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Vent, mer et sel : un transport hors du commun !

Après un périple autour des côtes bretonnes, durant lequel il a chargé et déchargé des produits alimentaires (algues et infusion à Brest, conserves de porcs bio à Concarneau…) le bateau à voile « Notre-Dame-de-Rumengol » est arrivé aux écluses de Morlaix mercredi. A son bord : 10 tonnes de sel en provenance du marais breton, et plus exactement du marais de la Galopinière à Beauvoir-Sur-Mer, exploité par Stéphane Guichen. « En 2010, j’avais déjà transporté mon sel à la voile jusque Morlaix, mais tout seul, avec le voilier « Face au soleil ». Cette fois, c’est ma troisième expérience avec Towt, et mon plus gros chargement », explique-t-il. « L’idée, avec cette opération, n’est pas de faire la promotion du sel, mais du transport à la voile. Le marais que j’exploite est menacé par les eaux, avec le réchauffement climatique. Il faut agir, nous avons tous nos responsabilités à prendre, et le transport à la voile devient une évidence : il permet une réduction de l’empreinte carbone (de l’ordre de 85% selon Towt, ndlr). C’est l’avenir ! », affirme le saulnier.

 

« Il faut que d’autres producteurs s’approprient cette idée »

 

Mais si l’empreinte carbone est réduite, le coût de transport est lui, plus élevé. « Trois à quatre fois plus cher qu’un transport classique », précise Stéphane, qui ne répercute cependant pas ce coût sur le sel qu’il vend, tenant à rester dans une « démarche militante ». Et qu’il voudrait bien se voir développer. «Je crois beaucoup à l’établissement d’une ligne de transport à la voile nord-sud, sud-nord Bretagne. Il faut que d’autres producteurs s’approprient cette idée, notamment les producteurs de légumes ! », commente-il. A l’heure où l’écotaxe continue à faire débat, l’idée pourrait en séduire plus d’un. Elle a déjà intéressée le public, venu aider à décharger les sacs de 15 kilos de sel, à la force cette fois…des bras !

 

 

 

Le débarquement en images :

 

 

Stéphane Guichen, juché sur des sacs de sel, appelant le public à participer au déchargement. Photo : MEG_BD

 

 

 

Le public s’est relayé pour porter les sacs, au son de la musique bretonne. Photo : MEG_BD

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Le collectif à l’Air du temps

On entre à Monterfil par le bas du village. De loin, l’église surplombe cette petite colline de granit poussée dans le pays de Brocéliande. Avant d’atteindre le centre bourg, l’entrée se fait par l’Air du temps. Un resto-bar exposé aux rayons du soleil de midi. Ce vendredi, jour d’affluence, un groupe s’installe sur la grande table en terrasse. L’ambiance est là, comme avant, conviviale, familiale, portée par l’énergie et le sourire de Corinne. Grande blonde aux cheveux courts, elle cuisine à l’Air du temps depuis 10 ans. Elle a affronté les galères pour être encore là en ce printemps 2014. Alain Gouriou, qui nous reçoit au nom de la Société Coopérative d’Intérêt Collectif qui a repris l’établissement, ne trouve pas d’autre mot :« Elle est l’homme clé de cette histoire, rien ne se serait fait sans elle ! »

 

La suite à lire dans le dernier numéro du magazine Bretagne Durable, disponible en version PDF ou à commander en version papier sur le site internet www.bretagne-durable.info

 

 

Au sommaire du dernier numéro
  • Échos d’ici et d’ailleurs

  • La vie du réseau

  • Controverse – Pour ou contre la valorisation des algues vertes ?

  • Un temps avec………Severn Cullis-Suzuki, « Au nom des générations futures… »

  • Dossier : Sur les chemins de la biodiversité

  • Vagabondages……….Dans l’Air du temps, Détox numérique : une cure en zone We free

  • Initiatives………….La voile accessible à tous ; Job d’été : entrepreneur coopératif ; Qui veut acheter un mouton ?; Du bio… à la voile !

  • Portrait de militant : Denez l’Hostis : militant de l’environnement

  • Société…………… La guerre des semences ?

  • En pratique………….Conserver les récoltes de son potager

  • À faire cette saison …..À table – Au jardin – Au foyer

  • Lumières……….La Régionalisation au regard du développement durable ; Plus d’Europe sur nos territoires au service de politiques énergétiques ambitieuses !

  • Éco-Club………… Rubrique d’expression citoyenne

  • Arts & Culture

  • Sur la toile

  • Sortons !

  • Carnet d’adresses

 

Plus d’infos

www.bretagne-durable.info




Financement participatif (Crowdfunding), mode d’emploi

Qu’est ce que le crowdfunding ?

 

Le crowdfunding signifie littéralement « financement par la foule ». « C’est un mécanisme de récolte de fonds qui cherche à financer des projets portés par des associations, des individus, des entreprises, et ce, auprès du grand public », explique Anne Robic, chargée de mission à l’Adess (Association de Développement de l’Economie Sociale et Solidaire) du pays de Morlaix. Le crowdfunding permet ainsi de réunir à un grand nombre de contributeurs financiers au projet.

Mais le crowdfunding n’est pas si nouveau que cela : « il y a toujours eu des appels aux dons », souligne Anne Robic. « C’est le contexte qui a évolué », explique-t-elle. « Du côté des porteurs de projets, il est de plus en plus difficile de rassembler du financement auprès des interlocuteurs classiques, il faut chercher des modes de financements alternatifs », constate la chargée de mission. « On voit également apparaître de nouvelles formes de consommation collaborative. Et également une défiance quand à l’épargne : les citoyens recherchent une nouvelle façon manière d’épargner, notamment via les formes participatives, comme on le voit avec le développement des GFA, SCI, Cigales… », résume Anne.

 

 

Quel type de financement demander ?

 

 

Le crowdfunding repose sur 4 segments différents : le « don pur » (qu’on retrouve dans le caritatif), les « dons en échange de contrepartie » pour financer des projets (ce qui est pratiqué sur les plateformes de type ulule ou kisskissbankbank, ndlr), des levées de fonds auprès de particuliers pour les entreprises (equities), et les prêts solidaires entre particuliers. « Les deux segments les plus porteurs sont actuellement les dons contre contreparties, et les prêts solidaires », explique Karine Levy-Heidman, représentante des plateformes Hello Merci et Kisskissbankbank.

 

 

Comment cela fonctionne ?

 

Concernant les dons en échange de contreparties et les prêts entre particuliers, on retrouve quelques grands principes :

  • La règle du « tout ou rien » : l’argent est versé seulement si l’objectif de collecte est atteint

  • L’utilisation d’internet comme outil de mobilisation (plateforme dédiée)

  • Une commission prélevée en cas de succès de la collecte

  • La consolidation d’une « communauté » de crowfunders (donc de soutiens au projet)

 

 

Les plateformes de « dons contre contrepartie »

 

L’idée est de de faire participer les citoyens au financement d’un projet original et innovant. En échange d’un don, le porteur de projet offre une contrepartie. « Le mieux est d’offrir une contrepartie originale, pour faire en sorte de créer une communauté dès le départ autour du projet », conseille Karine Levy-Heidman. Le plus souvent le don se fait par prélévement, à l’issu du temps de collecte, si la totalité de la somme demandée est récoltée.

Quelques plateformes françaises : Kisskissbankbank, Ulule, Mymajorcompany…

Une plateforme bretonne : base jaune, créée en février 2014 à Quimper, et qui est dédiée aux projets bretons.

 

Les plateformes de prêts à taux zéro

 

Ces sites sont dédiés aux projets personnels ou entrepreneuriaux. Ils peuvent être utilisés en cas de besoin de trésorerie, ou pour développer une nouvelle production par exemple, voir pour la création complète d’une activité. Les fonds collectés après des internautes sont ensuite remboursés : il s’agit d’un prêt, et non de dons, et ce sans intérêts.

 

L’important est, selon Karine Levy-Heidman, de « choisir le type de collecte sur lequel on est le plus à l’aise », et bien préparer son opération, évaluer quel montant on va demander, et ne pas être trop gourmand. Ainsi que prendre le temps d’élaborer son projet et de le préciser avant de se lancer.

 

 

Comment mobiliser autour de son opération de crowdfunding ?

 

L’une des clés du succès est la capacité à mobiliser une communauté autour du projet. Il faut pour cela créer de la « viralité » autour, en touchant trois sphères principales : le cercle des proches/l’entourage, les relais d’influence (amis d’amis par exemple), et enfin le grand public. « Le grand public est la sphère la plus compliquée à toucher », selon Karine Levy-Heidman. « Tous les projets n’aspirent pas à l’atteindre ».

Pour créer de la viralité et parler de son projet, il ne faut pas hésiter à utiliser les réseaux sociaux Facebook et Twitter, à envoyer des mails, pour toucher un maximum de public !

 

 

Plus d’infos

http://www.goodmorningcrowdfunding.com/

 

 

 




Les méfaits de l’Alena au Mexique résonnent jusqu’en Bretagne

Omar Esparza est venu y apporter son témoignage. Ce mexicain est coordinateur de Maiz, une organisation sociale indépendante formée d’hommes et de femmes, paysans et indigènes, qui luttent pour la défense des droits de l’homme et des droits collectifs des communautés paysannes et indigènes. « Nous travaillons actuellement dans 12 états du Mexique », explique Omar. « Nous sommes confrontés à plusieurs problèmes : l’accaparement des terres par des multinationales, une dépendance alimentaire, la privatisation de l’eau, des déplacements de population, une corruption organisée entre les politiques et les multinationales… », précise Omar.

En effet, le traité Alena (Accord de Libre Echange Nord Américain) a entraîné la perte de la souveraineté alimentaire pour les paysans et indigènes mexicains. « Depuis le traité, ce sont 6 millions de paysans qui ont perdu leur emploi », alerte Omar. « Beaucoup d’hommes émigrent aux Etats-Unis, ou vivent dans les bidonvilles, car la valeur de leur production chute. », poursuit-il. Aujourd’hui, 40% de l’alimentation est importée, alors que le Mexique est l’un des pays producteurs de semences. «Celles-ci sont aujourd’hui contrôlées, de même que nos façons de cultiver. Le maïs permettait notre auto-suffisance alimentaire, mais aujourd’hui on nous impose les OGM », déplore Omar. « On nous vole notre eau, nos ressources naturelles, notre bois… On privatise notre terre, les services, pour que tout cela reste entre les mains de grandes multinationales », ajoute le millitant mexicain. Tout mouvement de protestation est ignoré par l’Etat, et réprimé avec violence.

Une « école populaire paysanne » dans la Mixteca

Maiz continue donc son combat, en proposant des alternatives politiques, en travaillant pour la sauvegarde des langues et cultures indigènes, en renforçant la consommation locale des productions dans des espaces prévus à cet effet. Plusieurs actions menées par l’organisation sont aussi soutenues par Peuples Solidaires, comme par exemple l’ « École populaire paysanne », qui a été créée dans la Mixteca (territoire au Sud du Mexique, ndlr). Elle accueille des indigènes et des paysans de différentes communautés, et traite de thèmes tels que les droits des peuples indigènes, les droits des femmes, l’organisation sociale, les techniques d’élevage d’animaux ou de culture de maïs…
Maiz a aussi construit plusieurs barrages de récupération d’eau de pluie, afin de développer l’accès gratuit à l’eau. « Nous combattons/luttons pour le respect de l’homme vis à vis des biens naturels. Il faut faire en sorte qu’ils ne soient pas privatisés. Et qu’une conscience globale se développe à ce sujet » , ajoute-il. C’est le message que fera passer Omar, lors de sa participation aux Universités d’Eté de la Solidarité Internationale à Rennes. Un témoignage qui questionne, à l’heure où en Europe, les traités TAFTA et TISA (http://www.bastamag.net/Tisa-ces-negociations-commerciales) sont également à l’ordre du jour…

 

L’université d’été de la solidarité internationale

L’événement, national, se déroule à Rennes du mercredi 2 juillet au samedi 5 juillet. Durant 4 jours, 10 modules et 27 ateliers seront proposés aux participants, venus de France, mais aussi d’ailleurs.

Tout le programme détaillé est disponible sur http://www.universite-si.org/




Elocop, une épicerie locale et participative !

Alain Le Bris, Pierre Gualandi, Eddie Hameury et Sandrine Le Feur, sont quatre agriculteurs installés en bio, dans le secteur de Morlaix. Ils ont imaginé Elocop, une épicerie à la fois paysanne, locale, et collaborative, qui se situera à Pleyber-Christ, à quelques kilomètres de Morlaix. Elle devrait ouvrir au printemps 2015. « C’est le premier magasin de ce type à voir le jour sur le territoire de Morlaix Communauté », explique Pierre Gualandi, producteurs de porcs bio et vice-président de l’association « Croquez local à Pleyber » qui porte le projet. Un projet qui a pour origine l’acquisition par la commune de Pleyber-Christ d’une friche industrielle, située en plein bourg, avec l’idée d’en faire un espace mixte comprenant des habitations et des commerces. « La mairie voulait que des producteurs locaux investissent les lieux afin de commercialiser leurs produits et de conserver un dynanisme rural au sein de Pleyber-Christ », précise Pierre. Après des réunions d’information organisées avec Morlaix Communauté, la Chambre d’Agriculture et la commune, les quatre producteurs décident de prendre les choses en main et de mettre sur pied une épicerie qui aurait pour particularité d’être collaborative.

Une opération de « Crowfunding » pour faire participer les consommateurs

Concrètement, Elocop fonctionne pour le moment sous statut associatif. Dans le futur, elle devrait passer en Scic (Société Coopérative d’intérêt Collectif), avec une place pour les consommateurs au sein de la gouvernance. C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’une opération de « crowfunding », c’est-à-dire de recherche de financement via les citoyens, va être mise en place prochainement. « Nous voulons donner à l’ensemble des usagers d’Elocop  la possibilité de participer à sa gouvernance », affirment les quatre porteurs de projet. L’association est également à la recherche de producteurs, artisans et fournisseurs locaux, afin de proposer « la gamme de produits la plus vaste possible ». « Pour le moment, nous savons que l’on pourra proposer, en plus de nos productions de viande et de légumes, du chocolat, du fromage de chèvre, du pain, des vins bios, du miel, des yaourts, des huiles essentielles… », précise Pierre. Deux réunions sont donc programmées pour informer le plus grand nombre de personnes et les faire participer au projet : le 3 juillet pour les agriculteurs et professionnels du secteur de l’alimentation, et le 11 juillet pour les consommateurs, afin de les encourager à participer au financement solidaire !

 
Plus d’infos

https://www.facebook.com/elocop.pleyber

 




Transition énergétique : une loi en demi-teinte

Nucléaire, transports, voiture électrique, rénovation thermique, énergies renouvelables… sont les grandes thématiques autour desquelles tourne la loi sur la transition énergétique. Promesse de campagne de François Hollande, le texte devait être présenté au départ en juin 2013, suite à un grand débat national. Reporté, il ne devrait finalement être présenté qu’au printemps 2015, au grand dam des écologistes. Ségolène Royal, ministre de l’écologie, a donc rassuré ces derniers en le présentant en conseil des ministres mercredi 18.

 

Au programme du projet de loi, plusieurs grands axes. On y trouve notamment :

 

La rénovation/contruction énergétique des bâtiments

 

Un allègement fiscal de 30% sera accordé pour les travaux de rénovation énergétique engagés entre le 1er septembre 2014 et le 31 décembre 2015.

L’éco-prêt à taux zéro sera relancé à partir du 1er juillet 2014. L’objectif est de développer ces prêts, pour passer de 30 000 à 100 000 par an.

Les nouveaux bâtiments publics construits devront être « exemplaires sur le plan énergétique », et « autant que possible à énergie positive ».

 

 

 

Les transports

 

La voiture électrique sera développée : Le bonus pour l’achat d’un véhicule électrique sera perennisé, et même doublé en cas d’achat couplé à la mise au rebut d’une voiture diesel.

L’installation de points de recharge sera intensifiée, avec pour objectif d’atteindre les 7 millions de points en 2030.

 

 

Développement des énergies renouvelables

 

Un plan national « méthanisation » va être lancé, avec 1500 méthaniseurs en 3 ans, dans les territoires ruraux.

L’éolien offshore sera développé, ainsi que la construction de fermes hydroliennes « pilotes ».

Il y aura également des « simplifications administratives » pour l’installation de panneaux solaires ou photovoltaïques.

 

 

 

Economie circulaire

 

L’objectif inscrit dans la loi est de réduire de 7% la quantité de déchets ménagers à l’horizon 2020, et de 50% les déchets mis en décharge à l’horizon 2050.

 

Nucléaire

 

La part du nucléaire dans la production d’électricité devra passer à 50 % à l’horizon 2025.

 

 

 

Mais le texte présenté ne fait pas l’unanimité. Si Nicolas Hulot s’est déclaré favorable à son contenu et juge qu’il s’agit là « d’un beau moment d’espoir pour la France », beaucoup d’autres associations environnementales estiment que la loi ne va pas assez loin. Pour Anne Bringault, qui coordonne les ONG sur la transition énergétique au sein du Réseau Action Climat, « le projet de loi ne répond pas à la commande initiale qui était d’identifier une trajectoire claire et des mesures concrètes pour orienter massivement la France vers les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. La question de la place du nucléaire a encore sclérosé le Gouvernement qui, faute de trancher, renvoie les décisions qui s’imposent aujourd’hui à plus tard et empêche les alternatives de se développer ». Pour Greenpeace, « Si le projet de loi reste tel qu’annoncé, soit sans limite d’âge pour les réacteurs nucléaires ni mécanisme de fermeture, la transition énergétique promise n’aura pas lieu… ».

Pour Alain Rivat, l’un des portes-paroles de la Fédération Anti-nucléaire de Bretagne (qui fédère des associations et citoyens breton(ne)s opposés au nucléaire, ndlr), « La question fondamentale est la place du nucléaire en France ». « Le parc nucléaire de notre pays est obsolète : les machines sont dépassées, 33 réacteurs sur 58 auront dépassé en 2014 leur limite d’âge. La volonté de passer de 75% de nucléaire à 50% ne prend pas en compte cette question de l’âge des réacteurs », estime-t-il. « Nous sommes désormais dos au mur : nous devons arrêter immédiatement le nucléaire, car, soit nous allons vers des catastrophes, soit nous allons vers des dépenses très importantes pour la remise en état des centrales, qu’il sera dur d’assumer au vu de la situation économique actuelle », poursuit-il. « Il faudrait donc transférer tous ces investissements vers le secteur des énergies renouvelables, engager une politique forte d’économie et de sobriété énergétique, et utiliser de façon transitoire les capacités des centrales thermiques existantes « , conclut Alain Rivat, pour qui la loi sur la transition énergétique en France est « source de bien des débats ».

 

 

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