation de ses habitants, et compte une soixantaine d’adhérents. « Nous travaillons beaucoup en commissions », explique Sylvie Briand : travail avec les populations fragilisées, les jeunes, réflexion sur l’avenir du territoire…L’association gère aussi un lieu de vie et d’hébergement, au Diben, « Le Carnet de Bord ». Un endroit atypique, « une deuxième maison, pour créer de la rencontre, du lien ». Animé par des bénévoles, chacun peut apporter des objets, des idées. Des ateliers peuvent y être aussi organisés, « en partant des désirs de chacun », précise Sylvie Briand.

 

 

Plus d’infos

legiteducarnetdebord.wordpress.com