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Le p’tit gîte du Fournil : le tourisme social comme levier de développement en milieu rural

L’action

Fin 2010, l’Auberge La Maison Neuve a créé un petit gîte de 5 places dédié à l’accueil de personnes fragilisées. Ce lieu s’inscrit dans les valeurs du tou-risme social : tarifs adaptés, accompagnement en fonction de l’autonomie et des souhaits des personnes, accès handicapé… La structure travaille notamment avec un centre hospitalier et le foyer de vie de Tremblay.

Le Petit fournil a été réhabilité de façon à être aussi économe que possible en ressources énergétiques (toilettes sèches, isolation en chanvre, installa-tion d’un chauffe-eau solaire…). Les travaux ont été menés dans le cadre d’un chantier-école collectif avec des artisans locaux du Pays de Fougères, qui ont pu se former à l’utilisation des éco-matériaux.

Action sociale, développement économique, environnement, le projet a investi tous les champs du développement durable.

Perspectives

Développement des relations avec les réseaux qui accompagnent les familles et les personnes fragilisées : ATD Quart Monde, Secours Populaire, Restos du coeur, la Bourse Solidarité Vacances, Vacances et Familles…
Proposer de nouvelles activités supports adaptées aux différents publics accueillis.
Des travaux se termineront en mars 2014, afin de certifier le lieu par le label Tourisme & Handicap.

 

 




Le Bar’Zouges café : « Un lieu outil à destination des habitants et des associations locales »

L’action

Le Bar’Zouges, c’est l’histoire d’une rencontre entre un lieu – l’ancien presbytère de la commune- un jeune couple qui rachète et rénove ce bâtiment et des habitants cherchant un lieu pour se rencontrer et créer du lien. Dans des communes entre périurbanité et ruralité, la question du lien social se pose.

C’est un lieu outil à destination des habitants et des associations locales. Patri-moine communal géré par une structure d’ESS, il fait le lien entre le passé (patrimoine, mémoire), le présent (services à la population) et le futur (expérimentations autour de l’économie collaborative, animations enfants).

L’endroit est conçu comme un bouiboui culturel, favorisant la transversalité, vous y trouverez tout ce qui peut faire plaisir : des livres, de la bière, de la musique, des rencontres, des jeux, des conférences, des spectacles … Le café, porté par l’Association « Ce qui nous lie », a pour vocation d’être un lieu de convivialité, ouvert à tous, diffusant l’idée qu’il est possible de mieux vivre ensemble. C’est aussi un lieu-outil qui peut recevoir vos propositions.

Perspectives

– Continuer l’équipement du lieu: jeux, cuisine, matériel d’animation
– Embaucher un coordinateur/trice en 2014 et développer les animations
– La transformation du patronage en lieu de spectacle et/ou d’hébergement
– Un café qui vit, propose des services variés et contribue à l’animation de son territoire, en partenariat avec les autres acteurs locaux
– Travailler le projet de réhabilitation du patronage, avec les habitants

 

Les chiffres clés

  • 150 donateurs et 5000€ de collecte via un financement participatif
  • 4 jours d’ouverture/semaine
  • une 50aine de membres, dont une 20aine d’actifs

 

 

Plus d’infos

www.barzouges.fr




Un bistrot mémoire pour les malades d’Alzheimer

L’action

Lors d’après-midis d’échanges hebdomadaires, l’association Bistrot Mé-moire propose à des personnes touchées par la maladie, tout comme à leurs proches ou aidants, de se réunir dans un lieu public comme un café.

Durant ces rencontres, les temps d’écoute et de partage sont valorisés (rencontres, conversations informelles, échange sur un thème…). Cet accueil s’inscrit en complément des dispositifs d’informations proposés par les CLIC ou les antennes de France Alzheimer.

L’association insiste sur l’importance de la participation des personnes ma-lades aux débats. L’implication de certaines personnes aidées va jusqu’à leur engagement en tant que bénévoles avec une participation au Conseil d’Administration de l’association ou à l’organisation des tables rondes.

Si ce projet a vu le jour à Rennes en 2003, d’autres bistrots ont rapidement ouvert en Bretagne et dans toute la France.

Perspectives

Acquérir une meilleure stabilité financière par une reconnaissance accrue de l’apport de l’association dans le cadre du futur plan gérontologique.

 

Partenaires du projet

Fondation Médéric Alzheimer, CARSAT, plusieurs caisses de retraite, mutuelle Radiance, Ville de Rennes, Conseil Général 35, l’ARS Bretagne

 

 

Plus d’infos

bistrotmemoire-rennes(AT)orange.fr

 

A voir également, la carte des innovations sociales en Bretagne, sur le site de la Cress Bretagne.




Bougez, on vous conduit ! L’aide à la mobilité pour soutenir la vie sociale et lutter contre l’isolement

Ce service, nouveau sur la Communauté de communes de Questembert, s’inscrit en complémentarité des services de taxis et de transports en commun. Avec une prestation d’accompagnement au sein du domicile, sur le lieu demandé (marché, magasins…) et lors du retour au domicile, ce service est plus complet et répond plus globalement aux besoins.
Le projet s’est construit suite à la réalisation de deux études : une étude de be-soins du Relais gérontologique sur la mobilité et les déplacements des personnes de plus de 60 ans et une étude des besoins des personnes handicapées du sec-teur via les partenaires locaux (AFM, CMS…).
Actuellement en expérimentation, il est accompagné et soutenu par la Fédéra-tion ADMR du Morbihan. Il répond à un axe de la mission « Vivre chez soi » décli-né dans le schéma départemental en faveur des personnes âgées du Morbihan.

Perspectives

Le projet étant en phase d’expérimentation, les associations pilotes seront vigilantes à l’adaptation du véhicule et du service en fonction des besoins. A moyen terme, il pourrait s’agir d’adapter le véhicule sur le plan technique (rampe d’accès) et de développer des prestations collectives à vocation culturelle.
Dans le cadre d’une politique qui favorise le maintien des personnes âgées à leur domicile, ce service est amené à se développer sur tout le territoire du Morbihan.

 

Chiffres clés

  • 15% des personnes âgées rencon-trent des difficultés régulières de déplacement, 38% des difficultés ponctuelles
  • 21.80€/h et 0.55€/km, les coûts du service

 

Plus d’infos

 

Mise en place de l’intervention d’aide à la mobilité :

Association de Malansac – 02 97 66 21 90
8 place des Fours à pots – 56220 Malansac

Renseignements sur le projet :

Elodie Coudouel – 02 97 68 31 68 – elodie.coudouel@admr56.com
Fédération ADMR du Morbihan – 25 rue Gay Lussac – BP 158 – 56004 Vannes Cedex

 




Rennes : l’innovation sociale bretonne se structure

Ce premier grand rendez-vous de l’innovation sociale bretonne était porté par la chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (CRESS) et de nombreux partenaires publics et privés.

Les participants (porteurs de projets, structures d’appui et d’accompagnement, financeurs, décideurs, élus) ont co-construits dans des « laboratoires d’innovations sociales » des réponses collectives aux enjeux de santé, d’environnement, d’inclusion sociale, de vie économique et culturelle des territoires. Des pistes concrètes d’actions ont émergé, comme, par exemple, créer de l’énergie microhydroélectrique, monter une formation aux commerces coopératifs en milieu rural, développer un réseau régional des ressourceries….

 

Une vingtaine de laboratoires se sont ainsi tenus au fil de la journée dans différents lieux de la ville, abordant aussi les enjeux des SCOP, l’intérêt de la recherche-action collaborative, l’économie circulaire ou les nécessaires croisements entre innovation sociale et innovation technologique.

 

« La Bretagne, terre pionnière de l’ESS »

N’ayant pu faire le déplacement, le Ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire et à la consommation a fait parvenir une intervention vidéo qui a été projetée en ouverture de la rencontre. Benoît Hamon a ainsi rappelé que « les projets socialement innovants sont le plus souvent créés, portés et développés à partir des territoires » et que « la Bretagne est une terre pionnière dans l’économie sociale et solidaire ». Puis il a réaffirmé que « le fonds national d’innovation sociale, lancé en mai dernier et doté de 40 millions d’euros par l’Etat et les régions, a précisément pour objectif de stimuler l’émergence des initiatives locales et de financer l’amorçage de ces activités répondant à des besoins sociaux non satisfaits ».

 

A nouveau réunis en fin de journée, les participants ont fait ensemble un premier bilan de cette rencontre. Blandine, une étudiante de Sciences Po Rennes, a fait remarquer qu’ « il est très encourageant de voir la diversité des publics mobilisés par cette rencontre qui fait le lien entre des professionnels et des non-professionnels, et entre des jeunes et moins jeunes ». Cette diversité étant d’autant plus opportune que, tel que l’a rappelé Dominique Babilotte, vice-président de la CRESS, « l’innovation sociale est aussi un processus de transmission », en complétant que «l’innovation sociale est en pleine recherche d’un macro-modèle économique au niveau de la Région ». Et d’affirmer, pour ne pas éluder la question des moyens, que « l’Economie sociale et solidaire comme l’industrie, a besoin d’une masse critique d’investissement au démarrage… ».

 

Laurence Fortin, Conseillère régionale déléguée à l’économie sociale et solidaire et à la vie associative, s’est pour sa part réjouie de « cette journée innovante en elle-même, qui rend l’Economie sociale et solidaire plus concrète et qui montre tout le potentiel de la Bretagne pour développer cette filière ».

 

Plus d’infos

www.cres-bretagne.org