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Fête de la Bretagne : Participez à notre exposition photo!

Pour la première fois, l’association Bretagne Durable et Solidaire se joint à l’association Les Moyens du Bord pour faire de la Fête de la Bretagne, un moment dédié à la fois à l’expression artistique et aux Transitions. L’exposition « Portraits d’Eco-bretons » vous permet d’exprimer votre vision de la Bretagne en marche vers un développement durable grâce à la photographie.

 

 

  • Envoyez le à : marie@eco-­bretons.info, accompagné d’un ou plusieurs de vos clichés où est (sont) explicitement représenté (s) un(e) breton(ne) engagé (e) dans le développement durable. Illustrez votre photographie d’une phrase courte si vous le jugez nécessaire, mais ce n’est pas obligatoire : le cliché doit parler de lui-même.

 

  • Votre photographie sera exposée* lors de l’événement « Tous à la Manu », à la Manufacture des Tabacs de Morlaix du samedi 16 mai de 14 h à 22 h au dimanche 17 mai de 11 h à 17.

*Nous faisons tout pour que l’exposition « Portrait d’Eco-bretons » fasse son petit bout de chemin en Bretagne. Ainsi, l’association Bretagne Durable et Solidaire se réserve le droit d’exposer les photographies à l’occasion de divers événements consacrés au développement durable dans notre région, et s’engage à en informer systématiquement les auteurs.

 

Vous pouvez également télécharger le réglement ici

 

 

« Tous à la Manu », le programme !

 

  • L’exposition Herbaria en collaboration avec la galerie Réjane Louin (du 2 avril au 24 mai)

  • L’exposition photos « Portraits d’Eco­-bretons »

  • Un marché d’artistes dans la cour d’honneur

  • Des concerts, du théâtre, de la danse

  • Des animations d’éducation à l’environnement

  • Une causerie dédiée à la Bretagne en Transition

  • Des stands des associations du territoire avec des ateliers, des débats, des échanges…

  • Buvette, restauration.

  • Entrée gratuite et ouverte à tous !

 

Le saviez vous ?

La Fête de la Bretagne (Gouel Breizh, en breton) a vu le jour il y a plus de 80 ans sous l’impulsion d’associations bretonnes. Organisée depuis 2009 par le Conseil Régional, cette période de festivités consiste en des activités culturelles dédiées à la culture bretonne et organisées par centaines en Bretagne et dans le monde.

 

A propos de l’association Les Moyens du Bord…

 

Initiée par un artiste plasticien, l’association s’attache depuis 1998 à faire vivre un projet dédié aux arts visuels sur le Pays de Morlaix et au-delà. Elle s’applique à favoriser l’accès du plus grand nombre à des formes d’expressions artistiques contemporaines, notamment à travers des ateliers, des expositions, l’accueil des artistes en résidence, et une artothèque. Pour sa 7ème édition de la Fête de la Bretagne, l’association Les Moyens du Bord a choisi d’investir la Manufacture des Tabacs de Morlaix, lieu au sein duquel elle est installée depuis l’été 2012.

 

A propos de l’association Bretagne Durable et Solidaire …

 

Née en 2009 à Morlaix (29), cette association édite un site web collaboratif : eco-bretons.info.

Son but ? Diffuser de l’information sur les Transitions en Bretagne et permettre aux citoyen(nes), de publier leurs articles, photos ou témoignages. Elle valorise également les initiatives engagées dans le développement durable sur le territoire breton à travers des conférences, ciné débats ou encore des concours. Cette année, Bretagne Durable et Solidaire célèbre sa première édition de la Fête de la Bretagne et met sur le devant de la scène, ces portraits d’Eco-bretons.

 

Contact

Association Bretagne Durable et Solidaire

10, rue de la Tannerie, 29600 Plourin-Lès-Morlaix

info@eco-bretons.info

09 81 92 98 60 ou 06 52 85 27 48




Une journée consacrée à l’éco-pastoralisme

Le contexte

 

L’éco-pastoralisme est une solution alternative de gestion écologique des milieux par des herbivores issus de races rustiques locales ou non autochtones

La journée est mise en place au Lycée de L’Aulne à Chateaulin (29), par une classe de BTS D.A.T.R (Développement et animation des territoires ruraux). Elle est organisée en partenariat avec le Parc Naturel Régional d’Armorique, et la Fédération des Races Anciennes de Bretagne. Dans le cadre de la Charte 2009‐2021, le Parc Naturel Régional s’intéresse à la conservation et la valorisation de la biodiversité domestique. En partenariat avec la Fédération des Races de Bretagne, il a défini une stratégie et mène un ensemble d’actions dont la valorisation non alimentaire des races domestiques Bretonnes par leur utilisation dans la gestion des espaces naturels sous l’angle de l’éco‐pastoralisme.

La Fédération des Races de Bretagne, elle, fédère l’ensemble des éleveurs de onze races locales bretonnes, dans un but de sauvegarde, promotion et valorisation de ces races et de leurs produits.

 

 

Objectif de la journée

 

« Les rencontres de l’éco-pastoralisme en Bretagne » ont pour objectif de valoriser et mettre en avant les pratiques d’éco-pastoralisme, et de mettre en avant l’utilisation des races locales bretonnes dans les pratiques d’entretien des espaces naturels au sens large. « Nous voulons également mettre en contact entre eux les professionnels du secteur », assure Ange Rollet, étudiant dans la classe qui organise la journée.

 

 

Le programme

 

Au programme de la journée :

  • Pour les professionnels : débats sur l’intérêt de l’éco-pastoralisme dans la gestion des espaces naturels, ainsi que des témoignages sur l’utilisation des races locales. Des ateliers d’échanges entre acteurs seront également organisés.

  • L’après-midi est ouverte au grand public, avec au programme : des expositions, des présentations d’animaux (moutons « lande de Bretagne », de « Ouessant », chèvres des fossés…), présence de fermes pédagogiques, chasse de trésor…

 

 

 

Plus d’infos

www.cmk29.educagri.fr/le-lycee-de-laulne/les-evenements.html

 

 




Un livre pour tout savoir des fleurs sauvages

Anémone des bois, ficaire, véronique officinale, pédiculaire des bois ou encore bruyère cendrée…toutes ces fleurs, et une soixantaine d’autres, sont présentées dans le livre « « Fleurs sauvages en Bretagne – Du printemps à l’été ». Les deux auteurs, Hervé Guirriec et Jean-Yves Kerhoas, respectivement passionnés de légendes et férus de photographie et botanique, ont choisi de localiser leurs observations dans les Monts d’Arrée, un territoire qu’ils affectionnent tous deux particulièrement.

Pour chaque fleur présentée, on retrouve des explications sur le nom de la plante, des données historiques, géographiques, ainsi que des références culturelles. Ainsi qu’une grande photo, permettant au lecteur de l’identifier facilement. On apprend par exemple qu’il fallait se munir d’un bâton de genêts pour effectuer une demande en mariage, qu’on appelle également le lierre terrestre « l’herbe de la Saint Jean », ou que l’on peut servir des feuilles de nombril de Vénus comme des cornichons !

A noter également, la présence de pictogrammes indiquant la fréquence d’implantation de la fleur, sa toxicité éventuelle, sa période de floraison, sa hauteur, sa potentielle utilisation en cuisine ou en phytothérapie…

Facile à lire, pédagogique, avec de belles photos,« Fleurs sauvages en Bretagne » est un joli guide qui trouvera facilement sa place chez les amateurs de botanique et les naturalistes. Sans oublier les amateurs de balade dans les Monts d’Arrée !

 

Fleurs sauvages de Bretagne, du printemps à l’été, 143 pages, éditions Locus Solus, 12,90 euros.

 

 

Plus d’infos

http://www.locus-solus.fr/

 




Anaïs, une combattante pour la culture de ses plantes

« Les bâtons dans les roues, y en a ras-le-bol ». Anaïs, tout en désherbant son champ (« ça me détend », avoue-t-elle), confie son désarroi face à la caméra. Telles sont les premières images du documentaire « Anaïs s’en-va-t-en-guerre » réalisé par Marion Gervais. Elle a suivi Anaïs, jeune bretonne de 24 ans, qui s’installe pour cultiver des herbes aromatiques et médicinales dans le petit village de Saint-Suliac en Ille-et-Vilaine. Et pour qui ce projet de vie est en fait un véritable combat. Elle vit seule dans une caravane, puis dans une petite maison, au milieu des champs. Qu’il pleuve, vente, ou fasse chaud, elle est dehors, à faire germer son rêve le plus cher : produire ses plantes. Et rien ne l’arrête. On la suit donc dans ses cultures, dans ses travaux de construction d’une serre, auprès de son professeur et mentor Gérard, lui aussi producteur de plantes. Mais aussi lors de rencontres avec Olivier Roellinger, le célèbre chef breton spécialiste des épices. Ou encore à Paris, où Anaïs, avec son cageot contenant ses mélanges sous le bras, prend le métro et va rencontrer de potentiels revendeurs pour ses tisanes.

 

Déterminée, courageuse, voire obstinée, Anaïs a fait parler d’elle. D’abord sur TV Rennes, où le documentaire a été diffusé la première fois. Puis sur internet, où il a fait parler de lui, et a été vu des milliers de fois. De nombreux messages de soutien lui ont été envoyé, de partout.Un financement participatif a même été lancé par la production du film, pour lui permettre d’acquérir ses terres. La diffusion du film sur la chaine nationale France 4 a achevé de la faire connaître dans le pays. Depuis, Anaïs, toujours les deux mains dans la terre, a « pas mal de commandes » comme elle le confiait en interview l’été dernier. Elle poursuit ainsi son rêve. Cultiver ses plantes, ses « copines », et « vivre d’amour et d’eau chaude » !

 

 

 

 Le ciné-débat

 

Le Ciné-débat autour du film « Anaïs s’en va t’en guerre » se déroule dans le cadre du mois du développement durable (qui cette année porte sur l’alimentation et les circuits courts), et est organisé par l’Office Municipal Culturel de Plestin-Les-Grèves, avec le Cinéma associatif Le Douron.

Le film sera ainsi projeté le jeudi 30 avril au cinéma, à 20h30, suivi d’une discussion avec Paul Salaün, chargé de mission aux Bassins Versants et de Benoit Bonnami, qui comme Anaïs, cultive au “Chant des herbes” des plantes médicinales et aromatiques.

Le film sera également projeté le même jour à 14h.

 

 

Plus d’infos

http://plestinlesgreves.fr/ocm/manifestations.php

Le site du cinéma Le Douron

A visiter aussi, le site d’Anaïs, sur lequel elle vend ses tisanes.

 

 

 

 

 




Feu vert pour l’extraction de sable en baie de Lannion

Annoncé dès la fin 2009, le projet d’extraction de sable mené par la Can (Compagnie Armoricaine de Navigation) prévoyait l’extraction de 400 000 mètres cubes de sable, sur une durée de 20 ans, le tout sur sur un périmètre de 4 kilomètres carrés au large des côtes du Finistère et des Côtes-d’Armor. Le sable coquiller est destiné à amender les sols agricoles, en substitution du maërl, substance calcaire formée à partir de débris d’algues marines,utilisé en guise d’amendement, et dont l’extraction est progressivement interdite depuis 2010. Le projet de la Can vient de se voir autorisé mardi par Emmanuel Macron, le ministre de l’économie. Mais avec une envergure plus limitée. Si la concession est bien accordée, l’extraction sera limitée à un maximum de 250 000 mètres cubes par an, et se fera de façon progressive : 50 000 mètres cubes la première année, 100 000 la deuxième, et 150 000 pendant les 3 années suivantes. L’extraction sera en outre interdite durant la période estivale, synonyme d’activité touristique (entre mai et août inclus)

Un état environnemental précis sera établi avant le début de l’extraction, et servira de base à un suivi régulier par une commission. De plus, l’arrêté préfectoral de début des travaux ne sera valable que pour une durée d’un an, afin d’évaluer l’impact de ceux-ci et de pouvoir les arrêter si nécessaire.

« Cette décision résulte d’une application raisonnée du principe de précaution : les études concluent avec suffisamment de certitude à l’absence d’impact significatif sur l’environnement et les autres activités pour pouvoir débuter l’extraction ; mais il faut être vigilant et démarrer progressivement avec un suivi strict pour pouvoir déceler tout impact imprévu et adapter en conséquence le projet », a déclaré Emmanuel Macron à la fin de la réunion, réunion que les associations environnementales ont d’ailleurs quitté plus tôt pour cause de désaccord.

 

Peuple des Dunes en Trégor : « Le combat continue »

 

Face à cette décision, les associations restent donc mobilisées. L’association Sauvegarde du Trégor, membre du Collectif du Peuple des dunes, a ainsi annoncé qu’elle étudiait toutes les possibilités pour contester devant la justice cette décision. Alain Bidal, président du collectif Peuples des Dunes en Trégor, nous expliquait ceci dans une précédente interview, concernant les risques environnementaux d’une telle opération d’extraction de sable : « Ils sont de plusieurs types. Tout d’abord, environnemental : l’extraction entraîne l’apparition d’un panache turbide qui opacifie l’eau et se répand sur une surface 25 fois supérieure à la surface d’extraction. La dune hydraulique d’où va être extrait le sable sert de refuge au lançon, et de zone de pêche pour les oiseaux de la réserve des Sept îles. De nombreux poissons viennent également se nourrir dans cette zone. La destruction de la dune, qui ne se renouvellera pas, peut entraîner une modification des courants, de l’hydro-sédimentation ou encore un renforcement de la houle.Des emplois locaux sont aussi menacés. Des conflits d’usage avec les pêcheurs professionnels risquent d’apparaître. Les activités nautiques, de plaisance et touristiques vont également en pâtir ». Le collectif du Peuple des Dunes affirme aussi sur son site internet : « Nous nous sommes toujours opposés à cette extraction et n’acceptons pas cette décision, qui conduira à un désastre écologique et économique, C’est la raison pour laquelle nous avons quitté la réunion. Cette décision est un déni de démocratie qui humilie les citoyens qui se sont exprimés très clairement contre ce projet notamment quand 7 000 personnes ont manifesté le 24 janvier dernier à Lannion et alors que plus de 16 000 personnes ont signé notre pétition. ». Et poursuit « Soyez certains que nous continuerons à nous opposer à ce projet destructeur par tous les moyens. Nous reviendrons vers vous prochainement. Votre mobilisation reste notre meilleur argument. Le combat continue ». Affaire à suivre…

 

 

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Plus d’infos

http://peupledesdunesentregor.com/

 

 

 

 

 

 




La recette végétarienne. Panna Cota de fruits.

Ingrédients pour 3 à 4 personnes :

– 40 cl d’un mélange crème-lait (animal ou végétal)

– 200g de fruits (fraises, kiwi, poires, agrumes etc…)

– 4 cuillères à soupe de sucre roux

– 2g d’agar-agar

 

Préparation :

– Nettoyer les fraises et les couper en petits morceaux (sauf 2 fraises) et leur ajouter environ 30 cl du mélange crème-lait et le sucre. Mélanger.

– Dans une casserole faire chauffer le reste (environ 10 cl) du mélange crème-lait dans lequel on aura dilué auparavant une cuillère à café d’agar-agar. Maintenir l’ébullition pendant une minute.

– Ajouter le mélange bouilli à la préparation de fraises. Bien mélanger et répartir la préparation obtenue dans des ramequins ou verres transparents.

-Mettre au frigo au moins 2 heures

– Décorer de quelques tranches de fraises et/ou de feuille de menthe. Déguster bien frais.

 
Plus d’infos

http://www.avant-premieres.coop/-Pascale-GOURDON-.html