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L’idée sortie. Le Festival du Film de l’Aventure Océanographique à Océanopolis

La 19ème édition du Festival du Film de l’Aventure Océanographique se déroule du 19 octobre au 3 novembre à Brest. Pour les vacances de la Toussaint, venez découvrir les Tropiques et la fragilité de ses fonds marins au travers différentes conférences, courts et longs métrages, expositions et animations.

Océanopolis est le parc de découverte des océans de référence
depuis les années 90 en France et en Europe. Cet aquarium dénombre
près de 1000 espèces : phoques, manchots, loutres, requins,
poissons et crustacés, répartis dans trois pavillons. En plus
d’être un lieu de médiation scientifique pour le grand public et
les scolaires, Océanopolis organise depuis 2000 le Festival du Film
de l’Aventure Océanographique. Après une 18ème édition sur les
débuts de la vie animale marine, ce sont les Tropiques et leurs
écosystèmes menacés sont seront au cœur de cette édition.

Durant ces 12 jours de festival, les visiteurs pourront découvrir des documentaires de haute qualité avec images à couper le souffle sur les récifs coralliens face au changement climatique. Parmi les temps forts de cette édition, une conférence sur l’expédition océanographique contemporaine Tara Pacific aura lieu le jeudi 31 octobre. Elle sera animé par Xavier Bougeard, chargé d’actions d’éducations de la fondation Tara-Océans Paris et Guillaume Iwankow, technicien de recherche au CNRS et chef de plongée scientifique de Tara Pacific- Perpignan. La conférence sera suivie de Tout (ou presque) sur le corail. De plus, le documentaire Under the pole 5, l’odyssée polynésienne : la quête des coraux profonds sera également diffusé en fin d’après-midi. Divers documentaires, films d’animations et de jeunesse seront projetés tout au long du festival de 11h à 18h.

En pratique :

  • Horaires: 9h30 – 18h
  • Tarifs: de 3 à 13 ans, 13,40 €; de 14 à 17 ans et étudiants, 16 €; adultes, 21,20 €, gratuit pour les moins de 3 ans.

Le programme détaillé:
https://fr.calameo.com/read/004315606c1b13c07295a

Pour plus d’informations concernant le festival:
https://www.oceanopolis.com/festival-du-film-daventure-oceanographique




L’idée sortie. Pluvigner sera en fête ce dimanche !

Le dimanche 20 octobre, Pluvigner (56) sera en fête de 10h à 18h ! Cet événement, organisé par par le Cap des Possibles – Alternatiba, est une préparation au Village des Possibles qui sera organisé au printemps 2020 à Pluvigner. Au programme de ce dimanche : une disco-soupe, des concerts, une caravane à fripes et diverses animations. Cet événement est gratuit et ouvert à tous.

Le Cap des Possibles – Alternatiba organisera au printemps 2020 le Village des Possibles à Pluvigner. Pour préparer l’événement, l’association propose ce dimanche divers ateliers et animations festives dans la salle Le Borgne.

Basé dans le pays d’Auray, Le Cap des Possibles œuvre depuis 2015 en faveur de l’écologie au travers de différentes manifestations : l’organisation du Village des possibles mais également des chantiers participatifs, des ciné-débats ou encore des marches pour le climat.

Au
programme de ce dimanche

Entre 10h et 12h, une Disco-Soupe permettra aux invendus des magasins et producteurs bio ou locaux d’être cuisinés et partagés à travers d’un repas convivial. Une participation de 2 euros par adulte et 1 euro par enfant est souhaité pour le repas. A rapporter : son épluche-légume et son tablier.

Des concerts: les Sans Sucre Ajoutés (chanson engagée) et Wild Bunch (jazz & swingg) viendront animer l’après-midi. La Maison du Logement animera un stand sur la rénovation énergétique. Pour les amateurs de friperie, la caravane de Fripa’Dingue permettra de chiner des vêtements à petit prix. L’argent récolté par la vente des vêtements sera destiné à aider les familles mono-parentales. De plus, une zone de gratuité permettra de se débarrasser des objets superflus tout en dénichant des trésors.

Quand ?
Le dimanche 20 Octobre 2019 · 10h-18h


Où?

Salle Le Borgne, 18 C rue Maréchal Leclerc · 56330 Pluvigner




Bande dessinée. « Eco’cooning » nous montre qu’une maison écolo, c’est confortable !

Élise
Rousseau a sortie le jeudi 10 octobre aux éditions Delachaux et
Niestlé « Eco’cooning ». Cette bande dessinée pleine
d’humour saura, par ses focus pratique, vous inspirer pour que
votre habitat se transforme en un véritable cocoon à la fois sain,
douillet et pratique.

Aujourd’hui, nous avons tous le pouvoir d’agir pour améliorer
notre habitat et notre environnement. « Eco’cooning »
nous montre la voie à suivre. Dans cette bande dessinée colorée et
dynamique, la narratrice, accompagnée de sa poule Cocotte
apprendront, au travers de nombreuses rencontres et prises de
conscience, les bases pour rendre son environnement sain, respectueux
de l’humain et de son environnement.

« Comprenant qu’elle doit changer de mode de vie au bout
d’une énième allergie, la narratrice décide de tout changer, de
son alimentation jusqu’à l’organisation de sa maison… Elle
peut compter sur les conseils de Cocotte, une poule écolo qui s’est
mystérieusement installée dans son jardin. Elle sait quels
matériaux utiliser pour isoler sa maison, quels produits cosmétiques
éviter et même comment consommer de manière raisonnée. Et le
meilleur ami de notre narratrice, amateur de hamburgers et un peu
paresseux, se moque gentiment de cette nouvelle résolution, il se
laisse peu à peu séduire par le nid douillet qu’elle se
construit. » nous relate l’éditeur Delachaux et Niestlé.

Eco’cooning
est sortie tout droit de l’imagination d’Élise Rousseau. Après
des études de littérature et de philosophie, elle
travaille plusieurs années dans la protection de la nature. De ses
deux passions naît la volonté de devenir auteure et dessinatrice
sur les thèmes de la biodiversité et des animaux domestiques.
Premier succès pour son ouvrage paru en 2017 :« Mais
pourquoi j’ai acheté tout ça ?! Stop à la
surconsommation» qui lui vaudra le prix lycéen de la BD d’économie
en 2018.

Dans cette BD, le lecteur apprendra au travers des focus pratique
comment reprendre le pouvoir sur son habitat et sur son environnement
de la cuisine au jardin. Par une approche globale et bienveillante,
« Eco’cooning » nous fait nous interroger sur notre
propre définition du bonheur, au-delà du consumérisme. A partager
sans modération et bien sûr, dans un lieu « eco’cooning »!

Format : 160 x
215

128 pages

Prix : 15,90€




Le long métrage Warrior Women en avant première à Rennes

Le long-métrage Warrior Women sortira en salles le 16
octobre et sera diffusé en avant première au cinéma Arvor de
Rennes le mardi 15 octobre. L’occasion unique de rencontrer une
femme exceptionnelle, Madonna Thunder Hawk, qui se bat depuis plus
de 50 ans pour les droits des autochtones, des femmes et de la terre.

Warrior Women est le portrait d’une femme, Madonna Thunder Hawk,
née en 1940, au travers de ses nombreux combats pour les droits des
peuples Amérindiens depuis les années 1960. Elle est l’une des
fondatrices de l’American Indian Movement et à menée différents
combats tels que l’occupation de la prison d’Alcatraz en 1969 ou
encore la lutte contre le pipe-line de Standing Rock en 2016. Au
travers d’un style de récit circulaire propre aux contes racontés
par les amérindiens, Warrior Women navigue entre l’activisme
politique et le fait d’être mère – et nous montre comment les
outils militants sont transmis de génération en génération dans
un contexte particulièrement agressif, où le gouvernement
colonisateur rencontre la résistance amérindienne.

Pour cette avant première, Madonna Thunder Hawk sera
exceptionnellement présente au Cinéma Arvor de Rennes. Sa fille
Marcy, co-protagoniste du film, et Elisabeth Castle coréalisatrice
seront également présentes pour rencontrer le public.

Cet événement est organisé est co-organisé par l’association
Attac Rennes, le Comité De Solidarité avec les Indiens d’Amériques,
Lardux films et Warrior Women, le film.

Bande annonce du long métrage :

Où ? cinéma d’art et essai Arvor, 29 rue d’Antrain

Quand ?
mardi 15 octobre à 20h15

Durée :
1h04, version originale sous-titrée français

Tarifs habituels :

  • Tarif plein: 9,00 €
  • Tarif réduit: 7,50€
  • Etudiants, lycéens, collégiens: 6,60€
  • Demande d’emploi: 6,80€
  • Moins de 14 ans: 4,50€

  Pour plus d’informations: https://www.facebook.com/events/317225125778845/




Mamie Mesure. Une épicerie zéro déchet ouvrira ses portes à Douarnenez en fin d’année

En fin d’année, une épicerie vrac et zéro
déchet ouvrira ses portes
dans le centre ville de
Douarnenez. Son nom ? Mamie Mesure. Un
espace qui accueillera à la fois une épicerie vrac zéro déchet,
une droguerie, un espace café mais également des ateliers
éco-responsable.
Pour financer son mobilier pour le
vrac, l’épicerie à récemment lancé une campagne
de
financement
participatif.


En France et en
Bretagne, de nombreuses initiatives émergent un peu plus chaque jour
en faveur d’une consommation plus durable et plus responsable.
Salomé Cadic a décidé de faire sa part en ouvrant une épicerie
pas tout à fait comme les autres. Dans son épicerie, qui ouvrira
ses portes en fin d’année dans le centre ville de Douarnenez près
des Halles, on pourra à la fois venir faire ses courses en vrac,
acheter ses produits d’entretien biologiques, participer des
ateliers eco-responsable et même s’y détendre autour d’un thé
ou d’un café.

La jeune femme a
décidé d’agir à son échelle après avoir pris conscience de
l’urgence de la situation écologique et des ravages de la
surconsommation. Au travers de son épicerie, elle souhaite proposer
au plus grand nombre la possibilité de pouvoir consommer des
produits de qualités en vrac, sans emballage plastique et surtout à
prix abordable. Anciennement secrétaire médicale dans une
clinique, la jeune femme s’est associée à Maud et Amandine, les
fondatrices de Mamie Mesure, une épicerie sans emballage à Vitré
et une droguerie zéro déchet à Rennes. Une reconversion à 360
degrés pour cette jeune femme qui souhaite sensibiliser un maximum
de personnes aux enjeux environnementaux et à la démarche zéro
déchet.

Pour
financer son mobilier pour le vrac, Mamie Mesure a lancé récemment
une campagne de financement participatif
qui
se terminera le 3 novembre. Un
financement

avec des contreparties pour les donateurs, qui se verront proposés une boisson chaude et une gourmandise dans l’épicerie et pour les plus généreux, un kit de voyage zéro déchets ainsi que des réductions à l’épicerie.

Lien de la campagne de financement participatif: https://www.miimosa.com/fr/projects/une-epicerie-vrac-zero-dechet-a-douarnenez




Retour sur le Village des Possibles à Rennes !

Samedi dernier se tenait la 3ème édition du Village des Possibles à Rennes. Cet événement 100 % bénévole et festif à rassemblé près de 7000 personnes autour des thèmes de la transition écologique, solidaire et citoyenne. Retour sur l’événement.

Le public était au
rendez-vous samedi dernier pour la 3ème édition du Village des
Possibles à Rennes. Organisé dans le cadre de la Fête des
Possibles, cet événement à 100 % bénévole à attiré près
de 7000 visiteurs venus découvrir les initiatives locales en faveur
de la transition. Consommation, alimentation, environnement,
protection animale, agriculture urbaine, climats, solidarités,
énergie, mobilité… : une soixantaine de stands proposaient aux
visiteurs de découvrir des alternatives aux systèmes de production
et de consommation.

Parmi les nouveautés cette année, le public a pu assister à des conférences, des lectures poétiques, des pièces de théâtre et des concerts. Avec le temps fort de cette édition: une conférence sur l’effondrement par Yves Cochet, ancien ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire et ancien député européen.

Yves Cochet : « dans le futur, il faudra s’aider ou s’entre tuer »

Le moment de la journée qui a vu la plus forte affluence fût la conférence d’Yves Cochet. L’ancien député européen et ministre de l’écologie a pu partager sans détour sa vision catastrophiste de l’avenir. Appuyé par plusieurs études, dont celles du GIEC, il prédit un effondrement systémique global, qui, selon lui arrivera «  entre 2025 et 2035… certainement avant 2050… on n’est pas à 5 ans près »

Adepte de la collapsologie ou de l’étude de
l’effondrement de la civilisation industrielle, Yves Cochet a fondé
à la veille du tremblement de terre qui a frappé le Japon et
déclenché la catastrophe nucléaire de Fukushima,
l’Institut
Momentum
en 2011. De ce groupe de réflexion autour de la
collapsologie est né la certitude qu’une « catastrophe sans
précédent dans l’histoire de l’humanité » allait arriver
et ainsi engendrer guerre, famine et « une extinction de plus
de la moitié de la population mondiale. »

« Les politiques sont aveugles » déclare l’ancien
ministre de l’écologie. « S’ils avaient conscience de ce
qui allait arriver, leur priorité serait de mettre en place des
tickets de rationnement alimentaire et ils développeraient les haras
nationaux ». Car « dans le futur, il faudra se déplacer en
calèche, pas en voiture électrique.»

En attendant les sombres événements qui se profileraient à l’horizon, Yves Cochet vit reclus en autarcie avec sa fille au nord de l’Ille-et-Vilaine. Il tente au mieux de favoriser les échanges non monétisés avec ses voisins malgré les divergences politiques car selon lui « lors de l’effondrement, il faudra tous s’aider ou s’entre tuer »

Appuyé par ses recherches, il a fait paraître récemment un essai autour de l’effondrement :  « Devant l’effondrement, essai de collapsologie »

Voici les photos prisent lors du Villages des Possibles :