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Une petite graine, l’association qui cultive l’avenir

À partir du 13 avril, l’association Une petite graine, basée dans le village de Bizole, à Treffléan (56), met en place un potager partagé. Cet espace de culture en commun est installé sur les terres des Vergers de Bizole, l’exploitation arboricole et maraîchère d’Audrey Besnier.

« L’exploitation d’Audrey est orientée vers l’agro-écologie, un des principes de la permaculture, et l’association de culture. L’idée est venue de sa volonté d’ouvrir le lieu au public et de partager son savoir-faire ! », explique Elodie, bénévole de l’association qui s’occupe des animations et de la communication.

Apprendre de nouvelles techniques

L’association Une petite graine est née de cette idée en juillet dernier. Depuis, des animations sont organisées régulièrement. Comme des matinées « récolter et cuisiner les plantes sauvages », des balades contées… Et des chantiers participatifs : « Nous en organisons un par mois. En mars, nous avons fait une journée d’initiation à limousinerie, une méthode de construction où le liant peut être de l’argile ou un mélange chaux-sable », détaille Elodie.

Trois personnes sont pour l’instant intéressées par le potager partagé. « Nous pouvons en accueillir jusqu’à dix », précise la bénévole. Ceux qui s’inscrivent doivent venir chaque mercredi, de 9h à midi. « Ce ne sont pas des jardins communautaires, l’accès à la parcelle n’est pas libre. Le but est d’apprendre de nouvelles techniques et de cultiver ensemble, avec le groupe. »

Ces cours de jardinage, animés par Audrey, dureront jusqu’en novembre. Rapidement, chacun devrait pouvoir repartir ses légumes sous le bras.

 

Association Une petite graine. Contact : Elodie au 06.50.51.30.15 ou par mail unepetitegraine@yahoo.fr

 

Un jardin pédagogique aussi

Sur le même terrain, à proximité du potager partagé, l’association Une petite graine veut créer un jardin pédagogique. « Il y aura plein de fleurs, plein de légumes… Nous voulons inviter les clubs nature, accueillir des scolaires dès le mois de septembre », se réjouit Elodie. L’association prévoit d’organiser une semaine de chantier participatif, pour la mise en place, en mai-juin. Affaire à suivre !




La recette. Velouté d’épinards et navet boule d’or

Ingrédients pour 6 personnes :

  • 2 oignons

  • 2 pommes de terre

  • 3 panais

  • 1 navet jaune

  • 500g d’épinard

  • 1 cuillère à soupe d’ail

  • 2 bouillons cube

  • 25 cl de lait

  • Huile d’olive, sel et poivre

 

Coupez les oignons en lamelles. Épluchez les pommes de terre, les panais, le navet et coupez-les en cubes.

Dans un faitout, faites revenir les oignons dans l’huile et laissez-les blondir pendant 5mn puis ajouter les panais, les pommes de terre et le navet et les faire revenir.

Passez sur feu fort et rajouter le bouillon cube, l’ail et les épinards avec un peu d’eau. Quand les légumes sont cuits, ajoutez le lait puis mixez le tout.

Voilà un beau et bon velouté tout vert !




Notre-Dame-des-Landes : Le gouvernement renonce

C’est par un communiqué de Matignon que la nouvelle est tombée, ce vendredi matin. Face à la détermination sans faille des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement décide de renoncer définitivement au projet. L’avis négatif rendu par le Conseil national de la transition écologique à propos de la consultation populaire prévue en juin a sans doute également pesé dans la balance.

Manuel Valls a tenu à rendre hommage aux zadistes et aux opposants historiques de NDDL : “ Ils nous ont montrés qu’aucune lutte n’est vaine et qu’une autre voie est possible. Je tiens à saluer ces hommes et ces femmes qui ont dit Non et qui, à leur manière, contribuent à changer le monde. ”

Le gouvernement a également indiqué renoncer à tous les “grands projets inutiles” qui font actuellement polémique, comme le site de stockage de déchets nucléaires de Bure ou la ligne grande vitesse Lyon-Turin.

Suite à cette annonce, les habitants de toutes les Zad de France ont entonné Bella ciao avant de se lancer dans une farandole géante.




De A à Z : élaborer votre crème pour les mains

 L’association finistérienne Graine de vie propose tout au long de l’année des ateliers d’herboristerie. Objectifs de Véronique Futtersack, phytothérapeute : apprendre à fabriquer ses propres cosmétiques naturels.
Les recettes qu’elle propose sont facilement réalisables, ne demandent que du simple matériel de cuisine et se fabriquent rapidement. Voici sa recette de crème pour les mains.
 
De l’art de faire soi-même
 
Pour préparer ce que Véronique apelle la « phase aqueuse »,
– Faîtes fondre dans une casserole 3 g de savon râpé dans 28 g d’infusion réparatrice (calendula, sureau…). Puis fouettez avec une pincée de gomme de guar.
Les 3 g de savon précédemment ajoutés, permettent en outre l’émulsion des phases aqueuse et huileuse. Ce qui donnera la texture de crème au produit final.
– Pour la phase huileuse, faîtes fondre au bain-marie 15 g d’huile de coco auxquels vous ajouterez 5 g de beurre de karité ou de graisse de palme bio, avec 15 g d’huile de tournesol.
– Procédez ensuite à l’émulsion de l’huile dans l’eau. Et bien fouetter jusqu’à refroidissement.
Ajouter des huiles essentielles si vous le désirez.
Cette crème soigne parfaitement les problèmes de peaux sèches. Graine de vie organise régulièrement des ateliers à Morlaix et Saint-Lo.
 

De l’intérêt de fabriquer ses cosmétiques

Véronique Futtersack de l’association Graine de vie nous explique l’intérêt de faire soi-même ses produits.

 

Plus d’infos
http://grainesdevie.eklablog.com/
 
Lire aussi
http://www.bretagne-durable.info/ecomag/s%C3%A9rie/%C3%A0-z-fabriquer-son-savon-dortie%C2%A0
http://www.bretagne-durable.info/ecomag/s%C3%A9rie/fabriquer-ses-cosm%C3%A9tiques-%C3%A0-z
 
Pour acheter des produits et trouver des formules
www.aroma-zone.com
 
Pour apprendre à créer soi-même ses cosmétiques
Créez vos cosmétiques bio, Sylvie Hampikian, éditions Terre Vivante, 192 pages, 23 €.

 




Extraction de sable coquillier : « Un mépris des élus et des citoyens ! »

Quel est ce projet contre lequel vous luttez ?

Il s’agit d’un projet d’extraction de sable coquillier porté par la Compagnie armoricaine de navigation (CAN). Il prévoit l’extraction de 400 000 m3 de sable par an pendant 20 ans. Officiellement, le sable doit servir à amender les sols bretons acides. Mais les besoins bretons ne sont que de 70 000 m3 par an. A quoi va servir l’excédent ?
Nous ne sommes pas contre l’extraction, nous sommes contre ce projet ! La zone d’extraction se situe entre deux zones classées Natura 2000, entre les Sept îles et la baie de Morlaix, à 5 km des côtes de Trébeurden ! Ils auraient pu chercher un site plus au large.
Et puis, il y a un véritable mépris des élus et des citoyens ! Les 13 communes directement concernées et Lannion Trégor agglomération (LTA) se sont prononcées contre le projet. Ces avis n’ont pourtant eu aucun impact sur le dossier. Même chose pour l’enquête publique… Sur 1400 avis rendus, 1100 étaient négatifs ! Le commissaire enquêteur a tout de même rendu un avis favorable…

Quels sont les risques possibles si le projet voit le jour ?

Ils sont de plusieurs types. Tout d’abord, environnemental : l’extraction entraîne l’apparition d’un panache turbide qui opacifie l’eau et se répand sur une surface 25 fois supérieure à la surface d’extraction. La dune hydraulique d’où va être extrait le sable sert de refuge au lançon, et de zone de pêche pour les oiseaux de la réserve des Sept îles.
De nombreux poissons viennent également se nourrir dans cette zone. La destruction de la dune, qui ne se renouvellera pas, peut entraîner une modification des courants, de l’hydro-sédimentation ou encore un renforcement de la houle.
Des emplois locaux sont aussi menacés. Des conflits d’usage avec les pêcheurs professionnels risquent d’apparaître. Les activités nautiques, de plaisance et touristiques vont également en pâtir.

Quel est le but du collectif Le peuple des dunes en Trégor ?

Nous avons réuni une trentaine d’association, de la LPO au centre de plongée de Trébeurden en passant par le comité départemental des pêches. Notre objectif est de mobiliser les citoyens, afin de faire reculer les pouvoirs publics et la CAN.
Nous allons rencontrer les maires des 13 communes concernées, faire du tractage sur les marchés, faire signer des pétitions. Nous préparons également des recours juridiques en lien avec LTA. Nous travaillons en relation avec d’autres associations de défense de l’environnement comme France nature environnement, le Peuple des dunes de Gâvres… Notre collectif est ouvert à toute association qui souhaiterait nous rejoindre !
Enfin, nous allons organiser, le 13 mai prochain, une grande manifestation sur la plage de Tresmen, à Trébeurden. Nous espérons rencontrer le même succès qu’à Erdeven en 2008.

 

Plus d’infos

http://peupledesdunesentregor.com/
Pour contacter le collectif: lepeupledesdunesentregor(at)orange.fr 

 

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