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Aux Charrues, on peut découvrir les logiciels libres

Montage de l’interview réalisé par Aurore Cloërec

 

 

Plus d’infos

https://www.ubuntu-fr.org/

 

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Vieilles Charrues : le paiement dématérialisé fait polémique

Pas content, le collectif « Faut pas pousser, Monts d’Arrée ». La raison ? Le nouveau système de paiement dématérialisé mis en place au festival des Vieilles Charrues. Baptisé « Moneiz », il consiste en une puce NFC (procédé qui permet la transmission de données chiffrées et sécurisées sans contact entre deux terminaux mobiles, ndlr) intégrée à un bracelet et porté par le festivalier, qu’il aura crédité en argent afin de pouvoir l’utiliser pour consommer sur le site. Le collectif, constitué entre autre d’éleveurs, s’élève contre le puçage des animaux (brebis et moutons) qui leur est imposé « Nous refusons dans cette obligation, un modèle de gestion industriel de nos troupeaux, qui nous définit, non plus comme des éleveurs et éleveuses, mais comme des gestionnaires de minerai viande. La puce électronique deviendrait pour les bureaucrates de la traçabilité, la seule garante de la sécurité alimentaire. Nous défendons à l’inverse un attachement à nos fermes, à notre manière d’être au quotidien avec nos animaux, à ce que nous produisons, et au lien que nous entretenons avec les personnes qui achètent ces produits », expliquent-ils dans la lettre. Et font un parallèle entre cette situation, et le système Moneiz. « Nous refusons tout simplement d’être encore une fois considérés comme de vulgaires cobayes lors de ce festival, qui représente un enjeu majeur pour les fabricants de puces qui espérent voir l’usage du bracelet avec puce RFID se généraliser à l’ensemble de ce genre d’évènements », affirment-ils.

Embarquer les festivaliers dans lère du « web 2.0 »

Du côté des Vieilles Charrues, on explique le passage au paiement dématérialisé par plusieurs raisons : « Nous voulions proposer une nouvelle expérience aux festivaliers, plus ludique, les embarquer avec nous dans l’ère du web 2.0 et faire en sorte qu’ils passent moins de temps dans les files d’attente et profite davantage des concerts », explique Jérôme Tréhorel, directeur du festival. Autre argument : la sécurité. « Moneiz permet au festivalier de sécuriser son séjour sur l’événement : plus d’argent liquide en circulation, plus de perte de billets ou de cartes bancaires », poursuit le directeur. Et enfin, « moins de stress et de pénibilité pour les bénévoles qui servent au bar ou à la restauration, plus besoin de compter la monnaie de par et d’autres ». Mais pourquoi avoir choisi de rendre le système « obligatoire » pour tous, pour une première année, et ne pas l’avoir limité à une expérimentation ? « On a déjà lancé il y a quelques années les cartes prépayées en « zone backstage ». Mais on s’est rendu compte que lorsque les deux systèmes (monnaie et paiement électronique) coexistent, cela ne marche pas, le changement de pratique ne se faisant pas », argumente Jérôme Tréhorel.

« Notre public n’est pas du bétail! »

Il existe aussi un autre avantage à l’instauration d’un tel système de paiement électronique : la possibilité de bénéficier d’informations sur la consommation des festivaliers. « Moneiz va nous permettre d’identifier la présence de pics de festivaliers sur les stands, et donc d’être mieux organisés, notamment en terme de gestion des stocks », commente le directeur du festival. « On aura des données globales par points de vente, qui nous permettront par exemple de déterminer quel produit en restauration est plus vendu qu’un autre. Cela nous donnera la possibilité de nous adapter encore plus à notre public », développe Jérôme Tréhorel. Quid alors des données personnelles ? C’est l’une des questions du collectif « Faut pas pousser, Monts d’Arrée » qui s’interroge dans sa lettre : « Reste encore la situation de la surveillance, chaque festivalier sera donc potentiellement étudié par le prisme de sa consommation sur le site. On ne peut pas dire si ces données serviront à détecter le potentiel conducteur en état d’ivresse, ou la personne ayant un compte trop bien crédité pour ses revenus. Mais le fonctionnement d’une puce repose sur l’émission d’informations qui pourront être lues par les détenteurs de terminaux adéquats (comme en seront équipés les bars et autres boutiques du festival), comment peut-on être certain que cela servira juste de moyen de paiement ? ». «  Le système a été validé par la Cnil. Et il n’y aura aucun traitement, aucune analyse, aucune ventes de données personnelles », affirme de son côté le directeur qui estime par ailleurs la lettre du collectif des Monts d’Arrées « un peu caricaturale. Qu’on n’adhère pas, je peux comprendre. Mais il ne faut pas mettre sur le même plan agriculture et culture. Notre public n’est pas du bétail ! ».Quand à la question du « piratage » des données, la société qui a développé le système, Weezevent, se veut rassurante à ce sujet : « Il n’y a aucun risque », affirme ainsi Edouard Depeyre, responsable marketing de la firme.

Sécurité, praticité, simplicité…des arguments qui font que le système devrait encore perdurer dans les prochaines années. « On peut imaginer que le bracelet sera « connecté » et pourra servir de billets d’accès au festival, et permettra de vivre de nouvelles expériences, en se connectant à des bornes par exemple », prédit Jérôme Tréhorel. Surement pas de quoi rassurer le Collectif des Monts d’Arrées qui en appelle aux festivaliers en conclusion de sa missive : « il reste toujours la possibilité de vendre son billet, ou si vous tenez vraiment à voir un concert, il existe bien des moyens de ne pas avoir à consommer sur le site »

 

 

Pour en savoir plus sur le puçage des troupeaux :

http://contrelepucage.free.fr/

le film « Mouton 2.0 » : http://www.mouton-lefilm.fr/

 

Pour en savoir plus sur le système Moneiz :

https://www.vieillescharrues.asso.fr/2015/moneiz

 

 

 

 

 




La recette. Le cake froid aux orties

Pour 4 personnes

 

Ingrédients

-100g de farine de riz

-1 briquette de crème de soja

-2 œufs

-4 poignées de jeunes pousses d’orties fraîches

-1 oignon blanc

-8 tomates séchées

-sel

-poivre

-cumin

-muscade

 

Préparation

-Bien laver les feuilles d’orties

-Hacher l’oignon

-Hacher les orties dans un petit mixeur

-Mélanger la farine, les œufs, du sel, les épices

-Ajouter la crème de soja et homogénéiser

-Couper les tomates séchées en lamelles

-Mélanger la pâte avec les feuilles d’orties et les tomates séchées

-Verser le tout dans un moule à cake huilé

-Enfourner pendant 40 minutes à 180°C (TH6)

-Démouler et laisser complètement refroidir.

 

Il se déguste froid en tranche ou en dés. Bon appétit!

 

 

Un concours photo autour des « mauvaises herbes »

« Cueillir » lance un concours photos, jusqu’au 30 Août. Pour cela il suffit de photographier votre mauvaise herbe préférée, et de l’envoyer avant la date butoir. Un album sera créé le 1er septembre sur Facebook, et les 3 photos qui auront remportées le plus de « likes » verront leurs auteurs récompensés (1er prix : le livret pédagogique, qui sortira aux alentours du 25 juillet).

Plus d’infos sur le page Facebook de Cueillir : https://www.facebook.com/pages/Association-Cueillir/452291938180007?fref=ts

 

 

Plus d’infos et autres recettes sur http://asso.cueillir.over-blog.com/

 




Un premier imagier pour le gallo !

Savez-vous ce qu’est le dansouere, le qhézinier, le touzou de pai ? Tous ces mots, et bien d’autres encore, sont présents dans « l’imagier du gallo », paru chez Le Temps Editeur.. Un « imagier » pour découvrir le vocabulaire de la langue gallèse, qui fait partie des « langues d’oil », et est parlé dans toute une partie de la Bretagne, à l’Est d’une ligne allant de Saint-Brieuc à Vannes. « Le gallo est une langue en danger », explique Anne-Marie Pelhate, auteure de l’ouvrage. « Il y a eu une rupture dans la transmission entre les générations depuis une trentaine d’années », précise-t-elle. « Longtemps rejeté des salles de classe, le gallo est aujourd’hui enseigné de la maternelle à l’université, et les élèves peuvent même le passer au brevet et au bac ! », se réjouit Anne-Marie, animatrice en gallo sur la radio associative Plum’Fm, qui donne également des cours dans des écoles, et auprès des adultes. « Mais il existe encore peu d’outils pédagogiques », déplore-t-elle. D’où la création de l’imagier, sous l’impulsion de Dihun, une association de parents d’élèves de l’enseignement catholique qui promeut l’enseignement du breton et du gallo.

Du vocabulaire, et des éléments de culture

L’imagier du gallo regroupe ainsi 650 mots se rapportant à la vie quotidienne, et classés par thèmes (la plage, la cuisine, les métiers, la météo, la ferme, les vêtements, les arbres…). « Les enfants pourront alors découvrir et s’initier à la langue gallèse en compagnie de leurs parents ou grands-parents. », explique Anne-Marie. Les enseignants pourront également l’utiliser en classe. Illustré par Nolwenn Thos, graphiste rennaise, l’imagier et ses 650 mots comprennent également des « élements de culture bretonne », selon l’auteure. « On y retrouve les ustensiles pour confectionner des galettes de blé noir, le parlement de Bretagne, le jeu de palets… ». A noter également, la présence de « Devinailles », petites devinettes de gallo, comptines, jeu et recettes, qui agrémentent ce livre joliment illustré et qui s’inscrit dans la même dynamique que « la panvolette », livret-cd de chants et de contes en gallo précédemment illustrés et réalisé également par Anne-Marie et Nolwenn.

 

L’imagier du gallo, d’Anne-Marie Pelhate, illustré par Nolwenn Thos, 64 pages, Le Temps Editeur.