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La recette. Le gâteau au blé noir.

Recette de Perrine Lirzin.

 

Ingrédients :

– 300 g de farine de blé noir (ou sarrasin)

– 350 g sucre

– 4 œufs

– 1 sachet de levure

– 200 g beurre fondu

 

Mélangez le tout dans un saladier

Versez dans un moule à manqué beurré.

Cuire 30 minutes au four à 150 degrés.

 

 

Le blé noir bio se porte bien en Bretagne

D’origine asiatique, le blé noir a été importé d’Asie et est arrivé en Bretagne avec les celtes. Il s’implante dès le XV ème siècle, sous l’impulsion d’Anne de Bretagne. Au début du XX ème siècle, cette plante représente 300 000 hectares de culture dans la région. Mais à partir de 1950, elle décline brutalement, au profit des cultures de maïs et de blé. Dans les années 80, certains passionnés ont remis la plante au goût du jour, notamment dans le secteur de l’agriculture biologique. Aujourd’hui, on en compte de 3000 à 4000 hectares, dont 1277 hectares en biologique en 2012 (source : Agence bio, 2013). On dénombrait en 2012, toujours selon des chiffres de l’agence bio, 189 producteurs de sarrasin bio bretons. Si le blé noir est transformé en farine pour les galettes, le pain ou des pâtes, il est utilisé aussi par les brasseurs bretons pour certaines de leurs bières.

 

 

Plus d’infos

http://alimentation.gouv.fr/la-cure-de-jouvence-du-ble-noir

http://www.interbiobretagne.asso.fr/le-point-sur-la-filiere-sarrasin-bio-bretonne-15-1904.html

http://www.blenoir-bretagne.com

 

 




Les Côtes-d’Armor, labellisées » territoire de commerce équitable »

 

 

 

Plus d’infos

http://cotesdarmor.fr/citoyennete/linternational.html

http://www.territoires-ce.fr/

 

 

A lire, nos autres articles consacrés aux Universités d’Ete de la solidarité internationale :

Ca ne suffit pas pour Basta !

Un alternatiba à Rennes en 2015

 




Participez au repérage des micro-algues !

Le programme, financé jusqu’en 2016, associe des laboratoires spécialistes des milieux marins : l’I.F.R.E.M.E.R, le C.N.R.S, la Station Biologique de Roscoff et le L.E.M.A.R à Brest (Laboratoire des sciences de l’Environnement MARin) ainsi que le C.R.P.C.C. (Centre de recherche en psychologie, cognition et communication) à Rennes.

Il intègre également les associations Cap vers la nature, basée à Fouenant et le R.I.E.M (Réseau International des Éco-Explorateur de la Mer), basé à Bignan, dans le Morbihan, « qui font un travail formidable », nous indique Virginie, et permettent de faire le lien entre les équipes de scientifiques et le terrain.

Pourquoi faire appel au public ?

Les phénomènes d’efflorescence sont des proliférations de micro-algues spectaculaires qui donnent à l’eau de mer une apparence inhabituelle (une coloration verte, brune, rouge ou une présence abondante de mousse). Ce phénomène pouvant être localisé et de courte durée, il est important de faire participer le public qui sont souvent les premiers témoins. « La personne pourra signaler ses observations et dans la mesure du possible faire des relevés qui seront essentiels aux recherches », nous explique Virginie.

En effet, la biodiversité des espèces de micro-algues et les mécanismes biologiques associés à la formation des efflorescences sont encore mal connus. Mais, « leur formation est un phénomène naturel. Le phytoplancton a un cycle de vie rapide de l’ordre de la journée selon les espèces. Il s’agit d’une groupe très diversifié d’un point de vue taxonomique puisqu’il comprend environ 20 000 espèces distribuées dans au moins huit classes taxonomiques ou embranchement. En comparaison, les plantes supérieures comprennent plus de 250 000 espèces dont la plupart sont comprises dans une seule classe », poursuit Virginie.

Faire participer le public, c’est aussi le sensibiliser ! À l’instar d’autres programmes de sciences participatives, la démarche permet aussi « de faire connaître le phytoplancton aux citoyens. » ajoute Virginie.

De plus, les périodes de recherches scientifiques qui nécessitent de nombreuses données, observations, relevés, identifications ou encore analyses peuvent être très longues. Dans ce programme, les citoyens observent dans l’immédiateté.  « Il ne s’agit pas de leur donner à faire le travail des scientifiques, » insiste-elle. « Mais les données récoltées seront précieuses. »

Comment s’y prendre ?

Avant toute chose, les citoyens curieux sont invités à se rendre sur le site (http://www.phenomer.org) pour en savoir plus. En effet, « il ne faut pas confondre les micro-algues avec les phénomènes de marée verte, qui sont des macro-algues », précise Virginie.

Pour le reste, il y a deux manières de signaler une observation :

  • soit sur le site : http://www.phenomer.org/Participer/Je-communique-mon-observation. Les personnes remplissent un bulletin, dans lequel sont à renseigner, entre autres, le lieu de l’observation.
  • Soit par téléphone, au 02 98 22 44 99, un répondeur permet de recueillir le témoignage qui servira à remplir, par la suite, le bulletin de l’observation en question.

Une équipe de permanents, dont le nombre varie entre 1 à 3 personnes, se relaie pour répondre aux questions et récolter les informations transmises. « Le but est de déployer les moyens d’agir le plus vite possible. Ainsi, si l’observateur est à bord d’un bateau, on pourra lui demander d’effectuer un prélèvement d’eau. Si l’observateur est déjà rentré chez lui, on pourra demander à nos partenaires d’envoyer quelqu’un sur les lieux pour le faire » conclut Virginie.

 

L’année dernière, une quarantaine d’appels ont été enregistrés et quinze d’entre eux ont été considérés comme des efflorescences. « Nous rendrons compte de nos conclusions sur les raisons qui incitent les citoyens à effectuer des signalements à l’échéance du projet Phenomer grâce au travail du C.R.P.C.C», nous rapporte Virginie. À l’heure actuelle, une trentaine d’appel ont été enregistrés et la majorité d’entre eux correspond à des efflorescences. Un nombre de données en croissance, mais encore trop faible pour pouvoir être analysé statistiquement.

L’opération se déroule tout au long de l’année jusqu’en 2016.

 

Plus d’infos :

http://www.phenomer.org

http://www.cap-vers-la-nature.org/

http://riem-asso.com/

 

 

                                                    




Scop Appaloosa


FER: J-M Falhun, Scop APPALOOSA par BD_info

 

 

Suite de notre série vidéo consacrée aux Scop, avec aujourd’hui un gros plan sur la Scop Appaloosa, basée à Plouigneau. Cette entreprise de conseil en communication dans le domaine de l’agriculture a été reprise par deux salariés sous forme de Scop en 2009, sous l’influence du fondateur. Une transmission réussie, que nous explique ici Jean-Marie Falhun, l’un des associés.




Scop Kejal ou l’art de converger


FER: J-P Caroff, Scop KEJAL et SAS Cellaouate par BD_info Cet été, nous vous proposons une série vidéo consacrée aux Scop. Premier volet aujourd’hui avec une interview de Jean-Pol Caroff, cofondateur de la Scop Kejal et directeur de la SAS Cellaouate, entreprise qui transforme de la ouate de cellulose en isolation. http://www.kejal.fr/ – http://www.cellaouate.com/




Notre sélection de livres et de films pour cet été !

Les livres

 

Paru depuis mai aux éditions du Moment, le livre de Sophie Caillat, journaliste à Rue 89, intitulé Comment j’ai sauvé la planète », se lit agréablement. Drôle et bien écrit, il raconte les diverses expériences de Sophie, qui a testé toute une série d’ « écogestes » du quotidien, comme le lombricompost en appartement, faire du vélo en ville, créer ses cosmétiques maison…Un ouvrage qui regorge d’idées à essayer cet été !

Comment j’ai sauvé la planète, de Sophie Caillat, éditions du Moment, 17 euros.

 

Autre livre, qui présente cette fois-ci des initiatives dans le domaine de la consommation collaborative, La vie Share, d’Anne-Sophie Novel. Un ouvrage intéressant, sous forme de « guide » ou de « mode d’emploi » clair et bien écrit. Cependant, il est avant tout destiné aux néophytes, les habitués du covoiturage, du crowfunding ou du troc n’y apprendront en effet pas grand chose de nouveau. Les adresses de site internet mentionnées dans le livre sont cependant intéressantes et certaines méritent vraiment un détour.

La vie Share, mode d’emploi, de Anne-Sophie Novel, éditions Alternatives, 12 euros.

 

Revolution Village, un manifeste est quant à lui un ouvrage disponible en version numérique sur internet. Un essai qui entreprend de faire retrouver à chacun « son village ». « Regardez autour de vous. Écoutez. Partout, des hommes et des femmes refusent cette fatalité. Et ce ne sont ni des héros, ni des saints, ni des célébrités. On ne les voit jamais à la télévision, ni dans les journaux. Ils ne sont pas non plus spécialement brillants, intelligents ou courageux. Ils sont comme vous et moi. Vous en connaissez certainement. Ces hommes et ces femmes, ce sont des villageois. Laissez-moi vous en présenter quelques-uns… Parce qu’ils refusent d’être les spectateurs d’un monde qui ne leur appartiendrait plus. Ils veulent en redevenir les acteurs. Alors ils agissent », explique l’auteur. Tout un programme…

Revolution Village à télécharger ici

 

Deux autres essais ont également retenu notre attention. Tout d’abord, Vers une civilisation de convivialité, de Marc Humbert. D’après l’auteur, une civilisation de la convivialité est un art de vivre ensemble, une interaction générale entre les forces multiples, et non une volonté de maîtriser les autres. Exit donc, la course à l’excellence technique et au profit économique.

Vers une civilisation de convivialité, de Marc Humbert, éditions Goater, 10 euros.

 

 

Dans un autre style, à ne pas manquer également, « Hold-up à Bruxelles, les lobbies au cœur de l’Europe ». C’est le dernier ouvrage de José Bové, député européen, rédigé depuis les coulisses du Parlement. Conflits d’intérêts, puissance des lobbies, stratégie politique opaque…un témoignage saisissant.

Hold up à Bruxelles, de José Bové, éditions la Découverte, 17 euros.

 

Et pourquoi ne pas profiter des congés d’été pour initier à la langue gallèse ? Le tout premier imagier en gallo est paru aux éditions bretonnes « Le Temps ». Destiné aux petits comme aux grands, il présente pas moins de 650 mots de la vie courante, classés par thème, et illustrés. Un outil pédagogique intéressant pour la transmission  et l’apprentissage de la langue gallèse. qui fait partie des « langues d’oil », et est parlé dans toute une partie de la Bretagne, à l’Est d’une ligne allant de Saint-Brieuc à Vannes. A noter également, la présence de jeux et devinettes tout au long du livre !

L’imagier du gallo, d’Anne-Marie Pelhate, illustré par Nolwenn Thos, 64 pages, Le Temps Editeur.

 

 

Les films

 

A 24 ans, Anaïs Kerhoas souhaite s’installer seule en tant que cultivatrice de plantes aromatiques et médicinales. Elle a fait parler d’elle après le « buzz » du documentaire de 46 minutes « Anaïs s’en-va-t’en guerre » de Marion Gervais, dans lequel est décrit un parcours de combattante, mais aussi le portrait d’une jeune bretonne à la volonté de fer. Animée par une forte volonté d’agir, elle va d’abord vivre en caravane, sur des terres où il n’y a ni maison, ni eau, ni électricité. Un documentaire qui été vu été 420 000 fois en deux mois sur internet, et qui est encore disponible ici et ici.

 

A ne pas rater non plus, la sélection de cours-métrages du festival « Amateurs nés » qui a eu lieu à Elven (56) au mois d’avril, et dont nous avions déjà parlé. Particularité des films sélectionnés : avoir été réalisé par des amateurs, n’utiliser aucun élément soumis à copyright, et mettre en avant « l’aventure humaine » qui se cache derrière la réalisation. A visionner ici !