1

Expérience d’un jeûne partiel de trois jours

Avant de se lancer dans un jeûne d’une durée pouvant varier de quelques jours à plusieurs semaines, il est d’abord intéressant de se renseigner sur le sujet et de lire des témoignages de jeûneurs, pour définir les avantages et les inconvénients de cette pratique, de voir comment on se sent avec cela.

Ne pas hésiter à demander conseil auprès de votre médecin avant d’entamer un jeûne, surtout si vous avez prévu d’en faire un d’une durée prolongée.

Qu’est-ce qu’un jeûne?

Le jeûne est une période durant laquelle une personne vit sur ses propres réserves. Par exemple, nous faisons toutes les nuits un jeûne nocturne. Comme le définit Hellmut Lützner dans son livre « Le Jeûne, maigrir, éliminer, se désintoxiquer » : «Pendant le jeûne nocturne, l’individu s’occupe uniquement de soi : il dort, se repose. Le calme, la confiance, une douce chaleur, l’aident à vivre seul en soi-même. »

Pendant un jeûne, on met de côté les aliments solides, pour ne garder que l’eau, les jus de fruits et de légumes, les bouillons et infusions.

Pourquoi avoir décidé de faire un jeûne partiel de 3 jours?

Quelques semaines avant d’entamer mon jeûne, l’idée de me lancer me trottait dans la tête. Comme j’entamais deux petites semaines de vacances, je me suis dit que ce serait le moment idéal pour me lancer tranquillement chez moi.

Avec ce jeûne, il y a également une recherche d’effet détoxifiant pour le corps et l’esprit. L’énergie utilisée pour la digestion est maintenant utilisée pour me nettoyer intérieurement et booster mes cellules. En effet, ce jeûne, je le vois comme un break, une sorte de pause où je prends le temps de m’occuper de moi, de me poser, de profiter de l’instant présent et d’être.

De plus, je vois ce jeûne aussi comme un défi à dépasser, un préjugé à surmonter. Couper ce lien de compulsion que l’on peut avoir par moment avec la nourriture me semble intéressant à explorer et c’est aussi une bonne façon de changer mon regard et de mieux apprécier ses bienfaits sur ma santé.

« Il faut essayer de redécouvrir la valeur du jeûne sans aucun préjugé. Rien ne peut nous y aider mieux qu’une expérience personnelle, une expérience que chaque homme peut vivre avec et en soi-même. Pour jeûner, il faut : être animé d’un esprit de découverte, être prêt à en faire l’essai, être décider à tenir bon. » Hellmut Lützner.

 

©Pixabay

Les préparatifs :

Pour préparer ce jeûne de trois jours, j’ai commencé par diminuer les aliments solides progressivement, en supprimant également le café et le thé pour arriver à une alimentation purement végétale et le plus possible crue la veille du jeûne.

Comme j’ai décidé de faire un jeûne partiel, j’ai donc opté pour de l’eau de qualité aromatisée aux jus de citrons, oranges, curcuma et gingembre, à des bouillons de légumes (choux, carottes, pommes de terre, ails, oignons) et infusions de plantes pour soutenir le processus d’élimination.

Le déroulement de mon jeûne :

Durant les 3 jours du jeûne, j’ai bu beaucoup d’eau, afin de faciliter l’élimination des toxines et de combler quelques petites sensations de faim qui se sont parfois fait sentir, surtout en fin de journée. J’ai partagé mon temps entre des phases de repos et des phases plus actives (balades sur le bord de mer, en forêt et activité sportive douce).

J’ai recommencé à manger des aliments un peu plus solides le matin du 4ème jour. Pour cela, j’ai commencé par remanger de la compote en petite quantité, quelques fruits et légumes crus tout en continuant en parallèle les jus (pruneau, carotte, orange,…).

Sur internet et dans plusieurs ouvrages, vous trouverez des menus type pour la reprise alimentaire en douceur suite à un jeûne pour vous inspirer sur les aliments à manger, tout en écoutant bien sûr votre corps.

 

Ce que je retire de ce jeûne, c’est une sensation de légèreté et l’aptitude à se détacher de la nourriture compulsive et de l’idée de «je vais mourir si je ne mange pas tous les jours! ».

Je citerai quelques phrases d’Hellmut Lützner : « On prends de plus en plus confiance en la capacité de notre organisme à se diriger soi-même. Le jeûneur qui sait que l’on peut très bien vivre sans s’alimenter acquiert une sûreté intérieure qui étonne toujours ceux qui ignorent tout du jeûne. »

Ces trois jours m’ont aussi permis de me recentrer sur moi, d’être plus à l’écoute de mon corps et de ses besoins. J’étais plus attentive aux temps de repos et d’activité dont mon corps avait besoin.

 

Pour finir cet article, je citerai un paragraphe d’Hellmut Lützner, tiré de son livre  »Le Jeûne, maigrir, éliminer, se désintoxiquer » concernant les bienfaits intellectuels et spirituels du jeûne en plus des conditions physiques améliorées : « Le jeûne facilite simultanément l’introspection et l’extériorisation. Il entraîne à la fois un retour sur soi et une plus grande sensibilité, bientôt suivie d’une plus grande disponibilité au monde extérieur. En ce sens, il représente une méthode privilégiée d’accroissement de la décision, une meilleure qualité de l’état de veille. »

Sur ces mots, je vous souhaite de prendre bien soin de vous.

 

Pour aller plus loin :

 »Le Jeûne, maigrir, éliminer, se désintoxiquer » Hellmut Lützner, éditions Terre Vivante

 »Le jeûne, une nouvelle thérapie ? », Documentaire de Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade.

 

 

 




Permaculteurs.com, le réseau social des permaculteurs francophones

Permaculteurs.com, Pour qui ? Pour quoi faire ?

Ce site est destiné à tous les amoureux de la nature qui veulent contribuer au respect de celle-ci et des hommes afin de rétablir l’équilibre et l’harmonie qui existent entre les deux.

Ce réseau social permet de faciliter les prises de contacts entre permaculteurs d’une même région, département ou ville. Il permet l’échange de techniques, d’idées, de pratiques et de savoirs-faire dans les domaines liés à la pratique et au respect de l’éthique de base de la permaculture.

Cette éthique repose sur les 3 piliers fondamentaux de la permaculture qui sont les suivants :

  • Prendre soin de la Terre

  • Prendre soin de l’humain

  • Partage équitable des richesses de base et des surplus

 

Pour plus d’informations sur la charte éthique du site, visiter cette page :

http://www.permaculteurs.com/charte-ethique-de-permaculteurs-com/

Pour rappel, la permaculture (Permanent Agriculture (agriculture permanente), développée dans les années 1970 par les Australiens Bill Mollison et David Holmgren, est une méthode systémique et holistique de conception d’habitats humains et de systèmes agricoles inspirés des écosystèmes naturels et des pratiques traditionnelles. Elle donne les clés pour concevoir et « designer » des systèmes de cultures agricoles, des lieux de vie et des échanges humains dans le but de protéger et préserver la diversité naturelle, la stabilité et la résilience des écosystèmes.

Comment fonctionne Permaculteurs.com ?

Sur le site web Permaculteurs.com, différentes rubriques sont accessibles sans avoir à créer un compte, on peut avoir accès à différents articles, photos et vidéos, écrits et publiés par les membres du réseau :

 

 

Capture écran du site Permaculteurs.com

 

On peut aussi avoir accès à une rubrique questions/réponses et à des petits annonces.

Grâce à une carte numérique, on a la possibilité également de voir les membres permaculteurs près de chez soi et ainsi créer du lien en se rencontrant. On peut constater ici qu’il y a une bonne communauté de permaculteurs en Bretagne.

 

Capture écran de la carte interactive du site Permaculteurs.com

 

Si vous souhaitez vous aussi partager vos idées, techniques et savoirs-faire liés à la permaculture, n’hésitez pas à vous créer un compte sur le réseau.

 

Pour aller plus loin :

Site Web : http://www.permaculteurs.com/

Facebook : https://www.facebook.com/permaculteurs

Permaculturefrance.org

Permaculture Design

Principes de la permaculture

 

Bibliographie à explorer :

« Introduction à la Permaculture », Bill Mollison

« Graines de Permaculture », Patrick Whitefield

« Premiers Pas en Permaculture » Patrick Whitefield

« La Permaculture – Une Brève Introduction », Graham Burnett

 




Twiza, la plate-forme communautaire des chantiers participatifs.

Pour qui ? Pour quoi faire ?

 

Tout d’abord, qu’est-ce qu’un chantier participatif ?

Sur le site de Twiza-réseau.com, on y trouve une expression très bien faite pour définir ce qu’est un chantier participatif, solidaire et collaboratif :

 

 »Les gens se rassemblent à l’occasion d’un chantier participatif pour travailler ensemble. Neuf ou rénovation, petit ou gros chantier… un point commun : la convivialité !  »

 

 »Sur TWIZA-reseau.com, un chantier participatif c’est :

– une activité du domaine privé, non commerciale,

– sur le thème de l’habitation (bricolage, rénovation, construction etc…)

– à un lieu où l’on trouve un organisateur, des participants et parfois un accompagnateur professionnel »

 

Cette plate-forme communautaire est destinée à toutes personnes souhaitant apprendre, essayer, voir et découvrir différentes techniques de constructions écologiques, saines et durables.

Mais elle est aussi destinée à toutes personnes ayant un projet d’auto-construction de maison écologique qui souhaiteraient partager ses connaissances et avoir de l’aide pour la construction.

 

Ce réseau permet de mettre en relation des personnes voulant partager, apprendre des uns des autres dans la convivialité et le partage.

 

 

 

 

En pratique, comment ça marche ?

 

Je suis une personne qui souhaite participer, à titre bénévole, à un chantier, comment faire ?

 

Rien de plus simple, il me suffit d’aller sur le site Twiza-réseau.com. Je me dirige vers la carte interactive pour trouver des chantiers près de chez moi.

 

Ici l’exemple de quelques chantiers en Bretagne :

 

Capture-écran de la carte des chantiers participatifs en Bretagne sur le réseau Twiza.

 

 

J’ai trouvé un chantier qui m’intéresse. Je me crée un compte sur la plateforme Twiza afin d’avoir plus de détails sur le chantier et l’organisateur.

 

J’ai une question, une requête à faire, je n’hésite pas à contacter l’organisateur via le site, j’aurai mes réponses dans la rubrique  »Questions ».

 

C’est bon! Je me suis décidé à participer à ce chantier, je clique sur  »Participer ». Cela va envoyer un message à l’organisateur, je peux personnaliser l’envoi du message avec quelques phrases me concernant afin que l’organisateur puisse mieux me connaître. Il ne reste plus que la validation de mon inscription par l’organisateur.

Le chantier arrive et pour me préparer, je suis attentivement les consignes envoyées par l’organisateur. Je vérifie que je suis bien couvert par mon assurance et je prépare les équipements de protection individuelle adéquats. En route pour le chantier !!

Après le chantier, je peux noter et commenter le profil de l’organisateur et la page du chantier participatif afin de partager mes ressentis et ce que j’aurai appris durant cette expérience.

 

 

Je suis une personne qui souhaiterait organiser un chantier comment faire ?

 

Tout d’abord, je me créer un compte sur la plate-forme Twiza. Ensuite, je renseigne le formulaire afin d’annoncer mon chantier participatif, je peux l’enregistrer en brouillon afin de prendre le temps de bien préparer mon annonce. Une fois prête, je valide la publication, elle apparaîtra dans la rubrique dédiée dans mon espace membre.

Je partage mon annonce autour de moi et dans les réseaux sociaux afin de faire connaître le chantier participatif qui va avoir lieu. Je réponds aux messages et questions que je reçois et j’envoie les consignes liées au chantier (heure d’arrivée, déroulement de la/les journée(s), les équipements de protection individuelle, etc…) aux participants du chantier après avoir discuté avec eux et accepté leur participation.

Lorsque le chantier est terminé, je peux noter et commenter le profil des participants et enrichir la page du chantier avec photos, commentaires, conseils et anecdotes.

 

Vous pouvez retrouver toutes les informations de ce réseau sur le site web ci-après :

http://www.twiza-reseau.com/

Pour soutenir cette initiative et contribuer à son développement et proposer un réseau de chantiers participatifs à l’international, vous pouvez vous rendre sur le site ulule http://fr.ulule.com/twiza/

 

 

 




La démarche « Zéro Déchet » de Béa Johnson

Pourquoi devrions-nous nous préoccuper de nos déchets?

C’est une question à laquelle on ne pense pas forcément, car quand nos poubelles sont pleines, nous les mettons sur le bord de la rue le soir et le lendemain, ils ont disparus. Nous laissons d’autres personnes ou organismes s’en charger à notre place. Mais quand on commence à y regarder de plus près, on se rend bien compte que ça déborde.

Si vous n’êtes pas convaincu, alors allez jeter un coup d’œil au documentaire de Martin Espositos, Super Trash le film, ou encore au documentaire l’Expédition 7ème continent réalisé par Vinci Sato.

Oui! nous polluons notre belle planète bleue, notre maison, avec nos déchets et oui! nous pouvons changer cela en faisant chacun un effort au quotidien, comme le petit colibri.

Par où commencer ?

Comme l’a présenté Béa Johnson lors de sa conférence, nous n’avons pas à jeter ce qui n’a pas été consommé.

Pour commencer, nous pouvons refuser ce dont nous n’avons pas besoin. Dire non aux articles en plastique à usage unique, aux cadeaux gratuits, aux publicités en apposant, par exemple, un message « Stop Pub » sur notre boite aux lettres, etc…

Savoir dire non est essentiel.

Ensuite, nous pouvons faire le tri chez soi, réduire progressivement à l’essentiel, à ce dont nous avons juste besoin, et pour le reste, réutiliser, recycler et composter!

 

Quelques exemples pour démarrer notre démarche :

– Faire don de tout ce dont nous n’avons plus l’utilité

– Remplacer les mouchoirs et essuie-tout en papier par des mouchoirs et essuie-tout en tissu.

– Remplacer les ustensiles en plastiques par des ustensiles plus durable en bois, métal ou en verre.

– Utiliser le plus possible des choses de seconde main, par exemple, pour les vêtements, chiner dans les friperies autour de chez vous, vous pourrez sûrement y trouver votre bonheur.

– Se confectionner un kit (sacs en tissu et bocaux) pour faire ses courses dans des épiceries avec des articles en vrac. Un projet d’épicerie sans emballages va d’ailleurs ouvrir à Rennes, plus d’infos très bientôt.

– Réutiliser des objets non recyclable pour en faire de l’art.

– Recycler, transformer ce qui peut l’être pour créer de nouvelles choses utiles.

– Composter les balayures, restes de repas, cheveux, coupures d’ongles,…

 

En bref, soyez créatif, votre porte-monnaie et notre planète vous remercieront.

Vous pouvez retrouver tous les détails de la démarche de réduction des déchets dans le livre « Zéro Déchet » de Béa Johnson mais également sur son site Zero Waste Home.

Sur internet, beaucoup de personnes se regroupent et partagent leurs idées sur le zéro déchet, n’hésitez pas à partager les vôtres!

Et surtout n’oubliez pas : Refuser, Réduire, Réutiliser, Recycler, Composter!

 

Pour aller plus loin :

Zero Waste France

Défi Zero Dechet

Roubaix Zero Dechet

No dechet

 




PlantCatching.com, le réseau social du jardinier

PlantCatching, Pour qui ? Pour quoi faire ?

PlantCatching est un réseau en ligne gratuit créé par Nicolas Cadilhac en 2011, à Montréal au Québec.

Cette plateforme d’échange est destinée à toutes les personnes souhaitant partager, donner, trouver plantes, bulbes et autres créatures végétales près de chez elles.

Le but de PlantCatching est de mettre en relation les jardiniers et autres passionnés des plantes de votre quartier sur le mode de l’échange.

Il vous permet, d’une part, de trouver des plantes, graines, bulbes et autres matériaux de jardinage donnés par vos voisins jardiniers. D’autre part, il vous donne la possibilité de partager votre passion en donnant à votre tour vos surplus de récoltes et végétaux à des membres du réseau PlantCatching situés près de chez vous ou à des passants.

Comment fonctionne PlantCatching ?

Si vous souhaitez donner des végétaux, il vous suffira de remplir un formulaire à cet effet. Avec une simple adresse mail, vous pourrez mettre en ligne votre annonce. Vous aurez le choix de votre mode d’échange selon vos préférences, mode public, semi-privé ou mode privé. Vous n’aurez plus qu’à indiquer vos plants, graines, bulbes ou autres matériaux à donner avec une petite description et à indiquer le lieu où se situera le don.

Pour chercher et trouver les végétaux qui orneront bientôt votre magnifique jardin, vous pouvez consulter la carte présente sur le site. Ensuite, vous n’aurez qu’à suivre les instructions laissées par le donateur ou alors prendre directement contact avec lui. Ce qui vous donnera l’occasion de rencontrer des personnes ayant la même passion que vous.

PlantCatching commence à se développer en Bretagne, quelques dons sont disponibles à Rennes et ses alentours, à quand de nouveaux dons disponibles dans votre ville?

 

 

 

Plus d’infos

La page Facebook

Le site PlantCatching

 




PlantCatching.com, le réseau social du jardinier.