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Le Festival des Utopies

Direction le Cloître Saint Thégonnec (29) samedi 1er juillet pour le festival des Utopies. Suite à la réussite de la première édition en septembre dernier, l’association Les Utopistes en Action récidive. Les fonds récoltés sont destinés au soutien des personnes en situation d’exil dans les camps de Calais et Grande-Synthe et aux populations locales dans le besoin.

Si les médias en parlent moins, la situation du camps de Calais continue à être le terrain de jouxtes entre les forces de l’ordre et les associations. Début juin dernier Utopia 56 titrait « Ce midi, les forces de l’ordre ont interdit les associations humanitaires de distribuer des repas aux exilés. Nous demandons au Président de la République et au Ministre de l’Intérieur de faire cesser les violences exercées par les forces de police sur les migrants et les pressions sur les bénévoles. » 1 . Les besoins sont donc toujours réels.

L’association les Utopistes en Action organisent des vastes récoltes de vêtements, de produits d’hygiènes, de matériels et de produits alimentaires pour les réfugiés des camps de Calais et de Grande Synthe mais aussi des populations locales dans le besoin. Par ailleurs, ils réorganisent une grande journée de solidarité au profit des réfugiés ce samedi.

La journée promet d’être haute en couleur et en animations : Concerts avec Loig Troël, le groupe Stool, Sébastien Legoff parmis tant d’autres, conférences, expositions d’arts, marché bio et artisanal, stands de médecines douces se dérouleront le temps d’une journée, et enfin arts du spectacles avec la Cie La Case ou encore le spectacle « Souvent je regarde le ciel » seront au rendez-vous.

L’entrée est au doux prix de 2 euros.

La programmation est à retrouver ICI

contact : lesutopistes.en.action@orange.fr
FB

Pour aller plus loin :
https://www.facebook.com/asso.utopia56/?pnref=story




Le Carré Libre : une école Démocratique

Le Carré Libre c’est une école un peu particulière à Quimper (29) qui vient d’achever sa première année d’existence. Ecole privée car elle refuse de suivre le programme de l’éducation nationale. Ecole Démocratique car elle appartient à ce courant de pensée. Elle se distingue des pédagogies Freinet, Montessori, Steiner car comme nous l’explique Nathalie Gandon, l’une des parentes à l’origine du projet, « L’Ecole Démocratique n’est pas une pédagogie alternative puisqu’il n’y a pas d’intention éducative ». Quel fonctionnement adopte cette école dite du 3ème type ? En cette fin d’année scolaire, découvrons une école alternative à l’école traditionnelle.

Des parents à l’initiative d’une école

Laure Doupeux, Nathalie Gandon et Estelle Renaudineau sont toutes les trois mères. Nathalie et Estelle avaient leurs enfants à la même école et ont très vite eu l’envie de voir autre chose. Le système éducatif ne les satisfait pas. C’est alors qu’elles découvrent un article dans la presse d’une autre mère, du côté de Bénodet, Laure Doupeux. La jeune femme est à la recherche de parents qui souhaiteraient ouvrir une école alternative.

Les trois mères se rencontrent et décident d’en faire une priorité. Comme galop d’essai elles lancent une première réunion en 2014 qui invite les citoyens intéressés par le lancement d’un nouveau type d’école à se rassembler. Dès la première réunion publique, plus d’une centaine de personnes affluent : parents, instituteurs, professeurs, orthophonistes. Certains viennent curieux du projet mais beaucoup « venaient exprimer leur colère et la souffrance de leurs enfants au sein du modèle traditionnel ». L’association Les semeurs d’école est lancée.

Les trois femmes se donnent pour premier objectif de s’informer en lançant un cycle de conférence. La première année est donc dédiée à la rencontre d’individus permettant d’approcher le développement de l’enfant : Claire Lecomte chronobiologiste, Bernard Collot, instituteur à la retraite créateur de l’école du troisième type, André Stern, qui n’est jamais allé à l’école car ses parents étaient « convaincus que l’école contrariait les attentes naturelles  de l’enfant », Thierry Pardo, chercheur sur l’éducation sans école, et enfin Claire Abelard, réalisatrice du film Être et Devenir.

En Décembre 2015, un an après le commencement du cycle de conférence, l’association découvre l’Ecole Démocratique Dynamique de Paris, une école « libérée des programmes, des emplois du temps et des classes d’âge ».  « C’était exactement ce que l’on recherchait depuis le début, une liberté totale au niveau des apprentissages » précise Nathalie Gandon. « Avec cette école on franchit un cap supplémentaire, on voulait faire éclater un cadre mais c’est plutôt que le cadre n’est pas au même endroit ».

Le fonctionnement d’une école démocratique



Dans le centre de Quimper, avenue de Ty Bos, il existe désormais une école appelée Le carré libre, créée par l’association Les semeurs d’Ecole. Ouverte depuis septembre 2016, Nathalie Gandon nous éclaire sur son fonctionnement.

L’école est une école privée hors contrat, c’est à dire qu’elle n’est pas tenue de suivre le programme de l’éducation nationale. Pour le moment, même s’ils préféreraient trouver une autre source de financement, l’école est financée par les parents à raison de 150 euros par mois et par enfant. L’école est à la charge des salariés, à raison de deux personnes en contrat aidé, et des bénévoles, les parents des enfants qui ont des disponibilités pour encadrer les journées d’école.

Dans cette école comptant une cinquantaine d’enfants, vous ne trouverez pas de classe par année de naissance. Ici des enfants de 3 a 19 ans se mêlent. Les plus âgés peuvent aider les plus jeunes dans leurs demandes. « Avec les recherches, les livres lus et les personnes rencontrées on s’est rendu compte qu’un continuum d’âge était très important. Il y a un trou qui n’est pas naturel en primaire. Ils ne voient pas les adolescents. » De plus la communauté s’établit sans hiérarchie. L’adulte salarié ou bénévole n’est pas un référent, ni l’autorité, mais il assure un cadre affectif.

Les enfants sont libres de mener leurs journées comme bon leur semble dehors ou à l’intérieur. Il ne doit pas y avoir d’intention de la part de l’adulte encadrant juste une notion d’accompagnement. D’ailleurs le recrutement de l’équipe est fait en ce sens. Ces salariés doivent être en mesure d’accepter cette manière de développer l’enfant qui considère que « chaque personne est capable de faire son chemin d’apprentissage ». « Par contre si l’enfant a besoin d’aide pour évoluer dans un domaine qui lui tient à cœur, comme la musique, entrer au conservatoire nous lui donnerons les clés pour réussir, cela peut passer par des cours particuliers, faire les démarches vers les structures. » précise Nathalie Gandon.

Il existe des organes de décisions : le conseil d’école et le conseil de justice. « Grâce à eux la démocratie et la liberté peuvent s’installer. » Toutes les transgressions à l’école sont traitées par le conseil de justice où siègent 3 adultes et 2 enfants tirés au sort ( qui tournent). « L’enfant qui a porté plainte vient se présenter devant l’enfant accusé et le conseil. On recherche ensemble une sanction réparatrice. » «  C’est un organe très fort de responsabilisation et de justice. On ne va pas pouvoir les embêter impunément. » Le conseil d’école se réunit quant à lui une fois par semaine et sert à examiner les propositions de vie en commun  et à les débattre. Le vote ne se fait qu’à la majorité absolue. Le règlement intérieur est ensuite affiché de manière à ce que tout les enfants puissent le consulter.

« Les apprentissages sont en effet démocratiques. Chaque enfant peut aller jusqu’au bout de ce qu’il aime.  On ne peut pas s’assurer qu’ils vont passer à côté d’une passion mais des apprentissages peuvent être bloqués par la méthode traditionnelle. On laisse l’enfant aller vers l’apprentissage, mais quand il est prêt pour ça. »
 

Des graines semées en Bretagne : des projets à venir

L’association a donné envie à d’autres. En fédérant les acteurs du renouveau de l’éducation d’une partie de la Bretagne et en développant un modèle qui trouve écho, le projet s’est diffusé à d’autres communes. En ce moment une dizaine d’Ecoles Démocratiques pourraient ouvrir d’ici 3 ans : à Douarnenez, Concarneau, Rennes, Ploërmel, Dinan…etc. Les porteurs de projets se réunissent deux fois par ans pour s’épauler dans leurs démarches de création de projet.

Quand à l’école de Quimper, le Carré Libre, cette première année est enthousiasmante : « On a vu se déconstruire les anciens schémas chez les adultes et les enfants. » confie Nathalie Gandon, « les enfants sont heureux et très occupés. Ils font plein de propositions et font plein de choses » rajoute t’elle. Elle nuance en parlant de quelques cas inadaptés « Certains parents ne se sentaient pas prêt finalement dans leurs croyances et leur posture et il y a eut des départ. Quelques cas étaient inadaptés a ce cadre là comme des enfants hyperactifs mais en règle générale le bilan est positif. ». Il ne faut donc pas hésiter à contacter l’école car les inscriptions sont ouvertes même en cours d’année à lecarrelibre@gmail.com  .

Le carré libre > page Facebook
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02 29 20 42 69

>> Des conseils de lecture :

GRAY Peter, Libre pour apprendre




Barbecue végétarien : Les poivrons farcis au yaourt !

Le soleil revient, voici revenu le temps des barbecues. Les invitations pleuvent mais vous êtes végétarien. La vue des viandes saignantes qui dorent sur les grilles des barbecues ne vous dit rien. Le bol de chips posé sur la table se noie dans votre estomac. Que faire ? Eco-bretons vous propose des échappatoires !

Les poivrons farcis au yaourt

Ingrédients

  • poivrons

La garniture :

  • 3 yaourts
  • ciboulettes
  • 2 gousses d’ail
  • 2 pincées de sel et de poivre
  • De l’huile d’olive

Coupez et videz les poivrons de leurs graines et des parties blanchâtres. Badigeonnez les poivrons d’huile d’olive avec un pinceau de cuisine. Grillez les poivrons pour environs 10 bonnes minutes de cuissons.

Préparez le garnissage. Hachez finement les herbes et l’ail, y associer le sel et le poivre puis rajouter les yaourt et mélanger le tout. Vous pouvez également verser une cuillerée d’huile d’olive pour une saveur méditerranéenne.

->  Pour enrichir la garniture vous pouvez aussi rajouter du quinoa ou à défaut de la semoule avec des tomates confites finement découpées.

Voici venu le moment du garnissage. Tartinez !

Astuces 

–> Ce type de recette s’adapte à plusieurs types de légumes comme les courgettes, les aubergines, les tomates.

–> Ce type de préparation sera idéalement accompagnée de salades, riz ou semoule.

–> La garniture peut varier avec des oignons, du fromage pour certains. Amusez vous avec les restes de votre frigo !

–> Pour le dessert on vous conseille des bananes grillées au miel et aux noix ! savoureux !

 




Idée sortie du weekend : La Gallésie en fête

« Une culture ne vit qu’en s’ouvrant aux autres » voilà un des postulat de base de ce festival qui bouillonne depuis presque 40 ans sur les terres de Monterfil (35). Cette année la programmation ne trompe pas, concerts, danses, jeux, concours , contes :  du samedi 24 au dimanche 25 juin ça va guincher ! On vous en parle en quelques points.

Le fameux fest noz du samedi soir

Lancé à partir de 19h30, le Fest-Noz du samedi soir est un classique du festival. On y retrouvera Fleuves, trio de musique bretonne électronique, Skolvan groupe de musique bretonne créé par Youenn Le Bihan en 1984, Donald et Wenceslas Hervieux les frangins à la trompette et l’accordéon ; Sylvain Le Roux et Jacques David les costarmoricains maîtres chanteurs  ainsi que Gwen Trimaud et Vincent Belliard respectivement à la bombarde et au biniou.

Passé minuit le festival s’ouvrira aux cultures venues d’ailleurs avec le groupe Du Bartas un quintet vocal et instrumental venu de l’Hérault. Leur musique mêle chants occitan et arabe et vous emmène au confin du Languedoc entre traces anciennes et luttes actuelles.

L’arrivée du cricket parmi les jeux et sport

Tournoi de Gouren , Football Gaëlique, pallets, quilles de Muël, et pour la première édition : le cricket ! Cette nouveauté fait suite à la création d’un club de cricket à Rennes (le Rennes Club Cricket) par un groupe de jeunes afghans immigrés. En effet le cricket est le sport national en Afghanistan.

Une autre nouveauté réside dans la naissance du challenge de Jeux athlétiques bretons : un cocktail de jeux et de défis qui mettent en challenge le trophée « Le Priz de Mont-rfi ».
L’organisation rappelle que les sports sont ouverts à tous et de tout les âges : « le public est acteur de la fête ». Le dimanche un parcours de jeux avec 200 enfants inscrits est d’ailleurs organisé.

> Les tournois ont lieu à partir de 14h le samedi sur inscription.

N’oubliez pas les concerts, les contes, les concours de danse et le traditionnel cochon grillé accompagné de godinette (breuvage mêlant muscadet, eau de vie et fraise) du dimanche midi !

Pour en savoir davantage sur le reste de la programmation > SITE

Une langue à vivifier : le gallo 

Ces jours de fête sont aussi l’occasion de faire vivre une langue (et non un patois) classée en 2009 par l’Unesco comme « une langue sérieusement en danger » pour laquelle des associations luttent depuis quelques années avec des actions concrètes : panneaux de signalétique en gallo, émission de radio sur plum fm, collectage par l’Institut Chubri, transmission dans les écoles, mise en place de café gallo…etc

Parler de la langue gallo sera donc  une priorité avec la présence des associations actives pour la valorisation et la transmission de la langue gallèse : l’institut chubri, Bertègn Galèzz, l’association des enseignants de gallol’institut de la langue gallèse…etc

Une culture ne se résume pas à une langue mais la culture gallèse sans sa langue perdrait une richesse culturelle majeure de son identité.




Vous prendrez bien un rafraichissement : Les « Frigo Biblio » de Ty Lien

Mettre son livre dans un frigo ? La démarche est plutôt inhabituelle. Ty Lien, jeune association de Châteaulin propose de détourner des vieux frigos pour en faire des « boîtes à lire » sur les quais du canal de Nantes à Brest. La campagne de financement Ulule est lancée.

Ils sont une bonne dizaine, d’âges divers à vouloir « détourner des objets de leur sinistre destin, la déchetterie ». Deux objets attirent leur attention en particulier : les frigos et les livres. Le projet s’inspire des « boîtes à lire », ces petites niches à livres qui ont envahi l’espace urbain depuis quelques années. Chacun peut y disposer ou emprunter des livres librement. Les démarches originales fusent : boîte aux lettres, ruches, cabanes, anciennes cabines téléphoniques, vestiaires..etc. L’association de Châteaulin a quant à elle choisit les frigos.

Les frigos réhabilités serviraient d’insolites bibliothèques placées le long du canal grâce au soutien du canal de Nantes à Brest et de la ville de Châteaulin. L’association espère pouvoir y placer une dizaine de frigos. Ty Lien s’inscrit dans la continuité d’un espace de troc original dans un espace publique avec cette idée de « bibliofrigo ».

A l’origine du projet : le Tiers Lieu* situé au sein du Lycée de l’Aulne. Cette zone de projets et de créativité partagée créée il y a un an par les étudiants du BTS développement et animation des territoire ruraux devait entrainer une dynamique de lien sur le territoire. Ty lien est un des bébés éprouvette du projet.

Campagne de financement et inauguration le 29 juin

Elle vient de lancer une campagne de financement à hauteur de 1450 euros qu’elle explique par les frais de « dépollution des frigos, plaques hydrofuges, peintures et sous couches, vernis, d’animation pour l’inauguration » . Leur action devrait par ailleurs se prolonger vers « un centre de récupération, de valorisation d’objets destinés à la destruction ». Chacun est donc libre de soutenir cette association « d’étudiants créatifs à souhait » et de « retraités écolos » dans leur projet de frigobiblio !

>> L’inauguration aura lieue le 29 juin à partir de 18h quai Carnot

* Tiers Lieu : c’est un lieu de travail hors du domicile et de l’entreprise. Cet espace physique ou virtuel met en relation des personnes d’horizons différents aux compétences variées qui peuvent se trouver complémentaires. L’objectif est de mettre en relation des personnes qui ne seraient pas croisées dans leur vie quotidienne. Des activités, groupes de travail peuvent y être organisé pour dynamiser les relations des participants.

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L’idée sortie : La fête des cabanes à Nizon

Ils occupent le bois de Kervérénnou près de Pont-Aven avec des constructions improbables : des planches, des filets, des ponts suspendus, des structures végétales. Camouflées dans une jungle de verdure, les cabanes vous attendent. Artiste, rêveur, enfant, essayiste sont venus mêler leurs créations : à vous de les découvrir le temps d’une journée : dimanche 11 juin.

Une trentaines de cabanes surgiront au détour du bois Kervérennou où de nouveaux espaces de circulation ont été mis en place selon le président de l’association La cabane de Nizon organisatrice de l’événement. Comme chaque année, l’association propose aux désireux de créer des cabanes éphémères présentées au public dans un site étonnant le temps d’une journée.

Les animations sont au rendez-vous puisque l’on retrouvera les Cirkopathes, Batuk’Aven, des actions autour de la faune et la flore animées par l’association Glav’Ara et du théâtre.

L’association vous invite à vivre une journée en immersion dans cet univers de verdure et de cabanes en vous restaurant sur place. Emmenez votre pique-nique (pour ce faire, des barbecues sont laissés à libre disposition), ou  profitez de la restauration établie sur place avec au menu sandwichs, crêpes, gâteaux et buvette. Les bénéfices serviront à supporter les caisses de l’association.

Pour vous repérer : Direction : A Nizon : suivre la direction Kergoadic et Saint Maudic jusqu’à la ferme de Kérévennou.

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