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Les étudiants brestois agissent pour le développement durable et solidaire

Cendrine Le Locat, responsable développement durable et solidaire de Telecom Bretagne, explique en quoi consiste le forum organisé sur le campus, et quelle est la démarche de l’école en terme de développement durable et sa place dans la formation des étudiants.

 

 

 

 

 

 

Un groupe d’étudiants, appartenant au club photo de Telecom Bretagne, a organisé un concours photos autour du développement durable, sur les thèmes de la diversité culturelle et des littoraux bretons. Le projet a été récompensé lors du forum. Explications avec Jean-Baptiste, membre du groupe.

 

 

 

 

 

 

Plus d’infos

http://www.telecom-bretagne.eu/




Quand les voix s’élèvent, pour mieux vivre-ensemble !

Située route de Plougonven, dans le bourg de Plourin-Les-Morlaix (29), la Chapelle Sainte-Philomène est un lieu désacralisé, et récemment rénové à l’aide de matériaux écologiques. C’est là que se déroulera vendredi une soirée d’inauguration ouverte au public, et qui sera placée sous le signe de la « voix » et du « vivre-ensemble ». En effet, les spectateurs pourront assister à une « Conférence chantée » autour du thème « Quand les voix s’élèvent pour mieux vivre ensemble » à quatre voix, par Armina Knibbe, vice-présidente du réseau Cohérence, et le trio a cappela « Les Vocales Têtues ».

Armina Knibbe © BD

 

Une « conférence chantée » permet de transmettre des idées et des valeurs par le biais de la voix et du chant, qui sont des moyens de communication et des outils de développement personnel. « La voix est un lien à soi, mais aussi un lien aux autres. Elle permet de se rapprocher du vivant, duquel on est de plus en plus éloignés dans nos sociétés », explique Armina Knibbe, vice-présidente du réseau Cohérence, qui s’intéresse beaucoup aux questions de transitions et est passionnée par la voix, une activité « à empreinte carbone basse », et aux liens entre voix et transition. « La pratique du chant peut devenir très aidante, car plein de sociabilité et de plaisir partagé, pour faire ce changement un peu contraignant  de nos modes de vie », précise-t-elle. Le « faire-ensemble » en chantant est donc également primordial selon Armina. « Ce qui est peut être fait en commun, comme le fait de chanter ensemble, est particulièrement vivifiant pour le vivre-ensemble », explique-t-elle. C’est dans cette optique que le public sera invité lui aussi à agir. « Au sein de la conférence, il y aura des moments de participation du public, chacun avec sa manière de faire son cheminement », révèle Armina. Et ce sont « les Vocales Têtues, un trio polyphoniques du secteur de Morlaix, qui sera chargé des intermèdes et de clore la soirée par un concert durant lequel leurs voix se mêleront et s’éleveront A Cappella dans la chapelle !

 

Chapelle Sainte-Philomène © AC_BDS

 

 

 

Pour assister à l’évenement, il est nécessaire de s’inscrire.

Inscriptions:

Médiathèque de Plourin-lès-Morlaix

02 98 72 54 53

mediatheque.culture@mairie-plourin.fr

 

 

 

Plus d’infos

http://www.reseau-coherence.org/

https://www.facebook.com/LesVocalesTetues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




La Caravane des Transitions de Cohérence pose ses valises à Trémargat

« La Caravane regroupe en son sein des « caravaniers », qui sont des porteurs de projets aboutis, tous s’inscrivant dans la thématique des transitions. Une étape tous les mois et demi est prévue, dans toute la région Bretagne, avec une soirée grand public ouverte à tous. Lors de cette soirée, après une introduction concernant la transition écologique, et la présentation des caravaniers, des ateliers sont organisés, autour de chaque initiative présentée. Chaque participant est invité à assister à trois ateliers de son choix. On est vraiment, avec la Caravane, dans des démarches de « consolidation » d’initiatives et aussi de transmission. », explique Julian Pondaven, directeur du Réseau Cohérence, qui fédère une centaine d’associations bretonnes.

 

A lire, notre interview de présentation de la caravane.

 

 

Les six initiatives présentées :

 

  • L’engagement citoyen pour favoriser l’installation agricole

A Trémargat, une SCI a vu le jour, portée par les habitants. Objectif de cette Société Civile Immobilière : l’achat de terres et de batiments pour installer de jeunes paysans en bio. Le premier projet soutenu est l’installation de deux jeunes agriculteurs bio en vaches allaitantes et transformation de lait de brebis, avec de la vente directe à la ferme.

 

L’atelier de la soirée « caravane des transitions » sera animé par Jennifer, locataire des terres de la SCI, et un des gérants. Ils présenteront le pourquoi et le comment de la création de la SCI puis de l’achat des terres et les projets à venir.

 

A lire, l’article que nous avons consacré à cette initiative : Une SCI pour installer de jeunes agriculteurs à Trémargat

 

 

 

  • Initier une monnaie locale

 

Une monnaie locale est une monnaie complémentaire, papier voire numérique dans certains cas, qui circule entre adhérents (consommateurs et prestataires) sur un territoire donné. Elle a pour but de relocaliser l’économie, et permettre aux utilisateurs de se ré-approprier la monnaie. Concrètement, un utilisateur va échanger alors ses euros en monnaie locale (un euro vaut généralement une unité de monnaie), et ensuite pouvoir aller chez les commerçants prestataires de biens ou services (alimentaire, biens culturels, services, restauration, Biocoop, Amap) , basés sur le territoire, adhérents à une charte et respectant des critères environnementaux, sociaux…  Cela permet alors une relocalisation de l’économie et le développement des circuits courts, car la monnaie circule sur un territoire limité. L’objectif est, pour toutes les monnaies locales, de la faire circuler, et que les prestataires essaient ensuite de trouver des débouchés pour l’utilisation de cette monnaie. L’idéal étant de ne pas reconvertir la monnaie locale en €uros. En France, les premières monnaies locales datent des années 2000, avec l’apparition du Sol, sous forme de carte électronique, lancée dans plusieurs villes de France, dont Carhaix (29). Désormais, elles ont essaimées dans tout l’hexagone, et dans la région bretonne. Galleco, Sardine, Héol, Maillette…les noms varient. Et l’avancée des projets également.

Mona Houssais, de l’Heol, la monnaie locale de Brest, viendra présenter la démarche.

 

A lire, nos articles consacrés aux monnaies locales :

Monnaies locales : quoi de neuf en Bretagne ?

Héol, nouvelle monnaie solidaire sur Brest

Un nom pour la monnaie locale de Morlaix

 

 

 

  • Utiliser des logiciels libres

 

Les logiciels dits « libres » sont des logiciels dont l’utilisation, la diffusion, la modification sont permises légalement. Le « code source » est ouvert (« Open source »), ce qui fait que chacun peut apporter des modifications à sa guide, selon une licence peu restrictive.

 

L’Oasis de Pen An Hoat, lieu de sensibilisation aux pratiques agro-écologiques basé à Kergrist-Mouëlou, viendra parler des logiciels libres.

 

A lire, notre article consacré aux logiciels libres, et notre article sur les FabLabs :

J’ai changé de…système d’exploitation

Création: Les FabLabs bretons tissent leur toile

 

 

 

  • Le Baromètre du développement durable des communes

 

Le baromètre du développement durable est un outil mis en place par le réseau Cohérence depuis 2008. Cet outil a pour objectif de permettre aux communes de se situer dans leur prise en compte du développement durable et solidaire au regard d’une centaine de questions.

 

A lire, nos article sur le baromètre du développement durable des communes :

Appel à contribution pour co-construire un baromètre du développement durable pour les intercommunalités

A Saint-Malo, Horizons Solidaires démocratise le développement durable

 

 

  • L’agenda 21 du citoyen

 

Afin d’encourager et d’inciter tout un chacun à modifier ses pratiques et ses comportements susceptibles de répondre aux enjeux du développement durable et solidaire, l’association Nature et Culture et le réseau Cohérence se sont engagés depuis 2010 dans un projet visant à décliner la démarche d’agenda 21 à l’échelle du citoyen ou d’un foyer. 

 

A lire, un article sur le site dédié à l’Agenda 21 du citoyen, accompagné d’une vidéo de présentation de l’agenda 21 du citoyen :

Un réseau social pour le développement durable

 

 

  • Impliquer des habitants dans un chantier communal participatif

 

Ces chantiers impliquent des habitants bénévoles de tous âges, autour de projets communs et partagés.

Pour certaines petites communes, ils constituent un moyen indispensable pour réaliser des projets parfois coûteux, comme ce fut le cas par exemple à Trémargat pour l’aménagement du bourg. Le réseau Bruded, réseau de communes bretonnes engagées dans un développement durable et solidaire, fera bénéficier les participants à la soirée de retours d’expériences et de conseils, et de points de vigilance à respecter.

 

A lire, un article sur la commune de Trémargat : Trémargat, laboratoire d’alternatives et de démocratie participative à ciel ouvert

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Un livret sur l’éducation à l’eau dans le cadre des consultations publiques

En quoi consiste ce livret ?

 

Le livret présente 18 expériences, des « fiches-actions », qui se déroulent sur différentes années, et toutes portant auprès de public adulte, concernant l’eau. Outre la description de l’initiative,chaque structure présentant une action a répondu également aux mêmes questions : Quel contexte ? Quels objectifs ? Quels outils ? Quels points forts ? Quels points faibles ?

Les expériences présentées sont réalisées par une douzaine de structures différentes dans toute la Bretagne. On y retrouve par exemple des expériences telles que la réhabilitation de zones humides, la présentation de bars à eau ou de caravane d’économies d’eau, le relais de la consultation sur l’eau auprès de publics particuliers, les pratiques de jardinage au naturel etc…

Dans une deuxième partie, on trouve des repères d’analyse sous la forme de discussions et d’outils conceptuels à utiliser pour interroger le sens et la pertinence de son action.

Nous avons par ailleurs été accompagnés sur le travail autour de ce livret par Dominique Cottereau, formatrice et consultante en éducation à l’environnement.

 

 

Quel est son objectif ?

 

L’objectif, avec ce livret, était de constituer un outil qui peut rendre service à nos adhérents. Il peut donner des idées de travail ainsi que des pistes de réflexion au sujet de l’eau, de la sensibilisation et l’éducation à cette thématique aujourd’hui « phare » dans le domaine de l’éducation à l’environnement en Bretagne. Dans ce livret, on a aussi choisi de croiser les thèmes de la citoyenneté, du public adulte, et de l’eau.

 

 

A qui s’adresse-t-il ?

 

Le livret, qui utilise un vocabulaire pédagogique, abordable pour les professionnels, s’adresse aux praticiens, en premier lieu à ceux qui font de l’éducation à l’environnement sur le terrain. C’est un outil de travail, qui peut donner des idées.

Il peut intéresser également tous ceux qui travaillent avec des adultes, sur d’autres thématiques comme les déchets par exemple, ainsi que les personnes qui sont sur le terrain, et les décideurs qui veulent travailler sur un projet.

 

 

 

Plus d’infos

http://www.reeb.asso.fr/

 




Eau : et si vous donniez votre avis ?

 

Ca se passe quand ?

 

Du 19 décembre 2014 au 18 juin 2015.

 

 

C’est quoi ?

 

Dans chaque bassin (ici en Bretagne nous sommes dans le bassin Loire-Bretagne), la population et les organismes sont consultés et invités à donner leur avis sur la gestion de l’eau. Cela se passe régulièrement (il y avait déjà eu une consultation en 2012-2013 par exemple), aux différentes étapes d’élaboration des politiques qui définissent la gestion de l’eau (S.d.a.g.e.), et une telle opération dure six mois.

 

 

Pour quoi faire ?

 

L’objectif, avec une consultation, est d’associer les citoyens aux décisions concernant la gestion de l’eau sur le bassin versant, et qu’ils puissent donner leur avis sur les grands problèmes à résoudre pour retrouver une qualité de l’eau qui soit optimale. Depuis 2005, et conformément à la loi européenne, les citoyens sont consultés lors de l’élaboration des S.d.a.g.e. Un « S.d.a.g.e. » est un Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux. Concrètement, c’est un plan d’action pour la reconquête de la qualité des eaux à l’échelle d’un bassin hydrographique. (ici, Loire-Bretagne). Un S.d.a.g.e. définit pour une durée de six ans des objectifs et des moyens afin d’améliorer la qualité de tous les types d’eaux : rivières, nappes souterraines, lacs, mais aussi les eaux littorales. Au bout de six ans, on évalue les résultats, et on réfléchit au prochain S.d.a.g.e.

 

 

Sur quoi porte la consultation actuelle ?

 

  • Sur le projet de S.d.a.g.e. 2016-2021, à l’échelle de chaque bassin

  • Sur les projets de plans de gestion de risque des inondations pour 2016-2021

  • Sur les plans d’action pour le milieu marin : en effet le bassin Loire-Bretagne est concerné par 3 sous-régions marines : Manche – mer du Nord, golfe de Gascogne, mers celtiques.

 

 

 

Comment participer à la consultation ?

 

On peut y répondre par internet. Il suffit pour cela de se rendre sur le site http://www.prenons-soin-de-leau.fr (un site de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne). On accède au questionnaire en cliquant à droite, sur l’encadré « l’eau vous consulte ». Il suffit après de suivre les instructions.

Le site « prenons soin de l’eau » propose aussi des documents relatifs à la consultation de l’eau (S.d.a.g.e., plan inondations…).

Le questionnaire est également disponible en version papier, en téléchargement ici.

De même, il est possible également d’envoyer une contribution libre sur papier ou par courrier à sdage@eau-loire-bretagne.fr

A noter que de nombreux événements autour de la consultation ont lieu toute l’année, organisés par des acteurs locaux (associations…), la liste est disponible sur le site « Prenons soin de l’eau »

 

 

Une petite vidéo pour tout comprendre :

 

 

 

 

 

 

Plus d’infos

http://www.eau-loire-bretagne.fr/

http://www.prenons-soin-de-leau.fr/




La recette. Tartare de plantain

Ingrédients : pour 4 personnes :

– Une cinquantaine de feuilles de plantain ( de préférence les petites feuilles, lancéolé ou corne de cerf)

– ½ citron

– 6 cuil à soupe d’huile d’olive

-40g de graines de tournesol

-sel, poivre, cumin, baies roses

-Mixer tous les ingrédients dans un mixeur électrique. Conserver au frais.

-Servir sur des tartines grillées, des rondelles de radis noir ou de navets. Bon appétit!

(Vous pouvez faire tremper les graines dans l’eau tiède pendant deux heures si votre mixeur est un peu faible)

Le plantain est riche en calcium, en potassium, en zinc, en vitamines A, B1, B2, PP. Il renferme des tanins, du mucilage et des flavonoïdes.

C’est une plante d’une grande réputation médicinale : elle est astringente, adoucissante, antibactérienne et anti-inflammatoire. Elle est fort utile pour lutter contre les affections respiratoires, les gorges irritées, calme les piqûres d’insectes et les coupures.

 

Plus d’infos

http://asso.cueillir.over-blog.com/

 

Cueillir lance une opération de financement participatif pour la création d’un livre pédagogique consacré aux plantes sauvages. Pour participer au financement du livret : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/guide-pedagogique-de-decouverte-des-plantes-sauvages