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Appel de 12 structures nationales à manifester contre le projet d’aéroport de #NDDL

Ce n’est pas la première fois que nous exprimons ensemble notre indignation contre le projet de Notre Dame des Landes : plus précisément, le projet de transfert de l’actuel aéroport international de Nantes Atlantique (primé au niveau européen, non saturé, ré-aménageable si nécessaire), vers 2000 ha d’une zone humide concernant deux bassins versants, exceptionnelle en biodiversité, porteuse d’un bocage préservé, d’emplois agricoles non délocalisables et de nombreux projets paysans.

Les opposants ont mené depuis des décennies un combat exemplaire : d’abord la construction d’une expertise citoyenne, l’information des habitants, de la région d’abord, plus largement ensuite, jusqu’aux niveaux européen et mondial. Ensuite une guérilla juridique opiniâtre à chaque étape du dossier, accompagnée de l’interpellation constante des personnalités politiques au sein de leurs instances ou lors d’élections. Enfin, interposition physique, grève de la faim et résistance pugnace sur le terrain lors de forages, des destructions et tentatives d’expulsion, en particulier à l’automne 2012.

Rien n’y a fait : aucune argumentation, aucune résistance qui ne se heurte à la seule réalité : il s’agit uniquement d’un choix politique, (comme le reconnaît  le président d’AGO Vinci), d’un acte de foi (lire M. Auxiette, juin 2013, ‘Pourquoi j’y crois’) dans la plus folle des hypothèses de ‘développement’, de ‘croissance’ infinie dans un monde fini. Ce projet d’aéroport incarne jusqu’à la caricature un modèle dépassé. Nous, organisations signataires, portons ensemble, et avec les opposants d’autres valeurs de solidarité, de partage et de respect de notre environnement, de la terre nourricière et du climat.

Ces valeurs partagées exigent que nous mettions tout en œuvre pour l’abandon de ce projet mortifère. Nous interpellons solennellement tous nos adhérents, tous les citoyens, pour qu’ils confrontent les choix faits dans ce projet comme cela est fait pour d’autres grands projets inutiles imposés avec les beaux discours grandiloquents sur les économies nécessaires, la transition énergétique, la sauvegarde du climat.

Les citoyens disent STOP ! Nous disons STOP avec eux ! Que puissent se poursuivre et se développer les prometteuses expérimentations qui se développent depuis plusieurs années sur la zone. Elles nous interpellent car elles nous montrent le réalisme joyeux d’autres possibles, non pas fantasmés, mais déjà en construction.

A cause des rêves de gloire de quelques-uns, de l’appât du gain de certains autres, le péril est là, tout proche, et l’irréparable peut intervenir à tout moment. Seule une mobilisation d’ampleur exceptionnelle peut désormais faire prendre conscience aux décideurs du coût politique qu’aurait pour eux un passage en force, et les faire reculer.

Ensemble, affirmons à Nantes le 22 février : L’aéroport, c’est toujours non !Nous serons là contre les expulsions et les destructions !

Inscription cars, co-voiturages, demandes d’hébergement : voir http://22fevrier2014.blogspot.fr/ – http://www.annonces-ndl.org/http://www.bio-blog.com/125-nddl-manifestation-nantesEt toujours : acipa.free.frzad.nadir.org – http://naturalistesenlutte.overblog.com/

 




L’agriculture biologique en péril

Le président Hollande a annoncé le doublement de l’enveloppe bio, mais le ministère se contente de soutenir la conversion. Ainsi, sous prétexte que les marges brutes sont globalement meilleures que celles des conventionnels, il oublie la volonté affirmée de réorienter l’agriculture. Il oublie surtout que l’agriculture biologique crée beaucoup plus d’emploi paysan. Et quel paysan osera s’engager dans cette courageuse transition sans visibilité au-delà de cinq ans ? Veut-on vraiment développer l’agriculture bio pour le bien de l’environnement et la démocratisation d’une alimentation saine, ou au contraire la contenir au statut de niche pour assurer notre bonne conscience ?

La bio est un laboratoire de l’agriculture de demain, un champ d’expérimentation au service de toutes les agricultures. A ce titre, elle doit être soutenue spécifiquement et durablement. Si des arbitrages budgétaires doivent être faits, la Confédération paysanne dispose d’une liste suffisamment longue de subventions inutiles pour des budgets conséquents. Et si le ministère persiste, ce sont les régions qui subiront nos assauts.




L’agriculture biologique en péril

Le président Hollande a annoncé le doublement de l’enveloppe bio, mais le ministère se contente de soutenir la conversion. Ainsi, sous prétexte que les marges brutes sont globalement meilleures que celles des conventionnels, il oublie la volonté affirmée de réorienter l’agriculture. Il oublie surtout que l’agriculture biologique crée beaucoup plus d’emploi paysan. Et quel paysan osera s’engager dans cette courageuse transition sans visibilité au-delà de cinq ans ? Veut-on vraiment développer l’agriculture bio pour le bien de l’environnement et la démocratisation d’une alimentation saine, ou au contraire la contenir au statut de niche pour assurer notre bonne conscience ?

La bio est un laboratoire de l’agriculture de demain, un champ d’expérimentation au service de toutes les agricultures. A ce titre, elle doit être soutenue spécifiquement et durablement. Si des arbitrages budgétaires doivent être faits, la Confédération paysanne dispose d’une liste suffisamment longue de subventions inutiles pour des budgets conséquents. Et si le ministère persiste, ce sont les régions qui subiront nos assauts.




L’agriculture biologique en péril

Le président Hollande a annoncé le doublement de l’enveloppe bio, mais le ministère se contente de soutenir la conversion. Ainsi, sous prétexte que les marges brutes sont globalement meilleures que celles des conventionnels, il oublie la volonté affirmée de réorienter l’agriculture. Il oublie surtout que l’agriculture biologique crée beaucoup plus d’emploi paysan. Et quel paysan osera s’engager dans cette courageuse transition sans visibilité au-delà de cinq ans ? Veut-on vraiment développer l’agriculture bio pour le bien de l’environnement et la démocratisation d’une alimentation saine, ou au contraire la contenir au statut de niche pour assurer notre bonne conscience ?

La bio est un laboratoire de l’agriculture de demain, un champ d’expérimentation au service de toutes les agricultures. A ce titre, elle doit être soutenue spécifiquement et durablement. Si des arbitrages budgétaires doivent être faits, la Confédération paysanne dispose d’une liste suffisamment longue de subventions inutiles pour des budgets conséquents. Et si le ministère persiste, ce sont les régions qui subiront nos assauts.