1

L’idée sortie. En Bretagne comme partout dans le monde, on marche pour le climat !

Samedi 8 décembre, à Morlaix, Brest, Lannion, Rennes, Nantes… et dans plus de 100 villes françaises, une marche mondiale pour le climat est organisée, après le succès de celles du 8 septembre et du 13 octobre.

Alors que la COP24 bat son plein, la troisième marche mondiale pour le climat aura lieu samedi 8 décembre. Soutenue par de nombreuses associations tels que Colibris, Coeur de forêt, Collectif Citoyens Pour Le Climat et Greenpeace pour ne citer qu’eux, cette manifestation a pour but de « rappeler l’urgence d’agir ».

« Faire entendre [les] réveils, [les] cloches, [les] sonneries de téléphone et tout ce qui permettra de sonner l’alarme climatique. »

Parce qu’il est encore possible de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C et de placer la transition écologique et solidaire « au cœur de toutes les décisions pour notre avenir et celui de la planète », les organisateurs appellent à descendre dans la rue pour faire entendre « [les] réveils, [les] cloches, [les] sonneries de téléphone et tout ce qui permettra de sonner l’alarme climatique ». 

À New-York (Etats-Unis), Ottawa (Canada), Padou (Italie), Porto (Portugal) et dans bien d’autres villes du monde, les citoyens marcheront pour le climat. En France, 129 villes participent à cet événement. En Bretagne, il sera possible de marcher à Brest, Concarneau, Lannion, Lorient, Morlaix, Saint-Brieuc, Nantes etc. Toutes les marches sont à retrouver sur l’événement parisien, ICI.




[ Défi familles zéro déchet] Un atelier cosmétique pour prendre soin de soi au naturel

Le 27 novembre à l’auberge de jeunesse de Morlaix, Murielle Charlier-Kerbiguet, phytothérapeute, a animé l’atelier cosmétique au naturel pour les familles du défi zéro déchet.

Ce que veut prouver Murielle, qui anime l’atelier cosmétique au naturel, c’est que l’on peut prendre soin de soi sans acheter des produits très chers ou remplis de substances controversées. Selon la phytothérapeute, à la sortie de la salle de bain, entre le gel douche, le shampoing, le mascara (etc.), une femme sera contaminée par environ 3 000 perturbateurs endocriniens.

« Quand on fait sa toilette, on se pollue ».

Pour trouver des alternatives et « faire rimer beauté, nature, écologie et économies », Murielle présente différentes recettes faites maison, certaines venant de Julien Kaibek, fondateur de la slow-cosmétique. Après tout, les produits de beauté qui se trouvent dans nos placards sont facilement remplaçables : le gommage, par exemple, contient le plus souvent des micro-billes plastiques et on peut facilement trouver un équivalent plus naturel, comme le marc de café.

Les produits qu’utilise Murielle sont souvent les mêmes : gel d’aloe vera, huile végétale (faites attention, certaines rancissent plus vite que d’autres) ou huiles essentielles (facultative et à utiliser avec précaution). Elle utilise également des produits de la vie de tous les jours, présents dans nos cuisines, comme du lait, de la crème fraîche, du citron ou du miel.

Après avoir donné quelques conseils pratiques concernant l’hydratation ou l’utilisation de yaourt pour nettoyer sa peau, la phytothérapeute passe aux recettes !

Lait démaquillant « fraîcheur » (de Julien Kaibek) – Tous types de peaux, pour 250 ml environ

Dans une petite bouteille d’eau minérale, vide et propre de 33 cl, verser successivement :

  • 12 cuillères à soupe de gel d’aloe vera bio
  • 10 cuillères à soupe de lait entier (pour les ferments lactiques)
  • 3 gouttes d’huile essentielle de lavandin ou de niaouli (facultatif)

Refermer la bouteille et agiter pour obtenir un lait crémeux. Agiter le flacon avant chaque utilisation et imbiber un coton, puis le passer sur le visage. Compléter le démaquillage par un coton imbibé d’hydrolat. Si le maquillage des yeux est waterproof, utiliser de l’huile végétale (de ricin, par exemple, pour la pousse des cils).

Sérum pour renforcer les ongles

  • 3 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 1 jus de citron
  • 1 goutte d’huile essentielle de citron (facultatif)

Mélanger les ingrédients dans un bol et y faire tremper ses ongles pendant 5 à 10 min chaque jour pendant une semaine.




Le Repair, une recyclerie de matériaux intégrant une dimension artistique et fédératrice

Le Repair, porté par Damien Le Magoariec, Chloé Jaguin, Antoine Allais et Mathieu Cirou, verra bientôt le jour. Le projet prendra la forme d’une recyclerie de matériaux, intégrant une dimension artistique et fédératrice. Eco-Bretons a rencontré Damien.

Le projet a vu le jour suite au retour de Mathieu Cirou d’un tour de France à vélo des projets d’urbanismes auto-gérés. Tout d’abord à deux, puis à quatre, le projet s’est construit au fur et à mesure, depuis maintenant environ 2 ans.

Comment continuer à faire des projets culturels sans dépendre des financements publics ?

Ce qui réunit Damien Le Magoariec, Chloé Jaguin, Antoine Allais et Mathieu Cirou, ce sont leurs expériences professionnelles marquées par une certaine précarité et leur envie commune de travailler à plusieurs sur un projet écologique. Ancien salarié d’associations culturelles, comme Les Moyens du Bords ou Itinéraires Bis, Damien avait à cœur de répondre à cette question : comment continuer à faire des projets culturels sans dépendre des financements publics ?

L’ouverture de l’espace du vente du Repair verra sûrement le jour entre avril et mai prochain. Ce que Damien trouve intéressant, c’est que « tout le monde va dans des recycleries… Mais le côté objet, bibelot, c’est pas trop notre truc ». C’est pour cela que le Repair sera une recyclerie de matériaux, une matériauthèque. En bref, un lieu ou des particuliers peuvent venir acheter des matériaux issus du réemploi, qui seraient parti à la benne sans cela.

« Dans une logique de zéro déchet, le lieu pourra accueillir tous les matériaux rebuts, qui pourront ensuite trouver un nouveau foyer ».

Ces matériaux viendront de chantiers de construction ou de déconstruction, et pourront même venir de sur-stock de magasins. La collecte sera donc essentiellement centrée sur les entreprises. Les matériaux seront vendus tels quels aux particuliers, qui pourront s’en servir dans une dimension écologique d’auto-construction. Les matériaux seront forcement moins chers que du neuf, « les particuliers auront moins de scrupules à essayer des choses. Ça peut servir à des gens qui aiment expérimenter ».

« En déchetterie, le plus gros volume généré, ce sont les déchets du bâtiment (70 % à 80 %) »

L’artistique aura sa place au Repair. « C’est un élément important de notre projet : à partir de matériaux, de trouver des filières de détournement ou de recyclage grâce aux expériences en interne ou grâce à des artistes en résidence. […] Les matériaux que nous vendront pourront être utilisés pour ce qu’ils sont, détournés, ou même subir une transformation complète ».

Des ateliers ouverts seront également organisés, notamment pour les associations du territoire en recherche de matériaux qui pourront également avoir accès à des machines pour bricoler. Ce seront, en quelque sorte, des animations ESS pour tendre vers une nouvelle forme d’autonomie, pour « s’approprier les savoirs ».

Le Repair sera créateur d’emploi. Pour la collecte et la vente, le collectif compte embaucher 6 à 8 personnes. Il réfléchit également à devenir à terme un organisme de formation dans le réemploi de matériaux. Pour le moment, ils recherchent un local avec un espace assez conséquent, d’au moins 600 mètres carrés…




Le réseau « Nous » ouvre sa deuxième épicerie anti-gaspi à Saint-Malo

À l’occasion de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, le réseau « Nous » a ouvert une deuxième épicerie anti-gaspi le 23 novembre, à Saint-Malo.

La première épicerie « Nous » a eu du succès : plus de 7 000 clients par mois, 150 fournisseurs qui jouent le jeu de l’anti-gaspi et 180 tonnes de nourriture valorisées et sauvées de la poubelle. Ouverte au mois de mai à Rennes, cette épicerie un peu spéciale ne vend effectivement pas les même produits que ceux que l’on peut retrouver dans les autres supermarchés… Enfin pas exactement.

« 10 millions de tonnes de nourritures sont jetées chaque année en France. »

Dans cette supérette, les produits vendus auraient dû aller à la poubelle. Une vraie aberration quand on sait qu’ils sont encore consommables. Ce sont des produits qui présentent un défaut d’emballages, des produits issus des aléas des transporteurs, des fins de séries, des produits dont la DLUO (Date Limite d’Utilisation Optimale) est dépassée ou des dates courtes. Bref, ce sont des produits de qualité, refusés par les circuits traditionnels de distributions pour des petits défauts.

Cette épicerie permet non seulement de proposer aux producteurs et aux fabricants de revaloriser leurs invendus à un prix juste, mais également d’offrir aux consommateurs un nouveau mode de consommation. Les fruits et légumes (biologiques, locaux, conventionnaux), les produits frais et surgelés, les produits d’épicerie, d’hygiène et les produits en vrac que l’on peut y retrouver sont vendu en moyenne 30 % moins cher que dans les autres supermarchés. Charles Lottmann, co-fondateur du projet, déclare à l’Info Durable que « quand on sait que le budget alimentaire moyen en France selon l’Insee est de 3600 euros par an et par personne, un magasin comme le nôtre permet à une famille de 4 personnes de faire jusqu’à 2 000 euros d’économie ».

Une deuxième épicerie « Nous » à Saint-Malo

Une deuxième épicerie « Nous » a donc ouvert ses portes, à Saint-Malo cette fois-ci, dans la zone commerciale de St-Jouan-des-Guérêts (derrière le magasin Action), le 23 novembre. « Nous retrouvons dans ce magasin tout ce qui a fait le succès de notre première épicerie », comme la décoration en matériaux recyclés, assure Anthony Mauduit.

Des épiceries anti-gaspi « Nous » verront le jour très prochainement à Angoulême, Caen, Vannes et en région nantaise, « puis dans toute la France avec 20 magasins en 2020 ».




TransisTour : une recyclerie itinérante à la Chapelle-sur-Erdre, près de Nantes

L’association TransiStore organise son TransisTour les 23, 24 et 25 novembre dans le cadre de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets. Pour cela, une recyclerie itinérante fera le tour de la Chapelle-sur-Erdre, près de Nantes.

Fondée fin 2016 par des habitants de La Chapelle-sur-Erdre, commune près de Nantes, l’association TransiStore souhaite agir en faveur de la transition écologique. Pour ce faire, de nombreuses actions sont menées tout au long de l’année, comme des ateliers de sensibilisation et d’information ou des repas zéro déchet.

Le TransisTour les 23, 24 et 25 novembre de 10h à 13h

Pour la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, l’association va mettre en place une recyclerie itinérante : le TransisTour. Le vendredi 23 novembre, la caravane du TransisTour sera au marché de la Chapelle-sur-Erdre. Le samedi 24 novembre, vous pourrez la trouver aux Perrières (près du composteur) et le dimanche 25 novembre à Gesvrine, à côté de la boulangerie.

« On peut aussi offrir des jouets ou des objets de seconde main »

À l’approche de Noël, l’objectif de cette recyclerie itinérante est de montrer qu’ « on peut aussi offrir des jouets ou des objets de seconde main »… Mais c’est aussi l’occasion de se rencontrer, « de créer du lien ». Le but, c’est d’en faire « un endroit ouvert, pas seulement une boutique ». Les 23, 24 et 25 novembre, dans cette caravane du TransisTour, le public pourra donc tout naturellement trouver un endroit pour partager un café et échanger, ainsi qu’un espace de documentation sur la question de gestion des déchets.

Suite à cet événement, une recyclerie, fixe cette fois-ci, verra le jour prochainement. L’association a également à cœur de monter un autre projet : un Repair Café. En attendant, le prochain événement aura lieu le 8 décembre. Ce sera l’Assemblée Générale. L’année dernière, une conférence avait été organisée. L’association, qui recherche des administrateurs, invite toute personne souhaitant rejoindre le TransiStore à y venir participer. « On aimerait que ce soit ouvert à ceux qui veulent nous rencontrer ».




Dans le cadre du mois de l’ESS, votez vite pour votre projet coup de cœur

Jusqu’à demain (inclus), mercredi 21 novembre, vous pouvez voter pour votre projet ESS coup de cœur, dans le cadre du Mois de l’Économie Sociale et Solidaire. Parmi les 13 projets, 3 sont Bretons.

Pendant le Mois de l’ESS, de nombreux événements ont lieu un peu partout en France. En Bretagne, des Repair Cafés, Disco Soupes ou projections-débats sont venus ponctuer le mois de novembre. Pour valoriser les différents projets des acteurs de l’économie sociale et solidaire (associations, coopératives, mutuelles, fondations ou sociétés commerciales de l’ESS), le réseau CRESS a crée les Prix ESS.

Trois prix ont déjà été remis pour récompenser plusieurs initiatives. L’entreprise Mobidys, à Nantes, a obtenu le Prix Utilité Sociale pour son projet de manuel scolaire pour les DYS (dyslexie, dysphasie, dyspraxie…). Le Prix Égalité Femmes/Hommes a été remis à l’association Parisienne « Femmes et Cinéma » pour son projet de sensibilisation des jeunes générations sur la place des femmes dans la société. La Tricyclerie, à Nantes, a reçu le Prix Transition Écologique pour son projet de récupération des déchets alimentaires en vélo-remorque.

Le Prix Coup de Cœur

Il ne reste plus qu’un prix à distribuer, et c’est au public de voter ! Jusqu’à demain ( inclus), vous pouvez choisir votre coup de cœur parmi les finalistes. En Bretagne, trois projets sociaux et solidaires sont en lice. Le premier projet est porté par une entreprise solidaire, Optim-ism. Elle crée des activités économiques et des emplois solidaires en faveur de la transition agricole, alimentaire et environnementale du territoire. Elle développe deux jardins maraîchers bio, un service d’éco-pâturage, un service de livraison à vélo et une activité d’animation en agro-écologie et d’éducation à l’environnement. Le deuxième projet, porté sur le Morbihan par Book Hémisphères, contribue au développement durable par des activités d’utilité sociale liées au réemploi de livres. Enfin, le troisième a pour objectif de permettre aux personnes en situation de précarité économique d’avoir accès aux soins de thérapies alternatives et complémentaires reconnues par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) mais non pris en charge par la Sécurité Sociale. Il se situe dans le 44 et émane de l’association AlterSoin pour Tous 44.

Pour voter, ça se passe ICI