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Brestois, ayez un « déclic » pour le climat !

Dans quel cadre s’inscrit la démarche « climat déclic » ?

 

La campagne « climat déclic » s’inscrit dans le cadre des Plans Climats de Brest Meétropole et de la ville de Brest, les deux Plans Climats étant menés conjointement.

Depuis le vote du Plan Climat en 2012, des axes de travail importants sont apparus. Tout d’abord dans le domaine de l’habitat : la ville de Brest ayant été détruite pendant la guerre et reconstruite avant 1975, période durant laquelle le batiment n’était pas soumis à des réglementations thermiques, notamment au niveau de l’isolation. Ensuite, dans le secteur des transports : les déplacements domicile-travail restent importants, ainsi que le recours à la voiture individuelle. Il y a donc des comportements à changer. Il y a justement dans le Plan Climat un volet important consacré à la mobilisation du territoire face aux enjeux climatiques. La collectivité doit accompagner aujourd’hui ceux qui veulent faire autrement. Cette année, il y a une opportunité médiatique avec la tenue de la Cop 21 à Paris pour parler de ces questions, et les porter au niveau local.

 

 

En quoi consiste concrètement la démarche ?

 

Une plateforme internet participative a été lancée, qui comprend deux volets : un concours, et un agenda. L’objet du concours « climat déclic » est de valoriser des initiatives déjà existantes, ou des idées sur le point de passer à la phase concrète. Le concours est ouvert du 26 juin au 15 septembre, et est ouvert à tous les citoyens de Brest Métropole. Les porteurs de projets pourront déposer leur projets sur la plateforme. Ceux-ci seront ensuite soumis au vote des internautes du 15 septembre au 6 octobre. La collectivité récompensera les lauréats en apportant de la valorisation, de la médiatisation, de l’accompagnement à la mise en œuvre de l’initiative, de la mise en réseau.

L’agenda permet de mettre en ligne sur la plateforme un événement, de type festival, conférence, formation ou autre, qui a lieu sur le territoire de Brest Métropole, en lien avec l’énergie et le climat. Parmi les événements marquants, on peut déjà noter le passage du « train climat » le dimanche 18 octobre à Brest.

 

 

Quel est l’objectif de Climat Déclic ?

 

L’objectif de la plateforme est de donner à voir ce qu’il se passe, quelles sont initiatives concrètes en cours sur le territoire de Brest Métropole. Nous partons du principe que c’est en montrant et en valorisant des actions et événements que les citoyens peuvent avoir un « déclic » et vouloir passer à l’action à leur tour.




Festivals bretons : un plan pour le déplacement du public

80% à 90% du bilan carbone d’un festival provient des transports ! Un impact énorme pour l’empreinte carbone d’une telle manifestation, qui a amené le Collectif des Festivals engagés pour un développement durable et solidaire en Bretagne (Fedds) à réfléchir et lancer en expérimentation un « plan de déplacement des festivaliers ». « Le plan découle directement d’une enquête que nous avions menée en 2011-2012 auprès de 4000 festivaliers sur 20 manifestations, concernant leur déplacements : comment ceux-ci étaient venus, comment comptaient-ils repartir, quels étaient les freins à l’utilisation de tel ou tel type de transport », précise Maryline Chasles, directrice du Collectif. Une enquête qui a permis aussi de mettre en évidence les enjeux liés à la thématique des transports : sécurité routière, mais aussi tourisme, ou encore accessibilité aux personnes à mobilité réduite.

« Suite à cette enquête, nous avons donc construit un plan d’action, en concertation entre les festivals et les partenaires transports en Bretagne, ainsi que l’Ademe », poursuit Maryline. Ce plan d’action a été mis en place pour une durée de 3 ans, de 2013 à 2015. « Il se décline en 4 axes : des dispositifs de transport favorisant la mobilité et l’accessibilité des festivaliers ; l’information et la communication sur les modes de transport ; des services d’accueil pour les festivaliers sur le territoire ; et enfin la coordination des acteurs et des dispositifs de transports », explique la directrice. Un copilotage a été mis en place avec l’Ademe, la Région, les départements, Rennes Métropole, le Comité Régional du Tourisme, la SNCF, ainsi que des acteurs de la prévention routières, qui se réunit 2 ou 3 fois par an.

 
Trois expérimentations

 

Trois festivals bretons, membres du collectif, ont été alors accompagnés plus spécifiquement sur la partie « transports » : Le Festival de Cornouaille à Quimper (29), le Festival Bonus à Hédé (35), et le festival Au Pont Du Rock à Malestroit (56). Pour chaque événement, un diagnostique a été réalisé, inventoriant toutes les possibilités déjà existantes : bus, train, covoiturage, vélo…

Un travail a ensuite été réalisé avec les festivals et les Autorités Organisatrices de Transports (AOT) : « Par exemple, pour le festival Au Pont Du Rock à Malestroit dans le Morbihan, le Département a renforcé la fréquence du passage des bus près du festival. Deux navettes ont ainsi été programmées, ainsi qu’un retour le dimanche midi vers Vannes », indique Maryline. Pour le festival de théâtre « Bonus », les passages des bus ont là aussi été renforcés. « Mais c’est un festival de petite capacité, il a fallu réadapter l’offre, car elle ne correspondait pas forcément à la fréquentation et aux habitudes du public, qui covoiture davantage pour ce gente d’événement », précise la directrice. Du côté du Festival de Cornouaille, un travail de concertation, inspiré du plan de déplacement des festivaliers, a été mis en place à l’échelle du festival. L’accent a été mis sur l’accueil du public, avec la présence de parking-relais pour accéder à la manifestation.

 

« Un travail à mener sur l’information et la communication »

 

Mais d’autres festivals bretons proposent eux aussi des solutions pour les déplacements. C’est le cas par exemple du festival Panoramas à Morlaix, ou Astropololis à Brest, qui, comme d’autres, peuvent être rejoints en TER avec la Région Bretagne qui propose des allers-retours à 15 euros. « Il y a eu aussi des trains dédiés avec des horaires spécifiques pour rejoindre Panoramas », explique Maryline. « Une partie du public de Panoramas et Astropolis vient de Rennes. Le voyage en train marche plutôt bien pour ces festivals », poursuit-elle. D’autres proposent des déplacements en bateau, comme on peut le voir au festival du Bout du Monde à Crozon. Et le covoiturage reste une valeur sûre, « une pratique assez naturelle, notamment pour les jeunes, qui remplissent davantage les voitures », analyse Maryline. En milieu urbain, il est possible aussi de venir en festival à vélo !

Si les solutions existent, il reste maintenant à amener le public à changer ses pratiques et à passer du « tout voiture » (qui sert d’ailleurs parfois aussi de lieu où dormir durant le festival !) a des transports plus respectueux de l’environnement. « Il y a tout un travail à mener , notamment au niveau de l’information et de la communication, sur la possibilité d’utiliser ces modes de transports. On a assez peu de maîtrise sur le changement de comportement du public dans le domaine des déplacements », explique Maryline. Le développement des technologies du numérique, de plus en plus présentes sur les festivals (paiement dématérialisé, application pour mobiles…), pourrait être un levier pour amorcer ce changement, notamment auprès du jeune public, toujours plus connecté. Toutes ces questions seront abordées à l’automne, après la saison estivale, lors d’un bilan après trois ans de travail et d’expérimentation autour du « plan de déplacement des festivaliers ».

 

Plus d’infos

http://www.lecollectifdesfestivals.org

http://www.lecollectifdesfestivals.org/collectif/2013/09/comment-les-festivaliers-se-deplacent-ils-en-bretagne/

http://www.lecollectifdesfestivals.org/collectif/2013/06/le-collectif-lance-un-plan-de-deplacements-festivalier/

 




3ème Éco-Lab de l’habitat durable : quand énergies renouvelables et numérique libre se « bricolent » ensemble.

Lycéens, retraités, professionnels des énergies renouvelables, auto-constructeurs, informaticiens… tous les profils et toutes les connaissances complémentaires étaient nécessaires pour relever cette fois-ci un double défi. Le premier défi était de diminuer, à l’aide d’une programmation informatique, à la fois les particules rejetées dans l’atmosphère par un poêle à bûche et la consommation de bois. L’ouverture et la fermeture des clapets d’admission d’air est commandée en fonction des données collectées par les sondes d’oxygène et de température. Ces informations sont traitées par une carte Arduino : un circuit imprimé en système libre, c’est à dire que n’importe qui peut en reproduire les composants. La manipulation est effectuée sur la maquette de poêle, élaborée lors de l’atelier précédent.

Le deuxième défi consistait à enregistrer les informations de rendement d’un chauffe-eau solaire. Cela permet aux habitants de savoir quelle énergie a été économisée, mais aussi de déceler très rapidement un problème dans le fonctionnement de l’appareil. Toujours à l’aide d’une carte Arduino, les participants ont cherché quel programme pouvait permettre de collecter les données apportées par les 2 sondes de températures, en fonction de la quantité d’eau en circulation dans les canalisations. Ces deux défis étaient une fois de plus très ambitieux et une journée n’a pas suffi pour en venir à bout. Le prochain Éco-Lab aura pour objectif de continuer les travaux engagés.

Rendez-vous à toute personne intéressée par cette aventure, quels que soient son âge et ses compétences, le mercredi 26 août 2015 ! Pour vous pré-inscrire, contacter Agnès Ravel au 06 30 72 23 44.




Lancement du magazine alternatif pour tous, Demain en mains

Lettre ouverte à la société civile,

 

Notre quotidien c’est l’intolérable domination sur l’opinion des médias aux mains des puissances économiques, bafouant la démocratie en bloquant toutes transitions qui nuiraient à leurs intérêts. Le climat et les damnés de la terre peuvent attendre…

Notre préoccupation, c’est l’incapacité de la presse alternative à toucher le plus grand nombre, là où est le besoin.

Pas de demande exprimée, pas d’offre ? La loi du marché doit-elle s’appliquer à l’information ? Non, la pluralité est un besoin pour tous, même quand il n’est pas ressenti. Il doit être stimulé, notamment par une offre diversifiée facilement accessible.

Difficile ? Même pas. Le lancement du magazine mensuel et national, Demain en mains se fera à 300 000 exemplaires au prix de 20 cts. Petit prix et présentation attrayante, il ne lui manque que d’être bien mis en vue dans les lieux fréquentés par son futur lectorat. Les circuits habituels de diffusion ne sont pas adaptés.

Cette indispensable action complémentaire relève de la responsabilité de la société civile, c’est-à-dire nous. Sinon, qui d’autre ?

Le geste citoyen à accomplir en regard d’un problème aussi grave que le blocage des transitions par la manipulation chronique de l’opinion est d’une facilité surprenante : avancer 6 € pour recevoir 30 magazines chaque mois et les répartir dans 2, 3 ou 4 présentoirs tirelires préalablement disposés dans des endroits passagers : magasins, bars, mairies, salles d’attente, comité d’entreprise… Très peu de temps et d’argent, le projet est accessible à tous !

Il y a bien d’autres manières de diffuser (vidéo) mais celle-là est notre préférée.

Vous êtes invité à coopérer à un projet généreux, émancipateur et fraternel où vous compterez parmi 10 000 pionniers qui vont réussir cette première.

Nous approchons le millier de personnes engagées. Avec vous, nous allons enfin pouvoir faire découvrir à des publics dont nous sommes aujourd’hui coupés qu’il y a d’autres façons de faire de l’économie, équitablement et sans nuire.

Demain en mains a besoin de vous pour se montrer.

www.demain-en-mains.info

 

 

 

 




La Recette du week-end : Tian de légumes de saison

Ingrédients pour 4 personnes

4 courgettes
2 aubergines
8 tomates concassées
1 gousse d’ail finement coupée
1 branche de thym frais, herbe de Provence ou origan
1 feuille de laurier, huile d’olive, sel, poivre
150g de parmesan

Préparation

Cuisson à 170° durant 1h :

1) Lavez et coupez les légumes en lamelles dans le sens de la longueur
2) Faites les revenir séparément avec du sel et du poivre. Pendant ce temps, faites la sauce tomate.
3) Faites revenir les oignons, ajoutez l’ail, le thym et le concassé de tomate.
4) Ajoutez les herbes de Provence ou l’origan, la feuille de laurier, le sel et le poivre.
5) Lorsque la sauce est prête, disposez une couche d’aubergine dans un plat, puis une couche de courgette et ensuite la moitié de la sauce tomate.
6) Renouvelez cette action et saupoudrez de parmesan.

 

 

Plus d’infos

http://pm22100.net/JDC/JDC-Dinan.html




Un potager sur le campus de Telecom Bretagne ?

 

 

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Plus d’infos

http://www.telecom-bretagne.eu