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L’épargne participative, pour une finance plus humaine


FER : Daniel Piquet-Pellorce, sociétaire de la NEF par BD_info

 

 

 

La conférence sur le crowdfunding se déroulera jeudi à partir de 17h30, à l’Auberge de jeunesse de Morlaix. Au programme, des interventions de porteurs de projets et de représentants de plateformes participatives (Kisskissbankbank, HelloMerci, Prêt de chez moi…). Entrér gratuite. Pré-inscriptions sur http://cyberbase.agglo.morlaix.fr/?page_id=1264




Un forum pour le développement durable des collectivités territoriales

Après Vannes, Saint-Brieuc. La sixième édition des Ecoterritoriales, le forum du développement durable dédié aux collectivités locales, déménage. Il se déroulera cette année les 18 et 19 juin, au Palais des Congrès de Saint-Brieuc. « Nous allons désormais chercher les visiteurs chez eux », indique Josiane Périon, directrice de Chorus, qui organise l’évenement, en partenariat avec la Région Bretagne, l’Ademe, le département des Côtes d’Armor, Saint Brieuc Agglomération, et l’État. En effet, au fil des années, l’événement s’est « régionalisé », et se déroulera désormais tous les deux ans sur un nouveau territoire. Mais la formule reste la même : le salon s’adresse aux élus et aux techniciens des collectivités. Une édition, soutenue par la Région Bretagne, qui sera placée cette année sous le signe du développement des territoires, de l’économie et de l’accès à l’emploi. Pour Thierry Burlot, vice-président de la Région Bretagne en charge de l’aménagement du territoire et de l’environnement, « les enjeux environnementaux et économiques sont considérables pour la région Bretagne. Les sujets sont multiples. On ne fera du développement économique en Bretagne que si nous sommes capables de concilier à la fois économie et environnement, sans oublier l’aménagement du territoire. »

 
Des ateliers pour « redynamiser l’espace rural »

 

Les élus et techniciens seront donc invités à participer aux temps d’échanges, ateliers et conférences, qui auront lieu sur ce sujet. L’association Bruded, réseau qui regroupe des collectivités s’engageant dans des réalisations concrètes de développement durable et solidaire sera notamment présente. « C’est le seul salon où nous sommes présents dans l’année », explique Mickaël Laurent, chargé de mission au sein de Bruded pour l’Ille-Et-Vilaine. « L’événement est intéressant car il permet de retrouver l’ensemble des acteurs oeuvrant et accompagnant les élus dans le projet de développement durable », note-t-il. Bruded présentera ses actions sur un stand, et animera également plusieurs ateliers. « Nous allons animer une rencontre le mercredi, consacrée au développement local dans les territoires ruraux », explique Mickaël Laurent. « L’objectif est de reparler de la centralité des bourgs, un enjeu crucial pour les communes rurales. Des élus, ainsi que des représentants de l’établissement foncier de Bretagne, viendront y apporter leur témoignage », poursuit-il. Autre atelier animé par Bruded, un focus sur l’approche durable dans les différentes phases d’un projet de construction d’équipement public. « Nous allons montrer qu’à travers n’importe quel projet, une commune peut contribuer à favoriser l’emploi sur son territoire, de par les choix des matériaux de construction, produits localement par exemple », commente Mickaël Laurent. De quoi donner des idées aux 2000 visiteurs attendus.

 
 
Plus d’infos

www.ecoterritoriales.fr




En route pour des escales « Terres » !

Quel est l’esprit de l’évenement « Escales Terres ! » ?

 

« Escales Terres ! » fait suite au salon « Terre ! » qui était organisé au Parc des Expositions de Lanester en mars. Lorient Agglomération a voulu changer de formule, et passer d’un salon qui était quelque peu « commercial » à une manifestations plus proche du public et de la population lorientaise, qui se déroulerait au centre-ville. D’où l’idée cette année de « festival », à taille humaine et proche du public, interactif, sans échanges commerciaux. Nous voulons aussi que le public ne voit pas le développement durable comme une « contrainte », mais comme quelque chose de convivial.

 

 

Quel en sera le programme ?

 

L’évenement démarrera par une soirée inaugurale le 19 juin, autour des thématiques de l’eau et des biodiversités (humaines, culturelles, sociales…) avec un pique-nique géant, et une soirée musicale « musique au jardin ». Des comédiens, dont Michaël Lonsdale, liront des textes littéraires, accompagnés d’un pianiste. Il y aura également un slammeur, et un graffeur qui créeront des oeuvrent autour de l’eau et de la biodiversité. Nicolas Hulot sera également présent pour échanger avec le public.

La journée du vendredi sera consacrée aux scolaires, et le soir, Benoit Reeves, fils d’Hubert, présentera un documentaire intitulé « Astronomie et écologie, des étoiles et des hommes », suivi d’un débat.

Samedi et dimanche, le public pourra retrouver le « village du développement durable », installé dans six grandes yourtes. Tout au long du week-end, divers ateliers et de nombreuses animations seront proposées, notamment autour de la notion du « vivre ensemble » ou de l’économie sociale et solidaire, l’eau, les déchets etc….L’idée est de montrer que le développement durable peut être un véritable « art de vivre ».

 
Il y aura aussi des conférences, des temps d’échange ?

 

Oui, il y aura un espace spécialement dédié à cela, situé dans un parc, que nous avons nommé « l’arbre à palabres ». Le public pourra venir écouter, y repartir, sans culpabiliser, ce sera ouvert, on pourra rejoindre la discussion en cours de route. Au programme des échanges du week-end : des discussions sur les plantes aromatiques, une conférence décalée et humoristique sur l’eau, la présentation du plan Esse, un retour sur le parc écolien citoyen de Béganne, un « café-compost », un point sur l’énergie…

A noter également que quelques conférences se dérouleront à l’itnérieur, comme par exemple celle consacrée au scénario « Afterres 2050 » qui aura lieu le samedi, une présentation d’éco-lieux et d’éco-villages français, ou encore un forum sur la transition énergétique au sein de Lorient Agglomération.

 

Un travail a également été mené avec les associations du territoire, quelle est leur place sur le festival ?

 

Nous avaons travaillé avec l’association Nature et Culture, qui assure la maitrise d’ouvrage sur l’évenement. Beaucoup d’associations travaillant dans le domaine du développement durable seront présentes, comme le Collectif de Kerfléeau, l’association Eoliennes en Pays de Vilaine, les Colibris du Pays de Lorient, Les Petits Débrouillards…Toutes ces structures animeront des ateliers, des temps d’échanges, des activités…l’idée est de ne pas proposer seulement des stands de présentation, mais qu’il y ait de l’action, de l’interaction avec le public.

 

 




A Rennes, du Land’Art militant

OGM, sauvegarde des semences anciennes, standardisation et industrialisation de l’agriculture…tels sont des thèmes qui sont abordés au travers du jardin « Grain’Storming », visible jusqu’à cet automne à l’écocentre de la Taupinais, à Rennes. Une œuvre à la fois ludique, artistique et politique, où les plants de cucurbitacées & solanacées côtoient des déchets récupérés, des coupures de journaux consacrées aux OGM et à l’agriculture, ou encore des panneaux de présentation sur l’association française Kokopelli, qui œuvre à la sauvegarde des semences anciennes, laquelle a fourni toutes les graines pour ce jardin. Une installation qui a de quoi faire réfléchir et interpeller le visiteur. « L’idée est venue grâce à une pétition qui a circulé sur le réseau social Facebook, pour défendre l’association Kokopelli face au lobby des gros semenciers », explique Luc. Titulaire d’une maîtrise de biologie et écologie, l’artiste est particulièrement sensible à la protection du vivant, à la question de la recherche agronomique, et des OGM. « Le jardin est ici réalisé en forme de labyrinthe, dans lequel nous avons plantés deux types de plantes, que l’on retrouve sur tous les continents, à savoir les tomates et les courges », poursuit-il. L’installation est prévue pour durer six mois, et, à l’automne, les légumes seront récoltés afin de concocter avec le public une grande soupe populaire.

 

 

 

 

Le jardin « grain’storming » à l’écocentre de la Taupinais

 

 

 

 

Du « poétique » au « politique »

 

Cela fait une dizaine d’années maintenant que Luc Leguerinel poursuit un travail artistique autour de la nature. Photographies, écopaysages, mais aussi land art. « Cela m’est naturel, car j’ai toujours eu l’habitude, dès l’enfance passée à la campagne de me promener, de prendre ce que j’appelle « des bains de nature » », confie-t-il. Jusqu’à il y a deux ans, l’artiste ne travaillait que sur des œuvres « naturelles », c’est-à-dire avec des matériaux issus de la nature, sans artefacts ni outils. Désormais, il utilise également des produits manufacturés (punaises, clous…). « Ce sont des œuvres très souvent militantes. Avant, on était plus dans du « poétique », désormais, c’est davantage du « politique », détaille t-il . Luc Leguerinel prend également toutes ses créations en photo, afin de les immortaliser, et de les compiler dans un ouvrage « Art & Paysage ». Les relations que l’homme entretient avec la nature, ainsi qu’avec son territoire, sont également sources d’inspiration. « Je veux également, de par ma démarche, sensibiliser le public à la marchandisation du vivant. Et aussi à la survie des peuples indigènes, à la diversité des styles de vie », développe l’artiste. Il essaie de faire passer tous ces messages lors de temps de médiation avec le public scolaire, les centres sociaux, les maisons de retraite, et ce, à l’écocentre, autour du jardin Grain’storming, ou ailleurs !

 

 

Luc Leguérinel animera deux stages autour du land Art et de la photo, ouverts à tous, aux Gravières d’Apigné, à Rennes, samedi 14 juin et mardi 17 juin de 14h à 17h30.

Tarifs : Adultes : 29 euros,

Famille (à partir de 3 personnes) : 49 euros

Jeunes ( jusqu’à 12 ans) : 19 euros

goûter bio offert durant le stage

D’autres stages d’initiation & de perfectionnement auront lieu à l’automne…

Contact : 0616542370 www.luc-leguerinel.com




Taranis, un réseau régional pour les énergies renouvelables citoyennes


Lisa CROYERES (Réseau TARANIS) au Salon Ille et… par BD_info

 

 

 

Au programme de la journée d’inauguration :

– de 14h30 à 20h00 : stands des acteurs des énergies renouvelables citoyennes, expo-photos, sculptures, animation sur la maîtrise de l’énergie…

– de 14h30 à 16h30 : Balade chantée et sonnée au pied des éoliennes

– 17h : Inauguration officielle

-18h : apéro et scène ouverte

à partir de 19h, petite restauration

-20h : soirée musicale sous chapiteau

 

 

Plus d’infos

www.eolien-citoyen.fr

 

 

 




Ils ont construit des éoliennes

Campagne de Pleyber-Christ, à quelques kilomètres de Morlaix. Dans un ancien manoir appartenant à un agriculteur bio, l’activité bat son plein. Le bourdonnement des outils se fait entendre. A l’intérieur, sous un hangar, une vingtaine de personne discutent, percent, coupent, scient, par groupes. Nous sommes au cœur du stage organisé par l’association Alterre’Breizh, pour autoconstruire une éolienne domestique. Durant cinq jours, une vingtaine de personnes vont participer à la construction de deux éoliennes. « L’association Alterre’Breizh a pour vocation d’accompagner les transitions vers un mode de vie plus durable », explique Valérie Rivier, l’une des permanentes de l’association. « Nous voulons articuler le sens, et l’action, afin de comprendre comment chacun peut agir dans sa vie quotidienne », poursuit-elle. D’où l’organisation de ce stage, basé sur le « do it yourself », où deux éoliennes, l’une de 2000 watts, et une autre plus petite de 200 watts, vont être construites. « Nous aborderons aussi à la fois la thématique de la consommation élnergétique, à travers les questions des enjeux et des défis plus globaux en France et en Bretagne, ainsi que les énergies renouvelables », précise Valérie.

 

« Pas de pré-requis nécessaires »

 

Sous le hangar, les stagiaires s’activent. Certains autour de la création des pâles, en bois massif. D’autres autour de l’électricité et de la résine, pour fabriquer la génératrice discoïde, qui est la pièce maitresse de l’éolienne. Les autres enfin autour de la mécanique, pour souder l’ossature. Chaque atelier est piloté par un formateur, de l’association Tripallium, spécialisée dans l’éolien domestique, et notamment les éoliennes de type Pigott, inventées par un écossais du même nom, comme celles fabriquées ici. « Aujourd’hui, nous travaillons davantage sur la partie électrique », explique Laurent, le formateur en chef. « Nous avançons à bonne vitesse. Les participants sont ici plutôt expérimentés et autonomes, bricoleurs. Ce qui n’empêche pas que le stage est ouvert à tous : il n’y a pas de pré-requis nécessaires, tout le monde peut y participer ! Il suffit seulement d’être motivés et d’avoir envie », commente-t-il. Tous repartent à la fin avec la « bible », alias le manuel de fabrication de A à Z l’éolienne Pigott.

 

« Nous sommes bien accompagnés »

 

Dix-sept heures, la pause s’impose. Assis au soleil, Gérard et Yves discutent au soleil, assis sur un banc. Tous deux participent au stage, « afin de pouvoir être autonome en électricité chez nous », affirment-ils. Si Yves est breton, Gérard, quant à lui, habite dans les Landes. « Je ne suis pas tellement bricoleur », avoue-t-il. « Mais ici, nous sommes bien accompagné. Se retrouver en situation, seul, chez soi, ça ne sera pas facile ! Mais je vais essayer », promet-il. Yves, lui, est plutôt du genre autonome et bricoleur. Réaliser son éolienne chez lui ne lui fait donc pas peur « Et puis, on aura le nom de tous les participants, donc si on a un doute, on pourra s’entraider ! », se réjouit-il. Car c’est aussi cela, l’objectif du stage d’Alterre’Breizh. « On essaie de faire que tout le monde travaille ensemble. La coopération et l’entraide sont des valeurs essentielles dans le stage, et pour l’association », renchérit Valérie. Ainsi, si tout le monde a travaillé sur les éoliennes, la plus grande est destinée à Yvon, le propriétaire du lieu qui a accueilli le stage. Et la plus petite sera pour l’un des stagiaire, qui l’acquérira à prix coûtant, après avoir été tiré au sort. Le stage est également placé sous le signe de l’ouverture, puisque vendredi soir, dernier jour de l’opération, une soirée « portes ouvertes », avec concerts et spectacle autour du vent, était organisé. De quoi sûrement semer ches les bretons des envies de devenir autonome en électricité !